Les jeunes diplômés touchés de plein fouet par la crise. La crise touche tout le monde, même les jeunes diplômés des meilleures écoles.
Tel est l’enseignement d’une étude menée par Syntec Conseil auprès de 720 jeunes ayant décroché un diplôme bac + 5 durant l’année 2020. La moitié d’entre eux jugent la recherche d’emploi “plus difficile” que pour les promotions précédentes - le taux atteint même 86% pour ceux toujours en recherche. En pratique, seuls 54% d’entre eux avaient trouvé un emploi fin décembre. Ce taux grimpe à 58% pour les mastères scientifiques, à 60% pour les écoles d'ingénieurs et même à 80% pour les meilleures d'entre elles. Cette proportion est seulement de 49% pour les diplômés d’école de commerce et de mastères universitaires en éco-gestion/Sciences po/Droit/SHS/Lettres-langues.
. ⋙ A lire aussi - Emploi des jeunes : le nombre d'embauches a baissé de plus de 14% en 2020 Mais ce n'est pas tout. Nos jeunes diplômés ont aussi dû en rabattre sur les prétentions salariales. Autre sacrifice : la localisation. Neuf mois après le confinement, une baisse historique des naissances en France. Au printemps 2020, les romantiques pronostiquaient un « baby-boom » dans la foulée du premier confinement national.
Ces longues journées passées sous le même toit n’allaient-elles pas rapprocher les cœurs et les corps, stimulant les désirs d’enfants ? Un an plus tard, les faits donnent plutôt raison aux pessimistes : la natalité est en chute libre en France, sur fond de morosité ambiante, selon les données publiées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), jeudi 25 février. Lire aussi Natalité : vers la fin de l’exception française Seulement 53 900 bébés sont nés dans le pays en janvier, contre 62 180 au cours du même mois un an plus tôt, soit 13 % de moins. « D’autres solutions que l’annulation de la dette existent pour garantir un financement stable et pérenne »
Tribune.
Alors que la sortie de la crise sanitaire n’est pas en vue, la petite musique de l’austérité commence à se faire entendre. L’Etat s’est porté au chevet d’une économie entravée par les restrictions sanitaires, mais, selon certains, il faudrait déjà rembourser la dette nouvellement contractée par des coupes dans les retraites et les services publics, ainsi que par des hausses d’impôts pour le plus grand nombre. Rien ne serait plus mortifère. La stratégie « zéro Covid » Covid-19 : face à la hausse du prix des matières premières, les industriels s'inquiètent. Hausses de prix, délais de livraison allongés, pénuries...
Les industriels tirent le signal d'alarme face à la situation sur les marchés des matières premières, de l'acier au plastique. "On a un tissu d'entreprises, de PME, globalement en assez bonne forme, pour certaines avec un beau carnet de commandes, (...) avec une trésorerie tout à fait saine, et qui vont être obligées de fermer parce qu'elles n'auront plus de quoi travailler", s'inquiète Philippe Contet, directeur général de la Fédération des industries mécaniques (FIM), mardi 23 février. En cause, la hausse des prix des produits métallurgiques depuis quelques mois et des délais d'approvisionnement allongés. Les chiffres de Renault sont dans le rouge foncé, à cause de la crise sanitaire et, surtout, de sa dépendance à Nissan. Une nouvelle claque pour Renault… Et une preuve supplémentaire que la crise de 2020 n’a rien de comparable dans l’histoire économique récente.
Le groupe au losange a annoncé vendredi 19 février une perte de 8 milliards d’euros en 2020, pour un chiffre d’affaires de 43,5 milliards en recul de 21,7 %. Renault avait annoncé un mois plus tôt un plongeon de ses ventes de 21,3 % l’an dernier, avec moins de trois millions de véhicules vendus sur un marché automobile en chute libre. C’est inédit.
Cyberattaques : Emmanuel Macron promet un plan de 1 milliard d’euros après le piratage de deux hôpitaux. Après les cyberattaques qui ont ramené deux hôpitaux au « tout papier » en France ces derniers jours, Emmanuel Macron a confirmé, jeudi 18 février, un plan de 1 milliard d’euros pour renforcer la cybersécurité des systèmes sensibles.
Le chef de l’Etat a écouté pendant une heure jeudi matin, en visioconférence, médecins et cadres des hôpitaux de Dax et de Villefranche-sur-Saône lui raconter comment des pirates informatiques ont entièrement paralysé leur établissement les 8 et 15 février. Dossiers des patients, téléphonie, appareils chirurgicaux, gestion des médicaments, rendez-vous, affectation des lits et des médecins… tout a été bloqué.
Notes écrites, tableaux de services faits à la main et cahiers de rendez-vous ont tant bien que mal pris le relais, mais des opérations ont été déprogrammées et des patients envoyés dans d’autres hôpitaux. Voir aussi notre dossier : Attaques aux rançongiciels : la déferlante Le Monde avec AFP. Pourquoi il ne faut pas se réjouir des bons chiffres du chômage. Décidément, rien n’est simple au royaume des statistiques consacrées à l’emploi.
Jugé « obsolète », le projet de nouveau terminal à l’aéroport de Roissy abandonné par le gouvernement. Les grands projets aéroportuaires ont du plomb dans l’aile.
Trois ans après l’arrêt de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique), le projet de construction d’un quatrième terminal à l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, le T4, est lui aussi abandonné. Le déficit du commerce extérieur s’est creusé de 7,3 milliards d’euros en 2020. Par gros temps pour le tourisme et les déplacements, il ne fait pas bon vendre des avions ou des voitures au reste du monde.
Victime de sa spécialisation sectorielle, l’économie française ne verra pas, en 2020, la résorption de son déficit commercial, sa bête noire depuis des décennies. Il s’est même plutôt aggravé, pour atteindre 65,2 milliards d’euros, soit 7,3 milliards de plus qu’en 2019, selon les chiffres des douanes publiés vendredi 5 février. La pandémie de Covid-19 creuse l’écart économique entre le sud et le nord de l’Europe. C’est le symbole du luxe à l’italienne.
Le « quadrilatère d’or » au centre de Milan, la capitale de la mode et du design, concentre un florilège de bijouteries haut de gamme, boutiques made in Italy et grands noms du chic – Gucci, Prada, Versace. « Nos clients sont des touristes internationaux ou de passage pour affaires, leur ticket moyen dans nos boutiques dépasse les 2 000 euros », se targue Guglielmo Miani, le président de MonteNapoleone District, l’association qui regroupe les 150 marques du quartier.
Mais depuis le début de la pandémie, à l’exception du rebond de l’été, les rues du quadrilatère sont presque désertes. D’après le cabinet Deloitte, le nombre de visiteurs y transitant a chuté de 8 à 3,4 millions entre 2019 et 2020. Et les touristes chinois ont disparu. « C’est une grosse perte pour Milan », se désole M. Miani. Christine Lagarde juge « inenvisageable » l’annulation de la dette Covid-19. L’annulation de la dette Covid-19 est « inenvisageable » et serait « une violation du traité européen qui interdit strictement le financement monétaire des Etats », a souligné, dans le Journal du dimanche du 7 février, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde. « Cette règle constitue l’un des piliers fondamentaux de l’euro, a expliqué Christine Lagarde dans l’hebdomadaire français. Si l’énergie dépensée à réclamer une annulation de la dette par la BCE était consacrée à un débat sur l’utilisation de cette dette, ce serait beaucoup plus utile !
A quoi sera affectée la dépense publique ? Sur quels secteurs d’avenir investir ? Voilà le sujet essentiel aujourd’hui. » Article réservé à nos abonnés Lire aussi Surenchère politique autour de la dette Covid Plus de 100 économistes ont lancé, vendredi, un appel à annuler les dettes publiques détenues par la BCE pour faciliter la reconstruction sociale et écologique après la pandémie de Covid-19. « Lever, travail, coucher : j’ai l’impression de revivre la même journée sans fin » : la grande déprime des Français face à la crise. Le plus dur, ce sont les nuits. Celles où il se réveille et cogite, sans pouvoir se rendormir. Où il cherche des solutions, longuement, pour mieux passer la crise. « La tête est trop pleine : mon sommeil en pâtit, la fatigue s’accumule », confie-t-il. Covid-19 : en zone euro, une chute historique du PIB de 6,8 % en 2020.
Les statistiques étaient attendues, mais elles n’en demeurent pas moins historiques. Sur l’ensemble de l’année 2020, le produit intérieur brut (PIB) a chuté de 6,8 % en zone euro, selon les données publiées par Eurostat, mardi 2 février. Il s’agit, de loin, de la pire année économique de l’histoire contemporaine. En comparaison, la récession de 2009 avait vu le PIB reculer d’environ 3,7 %. Article réservé à nos abonnés Lire aussi Le PIB européen ne retrouvera son niveau d’avant-Covid qu’à la fin de 2022 Ces statistiques masquent une année en forme de montagnes russes : une baisse spectaculaire au deuxième trimestre (– 11,7 %), un rebond tout aussi spectaculaire au troisième trimestre (+ 12,4 %) et une légère rechute au quatrième trimestre (– 0,7 %).
« Perdre son travail en période de crise, c’est encore plus angoissant » : le long cheminement des licenciés vers le retour à l’emploi. La lettre redoutée est arrivée dans la matinée, ce mercredi 27 janvier. Un courrier avec accusé de réception informant Olivier, 57 ans, directeur commercial dans une industrie aéronautique des Ardennes, de son licenciement économique, comme sept de ses collègues. « Ça n’est pas une surprise », confie-t-il.
Il s’y préparait depuis l’annonce, en décembre 2020, et son entretien préalable du 5 janvier. « Mais c’est violent ! Et injuste : si mon entreprise a vu chuter ses résultats en 2020, elle n’a jamais perdu d’argent. Le gouvernement dévoile un plan de 3,3 milliards d’euros en faveur des quartiers populaires. C’est le geste « social » que les acteurs de terrain, les élus et les associatifs œuvrant dans les quartiers populaires attendaient depuis près de trois ans. Vendredi 29 janvier, à Grigny (Essonne), dans le cadre d’un comité interministériel à la ville (CIV), le premier ministre, Jean Castex, doit annoncer une enveloppe de 3,3 milliards d’euros destinés à financer une série d’actions en faveur des habitants des territoires urbains fragiles.
Education, sécurité, emploi et insertion, sport, logement, santé… Au-delà du milliard d’euros déjà alloué dans le cadre du plan de relance (soit 1 % des 100 milliards), 2,3 milliards d’euros supplémentaires seront attribués à ces quartiers, « avec des mesures concrètes, financées et applicables immédiatement », promet-on à Matignon, qui évoque une « mobilisation générale ». En sus, 2 milliards d’euros vont être ajoutés aux 10 milliards déjà prévus pour le second nouveau programme national de renouvellement urbain (NPNRU).
Récession massive en France en 2020, avec une chute de 8,3 % du PIB. On n’avait pas vu ça depuis la seconde guerre mondiale. Affaire Gamestop : les fonds spéculatifs pris à leur propre jeu par les boursicoteurs américains. Affaire GameStop : la victoire des petits boursicoteurs contre les gros spéculateurs. Coup de chaud pour les hedge funds sur les places boursières ! En 2020, les Etats-Unis ont traversé la pire récession depuis 1946. Comment l’Allemagne s’est convertie à la politique industrielle. En Allemagne, un tabou se lève sur la dette et crée un tollé chez certains dirigeants politiques. Il est des sujets, en Allemagne, qui peuvent très vite enflammer le débat politique.
Covid-19 : pour les entreprises françaises, la délicate sortie du coma artificiel. Covid-19 : plombé par la pandémie, le déficit de l’Etat a doublé en 2020. SNCF : le nombre de voyageurs a plongé de 42 % en 2020. Le soutien de l’Etat permet de retarder la vague des faillites d’entreprises en France. « Il y a quelques mois, j’avais prédit un tsunami de défaillances. Le soutien de l’Etat permet de retarder la vague des faillites d’entreprises en France. Croissance, chômage, dette, inégalités : en 2021, une reprise à haut risque en Europe. Une folle année 2020 sur les marchés financiers, entre dégringolades et rebonds spectaculaires. Chômage partiel, confinement, inégalités… les maux de la crise en dix mots.
« Quoi qu’il en coûte » : une doctrine de crise au sommet de l’Etat. Pourquoi l’inflation devrait rester modérée en 2021 malgré la reprise économique. Annuler la dette publique : le ton monte entre les économistes. Donald Trump rejette le plan de soutien à l’économie américaine, qu’il juge « honteux » Un nouveau plan de soutien à l’économie approuvé aux Etats-Unis. En Allemagne, le retour du confinement diffère la reprise de l’économie. A travers l’Europe, les nouveaux confinements font replonger l’économie. Un ballon d’oxygène de 4 milliards d’euros pour la SNCF. Du producteur au consommateur, le circuit court revient dans la course. L’Insee ne voit pas de retour au niveau d’avant-crise avant mi-2021. Baisse record de 7 % des émissions de CO2 en 2020 liée au Covid-19. Covid-19 : le jour de carence supprimé pour les fonctionnaires.
Divergences entre les ministres sur la réforme des retraites. La France frappée par la vague des licenciements. En France, l’activité se contractera de 9 % en 2020, maintient l’Insee. « Les gens s’en foutent de nous » : éboueurs, livreurs, , manutentionnaires, caissières et tous les oubliés de la crise. Jean Castex promet 1 milliard d’euros aux quartiers populaires. Entre les relocalisations et les fermetures de sites, l’industrie française sur un fil. Le Royaume-Uni veut muscler son budget de défense.
Confinement : Amazon France accepte de reporter le « Black Friday » au 4 décembre. Un confinement qui « fonctionne » sur le plan économique, selon Bruno Le Maire. La fonction publique, un horizon qui n’attire plus la jeunesse. « La cantine ou le loyer ? » : des familles pauvres face à des « choix impossibles », déplore le Secours catholique. Bridgestone va fermer son usine de Béthune, qui emploie 863 personnes. Anne Hidalgo souhaite relever plusieurs taxes pour boucler le budget de Paris. L’impact du confinement sur l’économie est trois fois moindre qu’au printemps. Thread by @dav_cayla on Thread Reader App – Thread Reader App.
Automobile : la grande peur d’un nouvel effondrement. Confinement et économie : huit graphiques qui montrent l’onde de choc depuis mars. Le nouveau confinement va creuser le déficit public français qui devrait s’établir à 11,3 % du PIB en 2020. Le redémarrage de l’Asie insuffle de l’espoir à l’aéronautique. Les Français ont cessé d’épargner comme au temps du confinement. Les deux tiers de l’épargne accumulée depuis le confinement sont détenus par les 20 % des Français les plus aisés. Les trompe-l’œil du plan de relance. Pourquoi le plan de relance en France ne sera pas vraiment de 100 milliards d’euros en 2021 et 2022. Plan de relance : la majorité dépose un amendement « light » sur les contreparties aux entreprises. Covid-19 : la deuxième vague submerge la reprise économique. Le Covid-19 a entraîné un triplement du déficit budgétaire américain qui dépasse les 3 000 milliards de dollars. Retraites : un déficit légèrement supérieur à 25 milliards d’euros en 2020.
Covid-19 : la France jugée en « position intermédiaire » dans sa gestion de la crise sanitaire. Vacances de Toussaint : les Français incités à partir malgré le Covid-19. Etats-Unis : Donald Trump interrompt les négociations sur un nouveau plan de soutien à l’économie. « La dette, c’est de l’investissement » : comment le gouvernement français se convertit à la dépense. Covid-19 : la crise sanitaire a fait basculer un million de Françaises et de Français dans la pauvreté. La reprise de l’économie française s’étiole et l’avenir reste incertain. Le chômage partiel indemnisé à 100 % sera prolongé jusqu’à la fin de l’année pour tous les « secteurs protégés » « Confus », « injuste » ou qui « manque sa cible » : les oppositions peu convaincues par le budget 2021. L’hôtellerie française face « au plus grand plan social de son histoire »
Plans sociaux : l’exécutif sous pression. En Asie et en Australie, le succès étonnant des vols direction nulle part. Salaires 2021 : « Une rupture qui n’épargnera quasiment personne » Bridgestone annonce la fermeture de son usine de Béthune qui emploie 863 personnes. Entretien exclusif : "Mon plan de relance", par Arnaud Montebourg. Fermetures de classes pour Covid-19 : les salariés du privé pourront bénéficier du chômage partiel.
Covid-19 : l’Etat va financer le sauvetage des transports publics d’Ile-de-France. Droit du travail : la CFDT craint de nouveaux reculs. Aides aux entreprises : le débat monte sur l’absence de contreparties aux milliards du plan de relance. Plan de relance économique : « Vouloir copier l’Allemagne est une marque de peu d’ambition » Aides aux entreprises : le débat monte sur l’absence de contreparties aux milliards du plan de relance. Plan de relance économique : « Vouloir copier l’Allemagne est une marque de peu d’ambition » L’économie américaine soutenue par la Fed et le succès des entreprises numériques. Plan de relance : comment se répartissent les 30 milliards pour la transition écologique. Comment l’Europe tente de sauver son économie. « C’est peut-être la fin de nos activités » : la dynamique associative brisée par la crise sanitaire.
Un «plan de relance» en trompe-l’œil - Page 2. L'euro dans le piège de la déflation. La pandémie de Covid-19 plonge l’économie mondiale dans une récession record. Bus, métros, tramways..., le transport public en difficulté. Masque obligatoire en entreprise : Elisabeth Borne évoque des exceptions de « bon sens » Jean Castex annonce un soutien de 165 millions d’euros à la création cinématographique.