Environnement : l’ours polaire menacé par la fonte de la banquise. [Science] La fonte des glaces s’accélère depuis trente ans et rejoint les pires scénarios du GIEC. Les scientifiques observent depuis les années 80 que de la quantité de glace diminue progressivement sur Terre.
Ils savent désormais que la fonte s’est accélérée de 65% ces trois dernières décennies. Le phénomène a été mis en avant dans une étude réalisée par l'Université de Leeds et parue dans la revue scientifique The Cryosphere en janvier 2021. Elle est la première à passer en revue la fonte des glaces à l’échelle mondiale. Avec un constat alarmant : "Les calottes glaciaires suivent maintenant les pires scénarios de réchauffement climatique définis par le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat" a alerté Thomas Slater, chercheur à l'Institut des sciences et du climat de l'Université de Leeds. Islande : le réchauffement climatique menace les glaciers. Météo France publie de préoccupantes projections climatiques à horizon 2100.
Faute d'action immédiate, les températures pourraient grimper de près de 4 °C d'ici 2100 en métropole.
Longues sécheresses, canicules, précipitations hivernales et disparition des gelées se profilent à l'horizon. Quoi qu'il arrive, la température va augmenter d'au moins 2,2 °C en France métropolitaine d'ici 2100 mais la hausse pourrait atteindre 3,9 °C si l'on ne régule pas les émissions de gaz à effet de serre. Après un répit en 2020 sur les émissions de CO2, les plans de relance sont la dernière chance de sauver le climat. "On se souviendra de 2020 comme l'année où on est entrés dans un monde du changement climatique car elle sera la plus froide de la prochaine décennie", résume Saleemul Huq, directeur de l’International Centre for Climate Change and Development (ICCD).
Les experts du Giec sont formels : il n’est pas trop tard pour agir mais il faut s’y mettre tout de suite. "Si nous n'agissons pas maintenant, nous allons vers un monde en permanence en gestion de crises", prévient la climatologue Valérie Masson-Delmotte. Pour garder un espoir de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C, il faudrait réduire les émissions de gaz à effet de serre de 7,6 % chaque année de 2020 jusqu'à 2030, précise l'ONU. La quasi-totalité du changement climatique est due aux activités humaines, selon une étude. La quasi-totalité du réchauffement climatique survenu depuis le début de l’ère industrielle a été causée par les activités humaines.
Une étude publiée ce lundi dans la revue Nature climate change estime que les processus naturels sont « négligeables » en la matière. Depuis le milieu du XIXe siècle, la planète a gagné plus de 1°C. Des chercheurs ont voulu déterminer quelle part de ce réchauffement était provoquée par les émissions de gaz à effet de serre des activités humaines et quelle part était liée aux « forçages naturels », des facteurs naturels comme de grosses éruptions volcaniques ou les fluctuations du rayonnement solaire. Des résultats sans équivoque Les scientifiques ont donc passé en revue 13 modèles climatiques différents pour simuler les changements de températures selon trois scénarios.
Climat : vers un réchauffement "catastrophique", alerte l'ONU. Comment éviter une pénurie d'eau dès 2040 à Bordeaux et en Aquitaine ? C'est un des effets du réchauffement climatique.
Dans vingt ans, l'eau de surface sera moins disponible : moins de pluie au bon moment, plus d'évaporation et plus d'habitants dans le sud-ouest. Les scientifiques ont des réponses à apporter dès maintenant. Encore faut-il qu'ils soient écoutés. C'est le combat d'une vie. Alerter sur le réchauffement climatique.
Réchauffement climatique : les conséquences de la fonte du pergélisol en Sibérie. À Batagaika, au nord de la Sibérie, on trouve le plus grand cratère au monde.
Causé par le dégel pergélisol, la terre y est normalement gelée en toute saison depuis des milliers d'années. Dans l'Arctique, "on peut se retrouver dans une situation où il n’y aura plus du tout de banquise, même l’hiver", alerte un chercheur. "Quelles que soient nos émissions de gaz à effet de serre dans les vingt prochaines années, on va perdre au moins une fois la banquise arctique d'ici à 2050.
" Le constat de Martin Vancoppenolle, chercheur CNRS au laboratoire d'océanographie et du climat à Paris, est sans appel. En 2020, la banquise d'été en Arctique s'est réduite à la deuxième superficie la plus petite jamais enregistrée, après 2012, selon des observations satellites révélées lundi 21 septembre par le National Snow and Ice Data Center (article en anglais) aux Etats-Unis. Cette année, le minimum de la banquise estivale a été atteint le 15 septembre, avec 3,74 millions de kilomètres carrés, selon cette institution qui fait référence. Cette taille réduite ne représente que les prémices de ce qui pourrait advenir dans les prochaines décennies, selon Martin Vancoppenolle, joint par franceinfo et auteur d'une étude sur la banquise arctique.
LA CALOTTE GLACIAIRE DU GROENLAND FOND DE MANIÈRE IRRÉVERSIBLE... SAUF SI L'ON AGIT VITE. Réchauffement climatique : un nouveau scénario catastrophe. Une augmentation de 2,3 à 4,5° de la température par rapport à l'ère préindustrielle : c'est ce que prévoit cette étude internationale publiée mercredi 22 juillet par 25 chercheurs.
En cause, le doublement du niveau de CO² dans l'atmosphère d'ici 50 ans du fait de l'activité humaine. L'objectif de l'accord de Paris sur le climat de limiter le réchauffement sous la barre des 2° paraît donc peu probable pour ces chercheurs, détaille Pauline Coiffard, journaliste de France Télévisions, sur le plateau du 23 Heures de franceinfo jeudi 23 juillet. Dans le scénario le plus optimiste, celui qui prévoit une hausse de 2,3° d'ici 50 ans, on ne devrait pas subir de changement majeur. En revanche, dans le scénario le plus pessimiste, celui des 4,5°, les conséquences seraient dramatiques : des vagues de chaleur intolérables, une augmentation du niveau de la mer et enfin une perturbation irréversible des écosystèmes.
La vague de chaleur en Sibérie et la fonte des glaces précoce au Groenland inquiètent les scientifiques. Cette année, les glaces du Groenland ont entamé leur fonte avec deux semaines d'avance sur la médiane habituelle.
A cela s'ajoute une vague de chaleur inhabituelle en Sibérie. Nouvelle alerte climatique. 38°C en Sibérie : record de chaleur dans l’un des points les plus froids de l’hémisphère Nordsans titre. Il fait chaud à Paris… mais aussi en Sibérie.
La petite ville de Verkhoïansk, située au-delà du cercle arctique, à 67° de latitude Nord, connue pour ses températures très basses, a enregistré samedi 20 juin un record de température avec 38°C affiché au thermomètre. "Du jamais vu pour cette latitude", note La Chaîne Météo. Les experts rappellent ainsi qu’en 1882, dans cette zone, le mercure était tombé à -67,8 °C. "Ce qui se passe en Sibérie cette année est tout simplement incroyable", a écrit sur Twitter le météorologue de SBC, Jeff Berardelli. "C’est le genre de température (38 °C en juin, NDR) que nous attendions d’ici 2 100", note-t-il. Likely the hottest temperature ever recorded in the Arctic happened today-100.4 F- What's happening in Siberia this year is nothing short of remarkable.