La carte qui prouve que la France a un problème avec internet. Une carte de l’accès de la population européenne au haut débit dépeint une France très à la traîne dans la plupart de ses départements.
«Top! Je suis un pays de l’Union européenne dont la majorité de son territoire n’a pas accès à du haut débit? Je suis? L’Estonie? Perdu. La carte ci-dessous, commandée par la Commission européenne, prouve que l’Hexagone possède de nombreux départements où au moins 65% de la population n’a pas accès au haut débit (zones blanches). La couverture du haut débit en Europe en 2014. Alzbeta Fellenbaum, une analyste d’IHS Technology, qui a en partie conduit l’étude, explique ce phénomène au Washington Post: «Les disparités entre les différents pays européens reflètent des stratégies très diverses adoptées par les opérateurs de réseaux dans chaque pays.
Emmanuel Todd; "après la démocratie" Extrait du livre: chapitre 9: pages 259-265; "au terme de cet examen des transformations de la société française, nous pouvons évaluer l'ampleur du problème que doivent affronter les dirigeants politiques....
Dans le domaine le plus conscient de la vie sociale, la question économique apparaît sans issue. Emmanuel Todd en guerre contre la gauche Hollande : le syndrome Onfray ? Un de de plus.
Après Onfray, Finkielkraut et bien d’autres, c’est Emmanuel Todd qui "défie la gauche" au pouvoir. Et à la une de l’Obs qui plus est. Un livre, "Qui est Charlie ? ". Un entretien choc, "Le 11 janvier est une imposture". Et un double constat : Todd a fait le deuil de sa théorie du "Hollandisme révolutionnaire", et l’Obs, à travers sa une et les questions posées au démographe, n’est pas loin de lui emboiter le pas. Il est deux façons de lire l’entretien de Todd dans l’Obs. C’est ce dernier aspect de l’entretien qui retient ici notre attention. Todd reproche à la gauche en mode Hollande d’être dans le renoncement. Pourquoi, où vote t-on FN ? Les nouvelles cartes du Front national. Les 22 et 29 mars prochains, se tiennent les élections départementales.
Alors que le Front National est crédité de 31% dans le dernier sondage Odaxa pour RTL daté du 9 mars, nous recevons Hervé Le Bras, géographe, et Nonna Mayer, politologue. Une émission en partenariat avec le journal « Le 1 » dont le dernier numéro s'intitule « FN, pourquoi il monte ». De gauche à droite: le vote FN en France et les inégalités en France Hervé Le Bras © Hervé Le Bras Cartes: conception et réalisation Hervé Le Bras - Conception graphique Aurélie Colliot pour Le 1 17,9% aux présidentielles de 2012, 11 mairies aux municipales de mars 2014, 25% aux élections européennes de mai, 2 sénateurs élus en septembre : on le sait, le Front national monte.
La montée du Front national est de plus en plus évidente, mais comment la comprendre ? Hervé Le Bras et Nonna Mayer Amélie Perrot © Radio France Nonna Mayer : "à partir de 2009 monte le rejet des minorités. >>> Ce qui nous arrive en musique avec Matthieu Conquet. LGV Tours-Bordeaux : fronde d'élus charentais inquiets pour la desserte d'Angoulême. Publié le • Mis à jour le • Par avec l'AFP • dans : Régions Après la Communauté d’agglomération du Grand Angoulême, dès le mois d’octobre, et la Communauté de communes du Grand Cognac, la semaine dernière, c’est le Conseil général, réuni vendredi en commission permanente, qui s’est prononcé à l’unanimité pour la suspension du versement des 7,3 millions d’euros dus d’ici 2018.
Le Grand Angoulême devait verser cette année 900.000 euros et le Grand Cognac 500.000 euros. Au total, les trois collectivités se sont engagées à abonder le chantier de la LGV à hauteur 45 millions d’euros. L'erreur de calcul qui nous bouche la vue, par Régis Debray (Le Monde diplomatique, octobre 2014) Les déclarations d’amour marquent rarement un tournant historique, mais nos annales retiendront le « j’aime l’entreprise » lancé par notre premier ministre au Mouvement des entreprises de France (Medef) un jour d’août 2014.
Les cris du cœur ont leur ambiguïté. Comment interpréter celui-ci ? Une effusion. Construire la République avec les territoires. Le court terme hurlant ne peut occulter le long terme silencieux – Edgar Pisani Il y a longtemps déjà que le géographe n’est plus le savant du Petit Prince « qui connait où se trouvent les mers, les fleuves, les villes, les montagnes et les déserts » et qui écrit « des choses éternelles ».
Observateur désorienté, il sait que dans un système monde complexe en mutation rapide, ses cartes et ses géographies se démodent de plus en plus vite. Réforme des régions : la globalisation à l’échelle des clochers. Le cul-de-sac de la mondialisation planétaire ne leur suffisait pas.
La globalisation, à l’échelle de l’Europe par exemple, n’avait pas assez montré ses limites. Voilà qu’en essayant de réduire le nombre de ses régions de 22 à 14, le président d’une république nationale étend cette globalisation à l’échelle des clochers de son pays. Au nom, bien sûr, de la “modernité”. Suicide assuré. D’abord, écartons une idée répandue.
Une réforme des territoires qui dissout la République. La Crise qui vient - Laurent Davezies. Pour comprendre la crise qui frappe la France depuis 2008, on ne peut pas se contenter des agrégats économiques globaux.
Il faut, au contraire, mener une analyse fine, à l’échelle des territoires, des bassins d’emploi, des villes. Par le passé, la France a réussi à maintenir une certaine égalité entre régions « riches » et « pauvres », grâce à de coûteux transferts financiers. Comment l'Ile-de-France paie la crise de la province. Professeur au CNAM et à Sciences Po, Laurent Davezies étudie l'économie des territoires. il vient de publier La Crise qui vient, un essai sur la "nouvelle fracture territoriale", qui va s'ouvrir, d'après lui, sous l'effet de la crise de la dette.
Vous écrivez que la France a bien résisté à la crise de 2008-2009, mais qu'elle va beaucoup souffrir de la crise de la dette qui a commencé à l'été 2011. Pourquoi ? En 2009, la crise a été forte du point de vue du PIB. Mais si l'on regarde les fondamentaux que sont le revenu des ménages, l'emploi, la consommation, elle a été très fortement amortie. France du vide, je te plains (pour l’instant ! C'est dans l'article intitulé 'Trente ans de démographie des territoires' que l'on peut trouver cette carte (ci-dessus) réalisée par l'Insee. Elle synthétise l'évolution des densités au cours des trois dernières décennies, entre 1982 et 2011. Une dizaine d'aires urbaines sortent du lot, les plus dynamiques par la variation du nombre d'habitants (j'y reviendrai).
La couleur rose pâle domine cependant, qui représente les territoires frappés par une stagnation démographique. En vert apparaissent les zones en croissance négative. Dans cette France rosacée, les personnes âgées sont sur-représentées. En bleu les riches, en rouge les pauvres... Faites le test dans votre quartier. Capture d’écran L’association Regards Citoyens attire notre attention sur une visualisation plutôt bien ficelée : les revenus des Français par carrés de 200m de côté... La carte se base sur les données de l’Insee, qui publie les revenus « carroyés » des ménages au 31 décembre 2010. Il s’agit des revenus fiscaux, c’est-à-dire de ceux déclarés par les contribuables avant tout abattement ou redistribution. D’autres données sont également disponibles : âge et densité de population. Etienne Côme, auteur de cette « data-viz », travaille à l’Institut français des sciences et technologies des transports de l’aménagement et des réseaux (IFSTTAR) :
@comeetie : carte données carroyées. Vie privée et secret statistiques ? Les données utilisées pour cette cartographie sont localisées à une échelle géographique très fine : des carreaux de 200m de côté. Ceci peut poser des problème de respect de la vie privée en zone peu dense. C'est pourquoi certaine données sont diffusées sur des rectangles regroupant plusieurs carreaux de 200m. Les carreaux étant regroupés de manière à assurer le degré d’anonymisation nécessaire au respect du secret statistique.
Ce jeu de données est donc diffuser à l’échelle la plus fine autorisée par nos lois ! « Les élites sont obnubilées par les métropoles » - Christophe Guilluy, géographe. Publié le • Mis à jour le • Par Hugo Soutra, Jean-Baptiste Forray • dans : A la une, France Que retenir du projet de loi d’affirmation des métropoles, définitivement voté le 19 décembre 2013 par le Parlement ? Cette priorité est tout, sauf une surprise. Cela fait trente ans que les élites et la technostructure, obnubilées par la question économique, organisent la France autour de ces métropoles.
Le texte du gouvernement Ayrault met simplement en forme cette vision sur les plans politique et institutionnel. Pourquoi les métropoles correspondent-elles, selon vous, à l’expression de la vision dominante ? Une France de l'incertitude ? La rhétorique de la crise empêche de saisir les recompositions à l'œuvre au sein de la société française. En filigrane des mutations contemporaines, on peut pourtant saisir le modèle d'une société incertaine, prise entre la généralisation d'un principe d'autonomie et une demande de sécurité accrue.
Il est devenu banal de le constater : la société française a connu de profonds changements au cours de ces vingt dernières années. Elle manifeste pourtant bien des difficultés à penser ses propres transformations autrement que par l'actualisation de ses défections.