7 principes internationaux land grabbing. Le « production grabbing » et la transnationalisation de l’agriculture (sud-) africaine. 1 OCDE, « Afrique : Priorité à l’agriculture », Paris, OCDE, 2010, www.oecd.org/agriculture. 1Au cours des dernières années, on a assisté à une « redécouverte » de l’agriculture en tant que domaine d’activité stratégique.
Ce secteur s’était vu progressivement relégué au second plan, à la fois dans les agendas de politiques publiques pour qui les mythes d’une croissance essentiellement urbaine et le faible coût des produits agricoles contribuaient à entretenir ce désintérêt chronique, et dans les stratégies des investisseurs privés qui étaient découragés par les faibles marges financières disponibles et les risques inhérents à cette activité1. Accaparement des terres à Madagascar : la pression des investisseurs continue... - Grotius International.
326 – Madagascar : Daewoo fait main basse sur la terre. Le 14 février 2009 Depuis plusieurs mois, la presse fait largement écho d’un phénomène inquiétant pour des millions de petits paysans ayant toujours vécus dans l’extrême pauvreté et d’autant plus affaiblis par la crise alimentaire mondiale actuelle : le rachat massif de terres agricoles dans les pays du Sud par des Etats tiers et des investisseurs privés.
Motifs annoncés : sécuriser l’approvisionnement alimentaire et investir dans une valeur sûre en période de crise. Au détriment de qui ? Des populations locales – en particulier des petits paysans – qui ne sont malheureusement pas les bénéficiaires de ces investissements dont les produits sont destinés aux pays d’origine des capitaux. Dans ce monopoly de la terre au niveau mondial, le cas de Daewoo est particulièrement révélateur. Souveraineté alimentaire en danger Or, les termes du contrat en négociation ne prévoiraient apparemment pas de contrepartie financière. Un cas tristement emblématique [1] Cf.
. [2] Cf. . [3] Ibid. #1 C'est quoi, la résistance à l'accaparement des terres ? Les paysans debout contre les arrestations accusent Bolloré de double jeu. Rassemblements au Cameroun, au Cambodge et en Sierra Leone, 15.1.14 Projet ReAct | 16 janvier 2014 Arrestations des représentants des communautés locales riveraines des plantations Socfin-Bolloré le 5 janvier au Liberia.
Manifestations internationales au Cambodge, Cameroun et Sierra Leone le 15 janvier pour interpeler Bolloré. Cambodge, Sierra Leone, Cameroun, Liberia. Main basse sur les terres: Stefano Liberti dénonce le nouveau colonialisme. LE GRAND ACCAPAREMENT DES TERRES AGRICOLES. Land_grabs_hotspots.jpg (JPEG Image, 2500 × 1768 pixels) - Scaled (40%) Africabiofuelslandgrab.jpg (JPEG Image, 1353 × 1007 pixels) - Scaled (75%) Land_graps_the_facts.jpg (JPEG Image, 2500 × 1768 pixels) - Scaled (40%)
New Internationalist. Land grabbing Etats Unis. Accaparement des terres. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L’accaparement des terres (land grabbing selon le néologisme introduit en anglais), désigne l'acquisition controversée de grandes étendues de terre agricole auprès des pays en développement, par des entreprises transnationales et gouvernementales. Le terme fait référence principalement aux investissements à grande échelle (et principalement étrangers) à la suite de la hausse des prix alimentaires mondiaux et des inquiétudes sur la sécurité alimentaire. Farmlandgrab.org. L’accaparement des terres ou comment la loi expulse les gens de leurs terres. Pervertissant la vision classique du rapport de pouvoir public/privé, certains pays africains ont repris à leur compte le slogan d’un journal de l’Europe de l’Est lors d’une visite du Chancelier allemand en 1999 : "Nous pardonnons aux Croisés et attendons les investisseurs".[1] Comme l’a souligné Ulrich Beck " dans un contexte global où le capital est libre de circuler sans restriction et où la compétition entre pays est la règle plutôt que l’exception, la menace ne provient plus du risque d’être absorbé par le paradigme dominant, mais bien plus d’en être ignoré".
Agricultures sous tension, terres agricoles en extension : des transactions sans frontières. Les récentes flambées des prix de produits agricoles, en 2008 et en 2011, et leur médiatisation révèlent des tensions sur les approvisionnements et laissent présager une période où la maîtrise des terres cultivables va devenir un enjeu essentiel.
La sécurité alimentaire, dans un contexte de poursuite de la croissance démographique, constitue un défi majeur de ce siècle, au cœur des droits de l'homme élémentaires (cf. encadré ci-dessous + [2]). Les vingt-cinq dernières années de politiques économiques dans les PED ont conduit à un développement du secteur agricole remarquable dans le cas de pays tels que la Chine ou l'Inde. Mais, contrairement à l'Asie, l'Afrique ne parvient pas, depuis 1990, à réduire la population de ses sous-alimentés, que ce soit en valeur absolue ou en valeur relative [3].
La sous-alimentation dans le monde et son évolution À partir de documents récents [4], cette page se propose de faire le point sur la situation internationale. Spéculation : ruée sur les terres africaines , par Joan Baxter (Le Monde diplomatique, janvier 2010) Les 18 et 19 novembre 2009, le centre de conférences Elisabeth II de Londres accueille le Forum des bailleurs de fonds de la Sierra Leone.
A la tribune, l’ancien premier ministre Anthony Blair, dont l’association (Africa Governance Initiative) parraine l’événement, incite vivement les participants à acquérir des terres agricoles dans un pays qui, selon ses mots, « dispose de millions d’hectares de terres arables ». Porté par son enthousiasme, M. Blair semble en oublier les millions de Sierra-Léonais qui dépendent des récoltes que ces terres produisent. Convaincus d’en retirer d’importants profits, nombre de banques, de fonds d’investissement, de grands groupes industriels, d’Etats et de milliardaires projettent d’installer en Afrique des fermes industrielles géantes pour y produire des denrées alimentaires et des agrocarburants entièrement destinés à l’exportation. Complicité des chefs coutumiers Nombreux sont les exemples de la grande braderie qui s’opère actuellement en Afrique. Accaparement (des terres, des mers) Terres volées d’Ethiopie, par Agnès Stienne (Le Monde diplomatique, décembre 2013) Vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne !
(Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes.) Vol de terres en Ethiopie. « Vous oubliez que les fruits sont à tous, et que la terre n’est à personne !
»Jean-Jacques Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. Etat parmi les plus densément peuplé du continent africain, l’Ethiopie compte 85 millions d’habitants dont 83 % en milieu rural, vivant essentiellement de l’agriculture familiale. C’est une république fédérale composée de neuf régions fondées à l’origine sur la distribution géographique des familles ethno-linguistiques. Mais le pouvoir autoritaire, détenu par le tigréen Meles Zenawi (mort en 2012) depuis la chute de la junte militaire en 1991, s’est appliqué à placer ses hommes à la tête de toutes les régions. Accaparement de terres : la Chine, l'Inde et les États-Unis aussi... Lors d’une présentation au cours de laquelle je parlais de la série de cartes des appropriations de terres à l’étranger par les entreprises européennes, quelqu’un dans le public me posa cette question : Vous évoquez les pays européens, soit, mais et la Chine en Afrique, et les milliers de paysans chinois qui s’installent en Afrique, vous en dites quoi ?
La Chine fait peur, à tort ou à raison, mais avec tous ses Chinois, elle fait peur. L'Europe à l'assaut des terres agricoles mondiales. C’est la ruée sur les terres arables. La main mise par les sociétés agro-industrielles et les spéculateurs, notamment européens, sur les terres agricoles mondiales n’a jamais été aussi vigoureuse. En 2014, selon Land Matrix, le site internet qui recense les contrats documentés — tous ne le sont pas, c’est un business encore assez opaque —, près de 36 millions d’hectares de terres, à l’échelle mondiale, ont fait l’objet de transactions foncières, et 14 millions d’hectares sont en cours de négociation.
Certes, l’historique de ces données permet de voir qu’environ un contrat sur sept (13 %) n’aboutit pas. Mais de nouvelles tractations s’ouvrent à chaque instant, et les acquisitions de larges étendues de terres arables progressent inexorablement. Chaque jour, des petits paysans (dont une part importante de femmes) se voient dépossédés de leur unique moyen de subsistance. Agnes Stienne Ethiopie.