Écrire à l'ère de la distraction permanente. Le Framablog et ses traducteurs aiment bien de temps en temps sortir des sentiers battus du Libre pour modestement apporter quelques éléments de réflexion autour des changements comportementaux induits par les nouvelles technologies et le monde connecté.
Après Et si cela ne servait plus à rien de mémoriser et d’apprendre par coeur ? Et Internet et Google vont-ils finir par nous abrutir ? , voici que nous vous proposons aujourd’hui un article de Cory Doctorow, que je tiens personnellement pour l’une des personnalités les plus intéressantes et influentes de la « culture libre », sur la difficulté non plus de lire mais d’écrire à l’aube de ce nouveau siècle. En faire un peu tous les jours, savoir suspendre sa plume, ne pas effectuer de recherche, ne pas attendre les conditions parfaites, laisser tomber le traitement de texte, ne pas répondre aux sirènes des messageries instantanées (et autres réseaux sociaux), tels sont les conseils avisés de notre auteur[1] «L’homo interneticus» restera-t-il «l’homo sapiens» ? (Deuxième partie) Rappel : Le troisième livre de Nicholas Carr, «What the Internet is doing to our brains: the shallows.», s’intéresse aux impacts d’Internet sur le cerveau humain.
La première partie de cette analyse a mis en évidence les découvertes récentes des neurosciences sur l’extraordinaire plasticité de notre cerveau. Cette deuxième partie fait le point sur les liens entre le fonctionnement de notre cerveau et Internet. Hyperliens, multimédia, instantanéité, multitâches, bidirectionnalité... L'espèce humaine s’adapte et s’adaptera de mieux en mieux à la révolution numérique. L’internet fait de nous des ignorants, distraits en permanence, fainéants, asociaux et narcissiques.
C’est en gros ce que laissent entendre une liste presque ininterrompue de livres et d’études sur les nouveaux comportements individuels et sociaux liés aux technologies de l’information. Dans l’autre camp, de nombreux auteurs nous ont promis un monde meilleur -plus de démocratie, plus de liberté, plus de savoir, plus de productivité, plus de temps libre, plus de créativité- grâce à l’internet et aux réseaux. publicité Comme souvent, la réalité est plus nuancée, c’est ce qu’explique en tout cas Clive Thompson, journaliste pour Wired et le New York Times Magazine.
Un débat qui existait il y a 2000 ans Ce que montre d’abord Clive Thomson, comme le souligne le site Reason.com, c’est que les débats autour des dangers et des bienfaits des nouvelles technologies et l'accès à l’information pour le plus grand nombre existaient déjà… il y a 2000 ans! Capacité d'adaptation humaine. Qu'est-ce qu'Internet ? 1/3 - Conférence Benjamin Bayart. Marsouin. Internet : outil de collaboration ou de domination. Il y a un an, l’enquête Ipsos « France 2013 : les nouvelles fractures » faisait l’effet d’un coup de tonnerre médiatique, soulignant combien la crise avait exacerbé la tentation du repli national et le rejet du politique.
Le Monde titrait sur « les crispations alarmantes de la société française ». « Le poujadisme s’est enraciné en France », estimait-elle. L’idéologie anti-autoritaire des années 60-70 a reflué de manière spectaculaire. 87 % des Français estiment qu’on a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre et 86 % (toute tendance politique confondue) estiment que l’autorité est une valeur qui est souvent trop critiquée. Et la nouvelle édition que vient de relayer Ipsos ne fait que renforcer cette tendance. Certes, ce sondage, encore plus que d’autres, est à prendre avec beaucoup de précautions, tant il semble chercher à faire démonstration. Notre besoin d’autorité est impossible à rassasier Pourquoi les gens éprouvent-ils un tel besoin d’autorité ?
Hubert Guillaud. Numérique : C'est quoi le numérique? Le numérique, c'est un langage composé de chiffres, un code.
On qualifie de "numérique" les machines (appareil photo, camescope, écran plat, ordinateur...) qui sont capables de comprendre ces langages, et les informations (photos, films, musiques...) qu'elles produisent ou qu'elles traitent. Les codes inventés pour enregistrer les informations numériques ou pour que les machines numériques communiquent entre elles est uniquement constitué de 0 et de 1. Ce sont les seules informations que les machines numériques comprennent. >> Comment les machines numériques se comprennent-elles? - Imaginons un "feu numérique" pour la circulation, commandé par un ordinateur... Le feu peut prendre 3 couleurs : vert, orange ou rouge. Fab lab. Un fab lab (contraction de l'anglais fabrication laboratory, litt. « laboratoire de fabrication ») est un tiers-lieu de type makerspace[1] cadré par le Massachusetts Institute of Technology (MIT) et la FabFoundation[2] en proposant un inventaire minimal[3] permettant la création des principaux projets fab labs, un ensemble de logiciels et solutions libres et open-sources, les Fab Modules[4], et une charte de gouvernance, la Fab Charter[5].
Pour être identifié en tant que fab lab par la FabFoundation, il faut passer par plusieurs étapes[6] et il est possible de suivre une formation à la Fab Academy[7]. Les fab labs sont réunis en un réseau mondial très actif, d'après son initiateur Neil Gershenfeld[8]. Comment surfer sur Internet? - Logiciels. The World Without Mobile. La recherche d’informations : Repères. Comment surfer sur Internet? - Logiciels. Une journée de traces numériques dans la vie d'un citoyen ordinaire.