Untitled. Le ralentissement économique en quatre graphiques. Il faudra attendre des mois, sans doute même davantage, pour connaître précisément les dégâts économiques que le Covid-19 laissera derrière lui.
Mais depuis le début du confinement, l’Insee s’efforce, avec ses différents indicateurs, de donner un premier aperçu des conséquences immédiates de la mise sur pause de l’activité en France. Les données publiées ce jeudi par l’Institut statistique national de la statistique sur la consommation des ménages sont à ce titre édifiantes, alors qu’elles ne portent que sur mars, un mois confiné à moitié seulement.
Suffisant pour voir les dépenses de consommation des ménages français chuter de 17,9% par rapport au mois précédent, de 18,1% par rapport à mars 2019 : jamais l’Insee n’avait mesuré une telle chute de cet indicateur depuis son lancement, en 1980. Dans le détail, ce sont évidemment les biens fabriqués (-43,1% par rapport à mars 2019) qui chutent le plus spectaculairement. L’impact économique du second confinement est trois fois moindre que celui du premier.
Si, d’un point de vue sanitaire, « il est trop tôt pour juger de l’effet du reconfinement », a estimé dimanche Olivier Véran sur France Inter, Franceinfo et dans Le Monde, côté économique, les premiers chiffres montrent que son impact est nettement moins violent.
En novembre, l’activité devrait reculer de 12 %, selon l’enquête de conjoncture menée par la Banque de France et publiée lundi 9 novembre, tandis qu’elle avait plongé de 31 % en avril. Cette enquête, menée auprès de 8 500 chefs d’entreprise, a démarré le 28 octobre, soit deux jours avant l’entrée en vigueur du deuxième confinement. L’essentiel des réponses étant parvenu après le 30 octobre, elle constitue « la première mesure de l’appréciation par les chefs d’entreprise de l’effet du confinement », souligne l’institution. Le maintien de l’activité des services publics et des établissements scolaires joue un rôle significatif, pour un quart environ de l’écart entre les deux confinements.
Les petits commerces s’adaptent : « Amazon, nous voilà ! » Depuis quelques mois, la boutique de vêtements Hypnotik à Vichy (Allier) est sortie de sa torpeur.
Ses propriétaires, Foudil et Julie Meddahi, ne se contentent plus de vendre leurs robes, baskets et blousons entre leurs quatre murs : ils ont décidé de faire exister leur magasin sur internet. D’un côté, une plateforme municipale, « Ma ville mon shopping », filiale de La Poste, leur permet de vendre leurs produits en ligne au milieu d’autres boutiques de Vichy, avec encaissement, facturation, « click and collect » et livraisons. De l’autre, Facebook leur offre une vitrine vivante : chaque dimanche à 20h30, Julie y défile sur fond de musique R&B, portant tour à tour une « jolie robe bordeaux à 39 €, on l’a en tailles S, M et L », « une magnifique tunique blush S, M ou L à 35 euros… Ça vous dit les filles ?
» . « On l’a démarré deux semaines avant la fin du premier confinement et on n’a pas arrêté depuis. L’entrepreneur, par ailleurs élu de Vichy en charge de l’animation commercial. Comprendre le marché des quotas d'émission - Assistance ... Un progrès technique endogène. Les facteurs de croissance : le progrès technique - Économie - digiSchool. Tout sur le développement durable. Les objectifs de développement durable (ODD) Pour toute structure ou individu qui souhaite sensibiliser à l’Agenda 2030 et intégrer les objectifs de développement durable dans une action (projet, politique…), une boîte à outils !
A l'initiative du ministère, ces outils ont été élaborés avec des collectivités, élus et techniciens, des accompagnants des territoires, des services de l'État et des établissements et entreprises publics. Deux livrets : Sensibiliser et intégrer les objectifs de développement durable dans un projet Comment convaincre des collègues, élus, partenaires et intégrer les objectifs de développement durable dans les actions ? Progrès technique innovation invention. Ce que coûterait à l'économie et aux finances publiques un troisième confinement. Selon les évaluations de Bercy, un nouveau confinement strict causerait une perte d'activité de 18%, contre 10% pour un reconfinement a minima.
La contraction atteindrait 13% en cas de confinement calqué sur celui de novembre dernier. Un troisième confinement pourrait entraîner une perte d'activité entre 10% et 18% selon le degré de contrainte qui serait appliqué aux Français et aux entreprises, selon une évaluation du ministère de l'Economie. "Le confinement ne peut être que la toute dernière mesure quand toutes les autres ont été essayées", a estimé ce mercredi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire sur France Culture, en évoquant l'impact d'un troisième confinement. Selon l'évaluation de Bercy, dévoilée par Le Parisien et confirmée à l'AFP par le ministère, un confinement a minima, incluant une fermeture des collèges et lycées et des restaurants d'entreprises, entraînerait une perte d'activité de 10% par rapport au niveau d'avant-crise. -8% actuellement.