L’environnement et l’interdisciplinarité en débat. 1Le 17 mars 2005 se déroulait à Arras, sur l’initiative de deux laboratoires de l’Université d’Artois spécialisés respectivement en géographie et économie, et avec le soutien du réseau « Développement Durable et Territoires Fragiles » et du Centre Ethique et Procédures de l'Université d'Artois, un séminaire interdisciplinaire sur l’environnement.
Google Image Result for. Notion à la une : protéger, préserver ou conserver la nature ? Citer cet article On pourra tout d'abord réserver, à l'image de la législation française [1], l'idée de « protection » à l'approche la plus générale de ce domaine, sans autre connotation particulière. En revanche, les termes de « conservation » ou de « préservation, » plus précis, sont aussi plus complexes à manier.
L'usage français courant du terme « conserver » semble rappeler la « boîte de conserve », autrement dit quelque chose de clos, de coupé de l'extérieur. Une nature ainsi mise en boîte serait protégée de la manière la plus stricte qui soit, tandis que l'idée de préserver indiquerait, au contraire, une protection plus légère : préserver, c'est « sauver d'un mal », selon le Littré et l'étymologie latine. Autrement dit, une réponse précise à une menace avérée, mais pas pour autant une sanctuarisation de la nature. Pourtant, l'usage scientifique des termes a opté pour une hiérarchie inverse.
Pour compléter : Notion à la une : résilience. Les origines de la notion sont principalement liées à la physique, à la psychologie [1] et à l’écologie.
Quel que soit son champ d'application, la notion est née de l'analyse systémique. Les fondateurs du groupe Resilience Alliance ont travaillé sur la gestion des écosystèmes forestiers anthropisés, et sur la prévention des désastres (Gunderson et Holling, 2002). La notion de résilience ne fait toutefois pas consensus. On comprend mieux pourquoi en précisant ses contenus. Notion à la une : représentation. Bibliographie | citer cet article L’intérêt des géographes français pour les représentations s’est affirmé à partir des années 1970 (par exemple Frémont, 1976).
J. -P. Guérin en formula une définition fulgurante : « créations sociales ou individuelles de schémas pertinents du réel » (in André et al., 1989, p. 4). Le caractère créatif rappelle ce que le processus et le produit de la représentation doivent à l’humain, notamment à ses représentations déjà conçues, à ses projets et à ses émotions. Cette définition générale ne doit pas occulter la diversité des représentations (Debarbieux, 1998). La diversité des représentations Ces différents types de représentations partagent d’autres points communs. Notion à la une : écosystème. Complément bibliographique | citer cet article Même si l’on tend intuitivement à associer la vie à des organismes individuels - puisque ce sont les individus qui sont vivants - la continuité du vivant sur Terre exige davantage.
En effet, la vie se maintient grâce à l’interaction de nombreux organismes qui fonctionnent collectivement et qui se partagent les ressources physiques et chimiques de leur environnement. En tant que support à la continuité du vivant, tout écosystème se caractérise 1) par une structure (définie par le biotope, ou milieu physique, et la biocénose, ou assemblage d’espèces présentes en un lieu défini) ; 2) par un ensemble de processus dont la fonction est de promouvoir des flux d’énergie et de matière dans le système. Ces flux entretiennent les cycles biogéochimiques essentiels à la vie. La maladie de Lyme dans les forêts du plateau des Allegheny (Pennsylvanie) : éclairages écosystémiques d’un enjeu épidémiologique Sources : Wikimedia Commons Source : J. Notion à la une : biodiversité. Bibliographie | Citer cet article Introduction : origines et définitions de la biodiversité L’expression « diversité biologique » est employée pour la première fois par Raymond F.
Dasmann en 1968 puis par Thomas Lovejoy en 1980 alors que la paternité de sa contraction « biodiversité » est attribuée à Walter G. Rosen, qui l’emploie à l’occasion de la tenue du National Forum on BioDiversity en 1986. Le terme est ensuite repris par Edward O. Notion à la une : Anthropocène. Bibliographie | citer cet article L’Anthropocène est une notion utilisée par de nombreux auteurs du champ des sciences de l'environnement et au-delà, pour faire référence à une période dont la date de début est encore débattue, marquée par les conséquences globales des activités humaines sur la biosphère.
Les implications scientifiques, économiques, géographiques, juridiques et sociales de cette époque sont à la fois immenses et complexes, témoins d’une accélération et d’une transformation des relations entre l’humanité et la nature, mises en débat. La diffusion rapide du terme, la multiplication des publications et son appropriation par le grand public invitent les scientifiques et les enseignants à prendre du recul sur la notion autant qu’à relire leurs pratiques d'enseignement. L’Anthropocène ou quand « l’homme devient une force géologique » Un concept qui fait débat et qui nourrit le dialogue interdisciplinaire Figure 2. Conclusion Bibliographie Références utilisées Sitographie. Risque. L’idée de risque tente d’évaluer l’éventualité d’un danger ou d’un péril ou encore d’une rupture d’équilibre dans les interactions entre nature et sociétés.
Il n’y a risque que si potentiellement des groupes humains et leurs implantations territoriales peuvent être affectés par les destructions qui suivront la réalisation d’une catastrophe. Le degré de probabilité d’un événement suppose une certaine conscience du danger, laquelle distingue le risque de l’aléa, caractérisé par son imprévisibilité. Renaturation. Le terme est utilisé actuellement en urbanisme, en architecture et en conservation de la nature.
La renaturation est un processus de modification d’une portion de l’espace, bâtiment, îlot, quartier, parcelle, « paysage », territoire, sous l’effet d’une extension de l’occupation par des éléments naturels, flore, faune, écoulement des eaux superficielles, activité morphodynamique etc. Cependant, cette mutation peut prendre deux formes. Géosystème. Le géosystème est un concept permettant d’analyser les combinaisons dynamiques de facteurs biotiques, abiotiques et anthropiques associés à un territoire.
S’inscrivant dans une démarche systémique, il est utilisé en géographie pour étudier les interactions nature-sociétés dans une dimension à la fois temporelle et spatiale. Il doit beaucoup à l’approche écosystémique qui a été développée dans les années 1930 par l’écologie scientifique et qui porte principalement sur les relations entre les espèces vivantes et leur biotope. « La nature, objet géographique » : quelques pistes bibliographiques. Mode d’emploi de cette bibliographie Dans le cadre des programmes de l’agrégation externe de géographie, la nouvelle question d’épistémologie - qui remplace « Représenter l’espace » - a pour thème : « la nature, un objet géographique ».
Cette liste de ressources (ouvrages, articles, sites…) présentée par Géoconfluences a pour seul objectif d’aider les préparateurs et les candidats, elle ne fait pas office de recommandation officielle de la part du jury. La Nature ? Un concept bien complexe pour le géographe ! 1 Laurène Wiezstort : la réinsertion de la nature en ville et le développement durable. Etudes de cas (...) 1La soutenance de la thèse de géographie rédigée par Laurène Wiezstort1 portant sur le thème de la réinsertion de la nature en ville a été l’objet de débats intéressants entre les membres du jury et l’impétrante.
À l’évidence, avec les paradigmes actuels de la science géographique, le concept de nature est devenu bien compliqué à définir. 2 Les six communes choisies n’ont pas vocation à être représentatives de la région étudiée, elles con (...) 2Posons la question suivante à notre entourage ou encore à nos étudiants géographes, et pourtant la question est apparemment simple dans son exposé - qu’est ce que la nature, selon vous ? 3 Marie-France Godart : Y-a-t-il de la nature en ville ? 4Ainsi, parle-t-on encore de nature quand nous étudions la place et le rôle exercés désormais par les espaces fleuris, les espaces en eau, la faune…au sein des villes ?
Géo-environnement (2ème édition) La collection Campus propose des ouvrages dont la structure est identique. Chaque titre comprend un cours complet, des documents et supports méthodologiques, une dernière partie rassemblant repères et outils. La nature, objet géographique - Géographie - Capes et Agrégation. Vincent Moriniaux est agrégé de géographie et maître de conférences en géographie à l’Université Paris-Sorbonne où il dispense notamment des enseignements au sein de la préparation à l’agrégation.
Il a été membre du jury de l’agrégation d’histoire (2014-2017) et du jury de l’ENS-Lyon (2013-2017). Il est membre de l’UMR 8185 ENeC (Espaces, Nature & Culture) dont il a été directeur-adjoint (2010-2014). Ses travaux concernent principalement la géographie de l’alimentation. Aziz Ballouche est agrégé de géographie et professeur des Universités en géographie de l’environnement et des paysages à l’Université d’Angers, laboratoire LETG-Angers UMR 6554 CNRS, membre sénior de l’Institut Universitaire de France.
Recherches sur les dynamiques environnementales et paysagères à différentes échelles de temps dans les espaces tropicaux et subtropicaux (Maghreb, Afrique de l’Ouest, Madagascar). Pierre Denmat est agrégé de géographie au lycée Paul Langevin de Suresnes (92). Le concept de géodiversité. La nature littorale et les formes. Intro. Au départ les littoraux présentent des conditions naturelles favorables, mises à profit par l’homme, qui les transforme, puis se préoccupe de leur protection. [ds cet article, nb.] La géo physique est mise à contribution ( : sa connaiss) pour : comprendre les formes de la mise en valeur des côtes &, à LT, leur gestion.
La nature, objet géographique. Vincent Moriniaux, maître des conférences à l’Université Paris-Sorbonne est lui-même agrégé de géographie mais aussi enseignant au sein du module de préparation à l’agrégation de géographie.