La Picardie se mobilise contre l’usine aux mille vaches. L'association Novissen remet ça: samedi 23 juin, à Amiens (Somme), elle espère réunir plusieurs centaines de personnes pour protester contre l'implantation de ce qui deviendra, si le projet aboutit, le plus gros élevage laitier de France.
Une manifestation similaire avait été organisée à Abbeville, le 18 février. Avec un certain succès: L'objet du conflit? Un immense élevage de vaches laitières couplé à un méthaniseur, que la Société civile d'exploitation agricole (SCEA) Côte de la Justice prévoit d'installer au voisinage des communes de Drucat et Buigny-Saint-Maclou, près d'Abbeville.
Immense, c'est bien le mot: 1000 vaches laitières au bas mot, auxquels s'ajoutent leurs 750 veaux et génisses. Il n’y aura pas mille vaches à la ferme-usine des Mille vaches. Comme l’a confirmé mercredi soir 15 avril le cabinet du ministre de l’Agriculture à Reporterre, Stéphane Le Foll a décidé qu’une enquête publique s’imposait avant toute augmentation du nombre de bovins installés dans la ferme-usine des Mille vaches, dans la Somme.
Un acte perçu comme une victoire par les opposants à ce projet de ferme industrielle. Une confirmation de plusieurs propos qui nous avaient été rapportés depuis quelques jours, mais qui restaient encore au conditionnel. « Je suis favorable à une enquête publique et je l’ai dit à la préfète ». Réussir Porc, le mensuel des professionnels du porc. L’Espagne, la production porcine low cost de l’Europe. Depuis trois ans, la production porcine espagnole a augmenté de 17 %.
Cette progression a été portée par une bonne rentabilité des élevages, et par l’intégration qui représente désormais 70 % de la production du pays. "Une entreprise intégratrice comme Cincaporc, qui produit 1,1 million de porcs par an en Aragon et en Catalogne, a gagné en moyenne dix euros par porc en 2013 et 2014", témoignait Yves Da Ros, le président de l’interprofession Midi-Pyrénées, lors de l’assemblée générale du CRP des Pays de la Loire le 27 mai dernier à Angers.
Ces intégrateurs sont en passe de restructurer totalement la production porcine espagnole. 3500 truies, la taille standard d'un atelier naissage neuf " La taille d’un atelier naissage neuf est désormais de 3500 truies, le maximum légal autorisé par la réglementation", explique Ramon Armengol, le président de la Confédération des coopératives agricoles espagnoles.
Un salarié pour 300 truies naisseur ou pour 5000 places d’engraissement. Cerise, star du salon de l'agriculture. INFOGRAPHIE INTERACTIVE - Cette représentante de la race bazardaise, typique du sud de la région Aquitaine, sera pour la première fois à l'honneur au salon.
Au départ race de travail, la bazardaise a été réorientée vers la production de viande pour préserver l'espèce. La «gracieuse et pas bagarreuse» vache bazadaise Cerise, âgée de huit ans et pesant environ 750 kg, typique du sud de la région Aquitaine, sera la mascotte-égérie du Salon de l'Agriculture qui se tiendra à Paris du 27 février au 6 mars. Cerise a grandi à Perquie (Landes), sur l'exploitation d'Angélique et Joël Sillac, éleveurs depuis 26 ans.
L'exploitation de 160 hectares compte 160 animaux, dont 60 vaches et une douzaine de boeufs, et elle produit aussi du maïs de semence. Mille Vaches et fermes-usines. Aux Mille vaches : « Ils m’ont traité comme un chien et ils maltraitent les vaches » « Il m’a demandé : il te plaît ton boulot ?
J’ai répondu que je devais réfléchir. Il m’a dit, ’T’inquiète, j’ai déjà réfléchi pour toi, tu pars’. » Voici comment notre témoin a été licencié de la ferme-usine des Milles vaches, à Drucat, dans la Somme. « Ils m’ont traité comme un chien et ils maltraitent les vaches. C’est pour cela qu’aujourd’hui je parle. » Sous couvert d’anonymat, cet ex-salarié de la ferme-usine a accepté de se confier à Reporterre. En Creuse, la ferme-usine des Mille veaux suscite la polémique. - Saint-Martial-Le-Vieux (Creuse), reportage Ils ne sont pas contents, les membres de la Confédération paysanne, du Modef (syndicat agricole d’inspiration communiste) et autres petits producteurs limousins.
Tout près de chez eux, une grosse bâtisse se construit. Elle accueillera 1400 broutards à l’année pour les engraisser. Historique A l’origine, une occasion rêvée : la perte des effectifs du camp militaire de La Courtine. Nous sommes en 2012. Les centres d’engraissement accueillent les veaux lorsqu’ils ont entre 8 et 9 mois. Le projet paraît donc une opportunité économique. Afin de viabiliser le centre, des panneaux photovoltaïques seront posés sur le toit. Pour financer le projet, on peut compter sur 400 000 euros de compensation du ministère de la Défense, tandis qu’une demande de subvention de 150 000 euros est envoyée au Conseil régional.
"L’inverse de ce que nous voulons faire de l’agriculture" Mais celui-ci repousse depuis quelques mois la date du vote.