Pierre Beckouche, 2019, Les Nouveaux Territoires du Numérique. L'univers du digital du sur-mesure de masse. Éditions Sciences Humaines, 163 p. 1Dans cet ouvrage, Pierre Beckouche défend l’idée selon laquelle le tournant digital est une révolution globale qui va plus loin qu’une simple évolution technologique.
La géographie est un combat. Connaître la Terre qui nous joue des tours en libérant des virus.
La regarder comme Anaximandre ou Humboldt. Et se demander comment la décrire pour que sa connaissance nous donne d’y habiter sans l’abîmer. Les nouvelles technologies dessinent un nouveau monde où l’on se réunit chez soi avec des invités en direct du monde entier, où les amphithéâtres conçus au IVe s. avant notre ère en Grèce sont dynamités par Zoom et autres applications. Une nouvelle géographie du monde est en train de naître. Pendant ce temps, le journaliste Laurent Maréchaux qui a traîné ses guêtres de Sciences Po à l’Afghanistan jusqu’au Cap Horn raconte cette aventure exceptionnelle de la connaissance du monde par la carte géographique.
Pourquoi « habiter » ne signifie pas ce que vous pensez. Au Pérou, on habite dans des maisons flottantes qu’il faut reconstruire chaque année.
À Hanoï, les gens logent dans des maisons-tubes et en Amazonie, dans des maisons que l’on construit soi-même au sommet d’un arbre de plusieurs mètres de haut… Visiblement, tout le monde n’habite pas partout de la même manière. Et d’ailleurs, que veut vraiment dire « habiter » ? Avoir un abri dans un lieu donné ? Los mapas satíricos en la historia de la cartografía. Un mapa satírico es aquel que sirve para ser vehículo de expresión de una sátira.
Pero, ¿qué es una sátira? Sans titre. La projection élaborée par l'océanographe Athelstan Spilhaus semble aujourd'hui connaître un regain d'intérêt.
A l'origine, il s'agit pour son auteur de représenter la planète sous la forme d'un océan unique autour duquel il répartit les terres émergées (à la manière des rives autour d'un lac). Comme chacun sait, les usages des projections cartographiques en disent souvent davantage que l'intention initiale de leur auteur. La projection Spilhaus en fournit un bon exemple. Alors qu'on avait l'habitude d'étudier les tensions et rivalités depuis l'Arctique (une vision héritée de la Guerre froide), la projection Spilhaus permet d'étudier ces enjeux depuis l'Antarctique avec une vision depuis l'hémisphère sud. Sans titre. Selon la Société de Géographie, Guy Di Méo est une « figure centrale de la géographie française contemporaine » (2017).
La réputation de ce spécialiste de la géographie sociale s’est essentiellement construite à partir des années 1990. Ses ouvrages théoriques et ses articles publiés dans des revues de géographie en France et à l’étranger ont contribué, avec les travaux d’autres géographes, à ancrer la discipline dans la théorie et à la relier à la philosophie, l’anthropologie, la sociologie et l’économie. Auparavant, la géographie était fortement caractérisée comme une praxis. À ce titre, du moins pour les autres sciences sociales, elle était suspecte d’empirisme. Sans titre. Une carte est une représentation symbolique d’un territoire physique.
Si la « carte cartographique » représente un territoire au moyen d’une relation iconographique, ce n’est pas le cas d’une carte comme celle présentée ci-dessus. Sans titre. Jacques Ancel fut le premier auteur français à avoir recours au terme « géopolitique » dans le titre d’un de ses ouvrages.
Si la chose peut aujourd’hui paraître banale, il n’en allait pas de même dans la France des années 1930 qui voyait d’un mauvais œil cette jeune discipline alors en vogue outre-Rhin. Issu de la bourgeoisie juive parisienne, Jacques Ancel (1882-1943), qui a épousé la fille du grand historien de la Révolution française Alphonse Aulard, est très bien introduit dans les hautes sphères républicaines.
Il envisagera d’ailleurs un temps de se lancer dans une carrière politique et intégrera à plusieurs reprises des cabinets ministériels dans les années 1900. Sans titre. 1 Pour les références bibliographiques principales sur cette mission, voir : (...) 1Depuis la fin des années 1960, aux États-Unis, puis une décennie plus tard, en Europe, une géographie hors les murs, développée indépendamment de la discipline scientifique, a été portée par des photographes et a profondément renouvelé la représentation des paysages contemporains, en accordant une place centrale aux constructions et aménagements ordinaires, et notamment aux formes urbaines qui échappe à l’urbanisme, à ses principes ordonnateurs et programmatiques (Ballesta, 2011).
Cette géographie est née et reste inscrite dans le monde de l’art. Elle a hérité du style documentaire (Lugon, 2001) tout en l’appliquant au monde contemporain et ses espaces anthropisés. Sans titre. Les excursions de géo sont en partie passées de mode.
Jacques Lévy les avait critiquées dès les années 70 en contestant leur caractère « scientifique ». Mais elles continuent toutefois à être pratiquées et Roland Courtot témoigne ici de celles de la Commission de rurale (Thessalie, Grèce 2001). Le dessin d’excursion est réalisé à la hâte, lors d’un arrêt du groupe, au moment d’une explication. Difficulté supplémentaire : rendre compte de ce qu’on voit mais aussi de ce qu’on entend. Sans titre.
© Claude Truong-Ngoc, 2015 Plusieurs semaines sont passées depuis le début du déconfinement. La vie tend désormais à reprendre, bon an mal an, son cours habituel. Si l’arène médiatique a vu défilé, à juste titre, médecins, épidémiologistes, immunologues, la parole a été paradoxalement peu donnée aux géographes. Paradoxalement, car la crise que nous avons vécu est aussi profondément géographique. Sans titre. © H. Chauveau, 2012 Non, la géographie rurale n’est pas en voie de disparition ! Face au paradigme proclamant la toute-puissance de la ville et de l’urbain, une nouvelle génération de géographes a fait de l’étude des territoires ruraux son objet de recherche. Sans titre. A l’heure d’Internet et des réseaux sociaux, la carte est devenue un puissant outil de communication et fournit en même temps un outil de réflexion et d’analyse pour essayer d’appréhender les mouvements de contestation.
En tant qu’outil de pouvoir et de contre-pouvoir (Good & Bailly, 1995 ; Harley, 2002 ; Wood, 2010), les cartes s’inscrivent dans des rapports sociaux de domination et de contestation. La géographie, ça sert, d’abord, à dominer. Rencontre avec Renaud Duterme, auteur d’un passionnant Petit manuel pour une géographie de combat (La Découverte). L’ouvrage mobilise les outils de la géographie pour porter un regard acéré sur les contradictions du monde contemporain. Et ouvre des pistes pour saisir les enjeux de la pandémie de coronavirus. Comprendre notre monde nécessite de cerner les logiques du capitalisme, en particulier ses évolutions depuis les années 1970. Et comprendre le capitalisme implique d’en analyser la dimension spatiale, géographique. Voilà les deux points de départ de Renaud Duterme dans son dernier livre. Géographies en mouvement – Le livre part d’une thèse simple: la géographie est indispensable à la compréhension du monde.
Renaud Duterme – Bien entendu, et peut-être davantage que toute autre discipline. Sans titre. Si les penseurs des XVIe et XVIIe siècles s’intéressent davantage à la nature politique de la cité qu’à ses problèmes sociaux, les premiers grands utopistes européens, comme Thomas More (1478-1535, magistrat anglais membre des Communes, qui paya de sa vie son refus de reconnaître Henri VIII comme chef de l’Eglise), s’émeuvent du dénuement matériel et moral des populations, lié au bouleversement des structures sociales, notamment à la transformation de l’agriculture traditionnelle et imaginent des contre-modèles de société, moins destructeurs pour l’individu.
Dans l’Utopie (1516) (1), Thomas More pense la gestion de la cité en termes sociaux. La propriété privée a disparu car « l’unique chemin qui conduit au salut public (...) Est l’égale répartition des ressources ». Sans titre. Sans titre. Café géo de Paris, mardi 25 février 2020, Café de Flore (Paris 6ème) A gauche, la façade de l’Institut de Géographie à Paris (inauguré en 1926). Sans titre.
La frontière a à voir avec le front. Sans titre. Sans titre. Sans titre. Arpenter le paysage est une invitation à s’échapper en forêt, à partir en montagne, à vagabonder dans les lieux les plus divers pour découvrir des pratiques singulières et des expériences sensibles du paysage. Cartographier les discours sur l’Indo Pacifique – Sciences Po – Atelier de cartographie. Armand FREMONT. Armand FREMONT (1933-2019) Né au Havre en 1933, il garda de sa ville natale les images des escales des grands paquebots et celles du milieu ouvrier havrais, Après des études au lycée Malherbe de Caen, Armand Frémont réussit le concours d’entrée à l’École normale supérieure de Saint-Cloud, et devient en 1958 agrégé de Géographie.
Déclencher, représenter, restituer : le théâtre comme méthode géographique. Résumés. « Les caractères originaux de la géographie de la France », par Jean-Robert Pitte. Les bobards de Marco Polo. Pierre Deffontaines. Accueil > Français > Géographie > Géographes > Pierre Deffontaines. Sociétés de géographie. Olivier Pliez : « Faire de la géographie, c’est essayer de porter une interrogation qui va au-delà des spécificités du terrain d’enquête » Itinéraire d’un géographe social. Qu’est-ce que la géographie ? Entre controverses environnementales et projets d’aménagement : le paysage à l’épreuve des sens.
Paul Vidal de la Blache. Géographes et géographies au Capes. [Book] This is not an atlas. Alain Miossec : « Faire de la géographie, c’est passer constamment du monde réel à ce que peut porter l’imagination » Ecole de Chicago. La limite Nord/Sud. Notion en débat : production de l'espace. Les animaux ont droit à une géographie. Amaël Cattaruzza : « La géographie ne peut plus faire l’économie de l’étude des données numériques et de leurs conséquences socio-spatiales » 2019/03/ce-que-la-geographie-doit-a-armand-fremont/ Sur les pas d'un géographe : les carnets de Paul Vidal de la Blache. Geographical landscape: further beyond our field of vision. La dimension territoriale du développement durable. Aurélien Boutaud et Natacha Gondran, L’empreinte écologique. Fabriquer les villes. L’Europe spatiale, c’est aussi dans une IA de Van Gogh – GeoSophie – Paysages géopolitiques.
La pensée de Lefebvre à l’épreuve : expériences et enquêtes. Exposition « Sur les pas d’un géographe : les carnets de Paul Vidal de la Blache » 2017 Football et géographie. 1992 Géographie et cultures n° 3. La quadrature de l’hexagone : peut-on encore faire une géographie de la France ? Un aperçu de la géographie dans le monde. Planisphère – 23 juin 2018 : Les aventures d’un géographe. Enfin, peut-être, de l’empathie pour le territoire ! Aux origines de la « biorégion » Le sport : une géographie mondialisée. Magali Talandier, Bernard Pecqueur (dir.), 2018, Renouveler la géographie économique. Infographie. Quelles sont les villes à l’urbanisme le plus “chaotique” ? La projection papillon de Murphey. DIDAGEO, le blog de la didactique de la géographie: Faut-il encore enseigner la géographie à l'école ?
Jacques Lévy, géographe : “Ce qui compte, c’est l’esprit de la carte” Le développement durable, une notion pervertie, par Sadruddin Aga Khan (Le Monde diplomatique, décembre 2002) La cartographie, entre science, art et manipulation, par Philippe Rekacewicz (Le Monde diplomatique, février 2006) Articles de Roger BRUNET. La Cartographie, une histoire de point de vue. Collectif, 2018, Un géographe de plein vent. Albert Demangeon (1872-1940), Paris, Bibliothèque Mazarine/Éditions des Cendres, 160 p. 2016 Penser l'espace. Habitants. Construire sa place ici et ailleurs. Augustin Berque. Retour d’expérience sur les apports du géographe dans l’observation des effets du changement climatique. La dialectique patrimoine/modernité, support de la ressource territoriale. Propos d’un géographe climatologue sur les changements climatiques. Une approche, des perspectives. Du déterminisme climatique en histoire. 2015 Les transformations de la géographie au cours des années 1970 (1968-1981)
Géographies de Fernand VERGER : l'environnement comme horizon. Renée Rochefort, présentation sommaire - Le blog d'Olivier Orain. Cinéma et géographie font bon ménage - Bibliographie critique de géographie. Un bref portrait de Roger Brunet - Le blog d'Olivier Orain. Les conceptions de la science et leur traduction en géographie - Le blog d'Olivier Orain. Philippe Pinchemel - Le blog d'Olivier Orain. "Constructivisme" : une reprise - Le blog d'Olivier Orain. Positivisme : notes de cours - Le blog d'Olivier Orain. Positivisme et géographie : une bibliographie - Le blog d'Olivier Orain. Les Hyper-Lieux : une nouvelle approche de la mondialisation ? Dessine-moi la géographie !