La France a connu une récession massive en 2020 avec une chute de 8,3% du PIB sur l'année, selon une première estimation de l'Insee. C'est du jamais-vu depuis la création de l'Insee en 1946.
L'économie française a subi une récession massive en 2020 sous le coup de l'épidémie de Covid-19, avec une chute du produit intérieur brut (PIB) de 8,3%, selon une première estimation publiée vendredi 29 janvier par l'institut de la statistique. Toutefois, cette chute n'est pas aussi mauvaise que ce qu'anticipait l'Insee. Ce dernier prévoyait en effet un plongeon du PIB d'environ 9%, mais l'économie française a mieux résisté au deuxième confinement à l'automne, avec un recul du PIB de 1,3% sur le seul dernier trimestre, pénalisé surtout par la chute de la consommation des ménages tandis que l'investissement et le commerce extérieur se sont redressés. Le gouvernement tablait, lui, sur une chute du PIB de 11% en 2020, même si le ministre de l'Economie reconnaissait qu'il s'agissait d'une prévision prudente.
Diaporama ECO 1.4 La conjoncture économique. Note de conjoncture octobre 2020. DIRECT. Confinement : la France prévoit désormais une récession de 11% en 2020. Retrouvez ici l'intégralité de notre live #CONFINEMENT 10h36 : Bonjour @Baba Silver.
Les déplacements pour se rendre au travail sont autorisés, quelque soit le moyen de transport utilisé et quelque soit la distance. Pensez-bien à vous munir d'un justificatif de votre employeur. 10h36 : Bonjour Valentine et bonjour à toute l'équipe qui fait un travail formidable.Je retente ma question, j'imagine que vous êtes un peu noyé sous le flot de messages.Donc, dans le cadre de mon déplacement quotidien pour me rendre sur mon lieu de travail, est-il possible d'utiliser un vélo ? J'ai une dizaine de kilomètres à parcourir et j'aimerais savoir si c'est toléré ? 10h36 : Bonjour @Pascale. 10h36 : Bonjour. 10h36 : Bonjour @Employeuradomicile. 10h36 : Bonjour, avec le confinement, est ce que les employés de maison (femme de ménage) peuvent continuer à exercer ? 10h25 : "Pourquoi nous priver du meilleur bataillon pour nous permettre d'affronter l'obscurantisme ?
" 10h21 : Bonjour @ChercheuseActive. Si on vous dit que la reprise est là... En ce début d'année, la petite musique que l'on entend beaucoup, c'est... ça repart, ça va mieux, 10 ans après la crise financière, ses effets néfastes sont derrière nous.
Mais qu'en est-il vraiment? Et comment savoir? Pour dire que ça va mieux aujourd'hui, et mieux encore demain, on s'appuie généralement sur les tendances macro-économiques, et notamment les prévisions de croissance. Or pour 2018, elles sont revues à la hausse, et c'est une tendance générale. Cette semaine, la banque de France a relevé sa prévision de croissance du PIB pour la France: ce devrait être 1.9% au lieu d'1.8% en 2018.
Au niveau planétaire, la Banque Mondiale voit la production mondiale croitre de 3.1% en 2018. 2.3% dans les économies avancées, et 4.3% dans les économies émergentes. La reprise de l’économie française s’étiole et l’avenir reste incertain. C’est dans un climat de double incertitude – incertitude sur l’évolution de l’épidémie elle-même et incertitude sur l’évolution des restrictions sanitaires – que les experts de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) ont livré, mardi 6 octobre, leurs analyses trimestrielles sur la conjoncture économique.
Une prévision assortie de tous les conditionnels de rigueur, compte tenu du caractère extrêmement évolutif de la situation, mais qui repose sur un constat bien réel celui-là : la reprise s’étiole au fur et à mesure que le Covid-19 se propage, et tous les espoirs d’une reprise plus rapide que prévu se sont envolés. Au troisième trimestre, l’activité économique se situe en retrait de 5 % par rapport à son niveau d’avant-crise, certes en « vif rebond » par rapport au point bas atteint durant le confinement, où le recul était d’environ 30 %.
Point de conjoncture. Projections macroéconomiques France - Blot 2019. Point de conjoncture du 8 septembre – Présentation − Points de conjoncture 2020. Le déconfinement a permis le rebond relativement rapide d’une partie de l’activité économique Les comptes nationaux du deuxième trimestre 2020 ont mis en évidence, dans nombre de pays, la rudesse du choc économique lié à la situation sanitaire.
Pour autant, sans le minimiser, les données collectées depuis le début du déconfinement montrent à quel rythme et à quel degré l’économie récupère de ce choc. Ainsi, l’économie française aurait fonctionné en août à environ 95 % de son niveau d’avantcrise. C’est-à-dire qu’elle aurait déjà comblé les cinq sixièmes de l’écart d’une trentaine de points de PIB qui la séparait, au creux du confinement, de son niveau d’avant-crise. Car ce qui est inédit, c’est certes l’ampleur du choc déclenché par la crise sanitaire, mais aussi le caractère massif des politiques publiques mises en oeuvre pour contrer ses effets économiques, immédiats ou de plus long terme.
Pendant le confinement, les revenus des ménages ont beaucoup moins chuté que l’activité 1. L’OCDE prévient que la reprise de l’économie mondiale sera lente. Les incertitudes liées à la propagation de la pandémie de Covid-19 vont peser durablement sur la croissance mondiale et compliquer la reprise.
Dans ses prévisions publiées mercredi 16 septembre, l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) revoit certes légèrement à la hausse ses prévisions pour 2020, mais s’inquiète des « coûts à long terme de la pandémie » et ne prévoit pas de retour à la normale au moins avant la fin 2021. Le produit intérieur brut (PIB) mondial devrait se contracter de 4,5 % en 2020, avant de rebondir de 5 % en 2021. Après un redémarrage rapide suivant les périodes de confinement du début de l’année, « le rythme de la reprise mondiale a perdu de son élan pendant l’été », constate l’institution située à Paris, qui fonde son analyse sur plusieurs indicateurs, dont la production industrielle, les commandes passées aux entreprises ou le nombre d’heures travaillées. La reprise prend des trajectoires différentes, selon les pays.
L'économie française devrait reculer de 8,7% cette année, un peu moins durement que prévu, selon la Banque de France. Prévisionniste : un métier d'avenir ? - Ép. 1/3 - L’éco dans une boule de cristal. Les économies française et européenne à l’épreuve de la Covid-19. B) Les ripostes ont été fortes, convergentes et bien ciblées Le bouclier protecteur de la politique budgétaire française a mis en place l’un des dispositifs les plus généreux d’Europe, avec notamment le succès des PGE (prêts garantis par l’État) et l’indemnisation élevée du chômage partiel.
La réponse monétaire a été massive et immédiate.La BCE a été parmi les pionnières. Dès le 12 mars puis le 18 mars et le 4 juin 2020, les gouverneurs des banques centrales de la zone euro se sont mis d’accord pour fournir des liquidités abondantes à très bas prix aux banques sous forme de prêts ciblés (jusqu’à 3000 milliards d’euros), et d’achats d’actifs à court et moyen terme (1350 milliards d’euros). Les banques sont ainsi assurées de pouvoir financer les ménages et les entreprises. Autopsie de la panne de l'Allemagne. Habituée à être la locomotive de la zone euro, l’économie allemande est devenue depuis début 2018 l’un de ses derniers wagons : sa croissance est devenue plus faible que celles de ses voisins et la prévision pour 2019 ressort à un maigre 0,7% contre 1,3% pour le reste de la zone euro.
Ce décrochage n’est pas conjoncturel, mais plutôt le signe précurseur de la fin d’un modèle. Un modèle entièrement tourné vers l’insertion de l’industrie manufacturière allemande dans les grandes chaines de production mondialisées, un modèle basé sur le « tout-export » mais aussi un certain cynisme vis-à-vis des partenaires européens qui ont été vidés en partie de leur substrat industriel.
Une violente rupture industrielle. Les risques internationaux s’accentuent ; la croissance française résiste - Point de conjoncture. L'essentiel de la Note de conjoncture de juin 2019 en 2 minutes. L'accumulation inquiétante des périls économiques dans le monde. Après la pause estivale il est temps de remettre les pendules à l’heure.
Sur fond de guerre commerciale, les risques de récession globale ont pris de l’ampleur cet été, notamment du côté des pays émergents. Déjà mal en point, l’Amérique Latine est désormais plombée par une nouvelle crise argentine. Le lourd échec électoral du président Mauricio Macri a entrainé un phénoménal krach monétaire et financier.