Politique culturelle française. La politique culturelle française regroupe les actions gouvernementales, administratives et territoriales, orientées vers un enjeu culturel.
Le constat d'une exception française[modifier | modifier le code] Siège du Ministère de la Culture, au Palais-Royal, symbole du volontarisme culturel de l'État. Selon Jean-Michel Djian, « la politique culturelle est une invention française », née « d'une préoccupation constante des pouvoirs monarchiques, impériaux ou républicains d'accaparer, au nom d'une mystique nationale, la protection d'un patrimoine artistique et par extension d'encourager ce qui le deviendra »[1]. La politique culturelle française se distingue en effet par sa longue histoire, la forte présence de l'État, et la continuité des institutions au fil des siècles. « Ni la volonté politique, ni les moyens financiers, ni l'armature administrative », souligne Jacques Rigaud, n'atteignent un tel niveau dans aucun autre pays[2].
Une spécificité historique[modifier | modifier le code] La culture générale en fiches de lecture: Alain Finkielkraut, La défaite de la pensée (1987) L'auteur Alain Finkielkraut est un philosophe, écrivain et essayiste français né à Paris le 30 juin 1949.
Il a principalement écrit sur la question juive, sur la critique de la modernité mais également sur la question de l'école en France. La publication de La défaite de la pensée en 1987 marque un tournant dans son œuvre et le début d'une critique profonde de la « barbarie du monde moderne », qui s'inscrit dans le droit fil de Hannah Arendt à laquelle il ne cesse de se référer. L’ouvrage. Culture : vers une crise durable ? Les politiques culturelles doivent-elles évoluer ?
C’est par un « oui » franc que répond Véronique Balbo-Bonneval, présidente de la Fédération nationale des associations de directeurs des affaires culturelles (Fnadac). Il faut désormais penser la dimension culturelle d’un projet de territoire, donc non seulement le service public minimum, à savoir l’enseignement, la diffusion des savoirs et le soutien à la création, mais aussi la dimension culturelle de l’aménagement du territoire, de la politique éducative, sociale ou encore du développement économique. « Actuellement, cette approche n’est pas encore pensée en amont des différentes politiques publiques », regrette-t-elle. Et d’ajouter : « Il faut savoir prendre en compte l’écosystème qui permet à la mission de service public d’être rendue ». « Or, la culture, c’est tout ce qui nous relie, considère Florian Salazar-Martin, président de la Fédération nationale des collectivités territoriales pour la culture (FNCC). Témoignages :
Garantir la pérennité des politiques culturelles. En dehors de quelques compétences obligatoires, comme la création et la gestion des bibliothèques de prêt pour les départements, ou l’inventaire général du patrimoine culturel pour les régions, l’intervention des collectivités dans le domaine culturel a longtemps reposé sur la clause générale de compétence.
L’existence de cette clause est cependant remise en cause pour les départements et les régions dans le cadre du projet de loi portant Nouvelle organisation territoriale de la République (NOTRe), qui prévoit d’ailleurs une clause de compétence partagée pour la culture, dans son article 28. Une protection contre les coupes budgétaires ? Mais alors qu’un consensus semble régner entre collectivités autour du maintien des investissements dans la culture, les moyens pour y parvenir diffèrent. Une compétence obligatoire, c’est faire en sorte que chaque collectivité développe un projet culturel sur son territoire, en lien avec les autres niveaux.
Responsabilité partagée Témoignages : « Il faut parler projet avant de parler budget » Jean-Pierre Saez, directeur de l’Observatoire des politiques culturelles Est-ce que l’on peut réellement constater une baisse de l’investissement des collectivités dans leurs politiques culturelles ?
La crise des finances publiques frappe très directement les activités artistiques et culturelles comme le révèlent les informations qui remontent du terrain. Un certain nombre de collectivités ont baissé drastiquement, voire supprimé, leurs subventions pour des festivals, des théâtres, des lieux d’exposition, des orchestres. La carte nationale est assez touchée par un mouvement général de réduction de l’effort public pour la culture. Ajoutons à cela que des municipalités nouvellement élues n’ont pas hésité à remettre en cause leur soutien à des activités artistiques pour des raisons strictement idéologiques, le tout encadré par un discours aux forts accents populistes.
Le paradigme gestionnaire gagne du terrain au détriment d’un grand dessein pour la culture. Oui, bien sûr. Droits culturels : « La France va devoir respecter ses engagements internationaux » Pourquoi considérez-vous que l’enjeu culturel est impensé par les pouvoirs publics français ?
Depuis les lois de décentralisation, le législateur et le gouvernement n’ont jamais défini ce que l’on appelle culture. Cette question n’a jamais été mise sur la place publique. Le législateur fait une loi sur la culture mais se garde bien de dire ce que c’est. Chacun porte sa définition avec lui. La politique culturelle en France. Livre et écrit. Culturethèque - Culturethèque - Votre Bibliothèque numérique. Bureau international de l'Edition française. Diplomatie culturelle. Livre et lecture en Nord - Pas-de-Calais - Drac Nord-Pas-de-Calais - Picardie. Livre et lecture Le conseiller pour le livre et la lecture met en œuvre à l’échelon régional la politique de l’Etat dans un domaine dont les collectivités territoriales sont aussi - notamment en ce qui concerne les bibliothèques - des acteurs majeurs.
Cette politique dont les enjeux culturels, éducatifs, sociaux sont essentiels pour la collectivité repose sur une conviction : chaque partenaire - auteur, éditeur, diffuseur, libraire, bibliothécaire - est un maillon d’une chaîne du livre dont la cohésion est essentielle pour le dynamisme et le développement de la filière. Ministère. Pellerin a présenté son grand projet de loi de politique culturelle pour la France. La ministre de la Culture Fleur Pellerin a présenté mercredi en Conseil des ministres son projet de loi sur la "liberté de création, architecture et patrimoine".
Il s'agit de 23 mesures réparties sur deux volets : "la liberté de création et création artistique" et "la protection du patrimoine et promotion de l’architecture". Décryptage de la prochaine grande loi de politique culturelle française. La ministre de la Culture et de la Communication, Fleur Pellerin, a présenté mercredi en Conseil des ministres, le projet de loi relatif à la liberté de création, à l’architecture et au patrimoine. Le texte est loin d’être complètement novateur rue de Valois puisqu’avant d’être élargi à l’ensemble du secteur culturel, l’ex-ministre Aurélie Filippetti l’avait défendu à son époque sous la forme de deux dossiers distincts. L'éducation artistique et culturelle : une priorité pour la jeunesse. L'éducation artistique et culturelle au service de la citoyenneté Dans le cadre de la mise en œuvre du Comité interministériel à l’égalité et à la citoyenneté du 6 mars 2015, le ministère de la Culture et de la Communication a engagé une action déterminée atour d'axes structurants qui visent à favoriser l'exercice de la citoyenneté et le vivre ensemble.
Mettre la culture au service de la citoyenneté et des valeurs républicaines Le Gouvernement a d’ores et déjà engagé plusieurs actions : lancement de l’appel à projet national pour le développement des médias de proximité, signature d’une convention pour le développement du service civique dans le secteur culturel, lancement de l’appel à projet national pour favoriser la maîtrise et la pratique du français par les actions culturelles. Le nouveau plan national pour la rentrée 2015 est lancé Avec @najatvb, les recteurs et les DRAC ce matin: un ambition et une feuille de route communes pour l'art, la culture et l'éducation ! Fleur Pellerin.