Sécheresse en Europe. Plus de 100 millions d’Africains menacés par le réchauffement climatique d’ici à 2030, selon l’ONU. Une centaine de millions de personnes extrêmement pauvres sont menacées par l’accélération du réchauffement climatique en Afrique, où les rares glaciers devraient avoir disparu d’ici aux années 2040, a indiqué l’ONU mardi 19 octobre.
Dans un rapport sur l’état du climat en Afrique publié à moins de deux semaines de l’ouverture de la COP 26 à Glasgow, l’ONU met en évidence la vulnérabilité disproportionnée de l’Afrique et souligne que le changement climatique a contribué à aggraver l’insécurité alimentaire, la pauvreté et les déplacements de population sur le continent l’an dernier. Lire aussi « A l’heure du Covid-19, la relance de l’Afrique doit être axée sur l’action climatique » Ce rapport, coordonné par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) de l’ONU, est le fruit d’une collaboration avec la Commission de l’UA, la Commission économique pour l’Afrique et diverses organisations scientifiques internationales et régionales et des Nations unies.
Le Monde avec AFP. Fonte du permafrost, un danger pour l'humanité ? La fonte des glaces polaires est la première conséquence visible du dérèglement climatique.
Mais derrière les blocs de glaces qui tombent dans l'océan, se cache une réalité aux conséquences potentiellement catastrophiques : la fonte du permafrost. Le permafrost, c'est un sous-sol gelé formé notamment de glace permanente que l'on retrouve en Russie, au Canada ou en Alaska. Origine probable des phénomènes météorologiques hivernaux extrêmes. Au milieu d’un débat sur l’influence des changements dans l’Arctique sur les conditions météorologiques extrêmes ailleurs, une nouvelle étude indique que le réchauffement rapide de l’Arctique est un facteur probable des conditions météorologiques hivernales extrêmes observées récemment aux États-Unis.
Les résultats, basés sur des données d’observation et de modélisation, établissent un lien physique entre le changement climatique anthropique et un phénomène appelé perturbation du vortex polaire stratosphérique (SPV). Bien que l’on s’attende à ce que le réchauffement climatique entraîne une augmentation de certains phénomènes météorologiques extrêmes, notamment les vagues de chaleur et les précipitations, on ne pense pas qu’il soit à l’origine de phénomènes météorologiques hivernaux graves.
Le coût des catastrophes naturelles atteint des sommets... et inquiète les assureurs. Près de 40 milliards de dollars.
C’est ce qu’ont coûté les événements climatiques extrêmes dans le monde sur la première moitié de l’année 2021, selon les estimations de l’institut de recherche de Swiss Re, le réassureur suisse. Tempête hivernale Uri dans le Sud des États-Unis, grêle et orages en Europe au printemps, dôme de chaleur en Amérique du Nord en juin… Les événements climatiques se sont succédé à un rythme soutenu au premier semestre, causant le deuxième montant le plus élevé de dommages couverts par les assureurs sur ces dix dernières années.
Sibérie : les incendies qui ravagent la région sont plus importants que tous les autres incendies combinés. Les vagues de chaleur qui balaient le monde depuis plusieurs semaines ont entraîné des conséquences désastreuses dans plusieurs régions, notamment en Grèce, en Turquie ou encore au Canada, où les incendies font rage.
Mais la Sibérie semble être encore plus durement touchée ; cette région a vu plus de 160 000 km² de forêts partir en fumée depuis le début de l’année. Et aujourd’hui, les incendies qui la ravagent sont plus importants que tous les autres incendies de forêts actuels réunis. La fumée des incendies de forêt massifs dans la région de la Sibérie en Russie a atteint le pôle Nord géographique pour la première fois dans l’histoire depuis que les humains enregistrent ces événements, selon la NASA, tandis que les incendies de forêt eux-mêmes sont plus importants que tous les autres incendies de forêt réunis actuellement dans le monde. La NASA a estimé que le nuage de fumée des incendies de forêt mesurait plus de 3200 km d’est en ouest et 4000 km du nord au sud. La catastrophe aura-t-elle lieu ? - Ép. 3/4 - Philosophie de l’écologie.
Merci à Raoul Fladoc (@raoulfladoc) pour son illustration pour Les Chemins de la philosophie.
Il sera bientôt trop tard pour dévier notre trajectoire vouée à l’échec et le temps presse... C’était il y a un an, le 13 novembre 2017, 15 000 scientifiques de 184 pays différents signaient un avertissement à l’humanité. Le Gulf Stream risque de « s’effondrer », selon une étude - Le Point. Les événements de froid extrême en période de réchauffement climatique. Les évènements de températures extrêmes deviennent de plus en plus fréquents.
Intuitivement, chacun comprend que le réchauffement climatique puisse causer des chaleurs intenses, mais le lien avec un froid inhabituellement glaçant est plus difficile à saisir. Une équipe de chercheurs a voulu élucider les mécanismes à la base de ces événements en se basant sur trois d'entre eux. Durant l'hiver 2020-2021, plusieurs records de basses températures ont été battus en Asie de l'Est et en Amérique du Nord. Des poussées d'air froid ont balayé la surface de la Terre, créant des températures et des vents glaciaux notamment en Chine, à Beijing et Tianjin ; des tempêtes de neige ont frappé des régions d'Amérique du Nord. Rapport de l'IPCC : la planète est au bord d'une désastreuse crise climatique sans précédent. Si les gouvernements et entreprises du monde entier ne prennent pas immédiatement des mesures pour abandonner les combustibles fossiles et réduire drastiquement les émissions de gaz à effet de serre, le seuil des 1.5 °C — fixé lors de l’Accord de Paris — sera irrémédiablement dépassé, entraînant des conséquences encore plus désastreuses pour la planète.
De l’élévation du niveau des mers aux incendies géants en passant par l’acidification des océans, ces conséquences déjà constatées aujourd’hui prendront une plus grande ampleur, conduisant la planète dans un précipice climatique dont il ne sera plus possible de s’échapper. Telles sont les conclusions du 6e rapport de l’IPCC, qui sera débattu en novembre par plus de 190 pays lors de la Cop26. L’activité humaine modifie le climat de la Terre d’une manière inégalée depuis des milliers d’années, certains des changements étant désormais inévitables et irréversibles, avertissent les climatologues. Rester sous la barre des 1.5 °C. Giec - Les conséquences du réchauffement climatique encore plus dramatiques que prévu. Le rapport prédit davantage d’incendies de forêts, des pertes au sein de systèmes alimentaires et l’actionnement de « points de non-retour » qui déclencheront une série d’événements irréversibles.
Réchauffement climatique : même la trajectoire à 2 degrés est inatteignable Ce n’est pas une alerte officielle du prestigieux Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), rattaché à l’ONU, mais une fuite de ses documents de travail servant à la préparation du prochain rapport sur le changement climatique que révèle l’AFP. Même si d’ici la publication du rapport, en février 2022, les messages clés évolueront, toujours est-il que la lecture de ces documents fuités présente un certain intérêt. On peut y lire par exemple que l’objectif de limiter le réchauffement climatique à 2, voire 1,5 degré par rapport au début de l’ère industrielle est d’ores et déjà inatteignable, compte tenu du fait que les températures ont déjà augmenté de 1,1 degré en moyenne. Le 'Gulf Stream' sur le point de disparaître, le climat mondial menacé. Plus connu, mais un peu à tort, sous le nom de Gulf Stream, l’Amoc, « Atlantic meridional overturning circulation », (« Circulation méridienne de retournement atlantique » en français), montre des signes d’affaiblissement.
Au point que les chercheurs s’inquiètent désormais qu’il puisse totalement disparaître… ce qui aurait des conséquences catastrophiques sur le climat mondial. L’Amoc : un régulateur de climat dans l’Atlantique Lorsqu’il est représenté dans les cartes géographiques simples, le Gulf Stream ressemble à un fleuve d’eau plus chaude qui circulerait à l’intérieur de l’océan Atlantique. Incendie Dixie Fire en Californie. A world of hurt: 2021 climate disasters raise alarm over food security. Incendies destructeurs et inondations meurtrières frappent simultanément trois continents. En plus des conséquences lentes et progressives du changement climatique, des événements plus rapides — et peut-être plus visibles — se produisent actuellement partout dans le monde.
Des incendies détruisant des milliards de mètres carrés de forêts aux inondations meurtrières faisant des centaines de victimes, le monde connaît une crise climatique sans précédent. Des conditions météorologiques extrêmes frappent le monde entier, illustrant à quel point l’humanité est vulnérable face aux catastrophes naturelles. Certains événements — comme les incendies de forêt qui balaient l’ouest des États-Unis — sont saisonniers, tandis que d’autres ont été une surprise totale. La Sibérie, une des régions les plus froides au monde, brûle sous des feux in...
C’est une des régions les plus froides au monde. Celle où, chaque année, des selfies de touristes aux cils gelés par le froid fleurissent sur les réseaux sociaux et où le jeu le plus viral consiste à jeter de l’eau qui se fige dans l’air en raison de températures atteignant -40 °C en hiver. Mais aujourd’hui la Yakoutie, située au nord-est de la Sibérie, est en feu. Depuis le mois de mai, des incendies sans précédent brûlent la taïga, la forêt boréale qui représente un cinquième de la superficie de la Russie.
Le 26 juillet, l’Organisation météorologique mondiale a posté une photo sur Twitter révélant un immense feu de 800 kilomètres carrés courant sur l’est de la Sibérie. "La région de Yakoutie est connue comme la terre du permafrost.