Yanis Varoufakis à Frangy. Ça rigole beaucoup… en route vers le pouvoir Je vais vous dire pourquoi je suis ici, avec des mots que j’ai empruntés à un vieux manifeste célèbre. Je suis ici parce que : Un spectre hante l’Europe – le spectre de la démocratie. Toutes les puissances de la vieille Europe ont conclu une sainte alliance pour exorciser ce spectre: les banquiers parrainés par les États et l’Eurogroupe, la Troïka et le Dr Schäuble, les héritiers de l’héritage politique de Franco, le leadership berlinois du SPD, les gouvernements baltes qui ont soumis leurs populations à une récession terrible et inutile, et l’oligarchie grecque en résurgence. Je suis ici en face de vous parce qu’une petite nation a choisi de s’opposer à cette sainte alliance. Pour la regarder dans les yeux et lui dire : Notre liberté n’est pas à vendre, notre dignité n’est pas aux enchères. Je suis ici en face de vous parce que rien de bon ne peut arriver en Europe qui ne parte pas de la France. • Leur sourire • Leur courage C’est important.
« Tout va s’effondrer. Alors... préparons la suite » Sur quels faits vous appuyez-vous pour affirmer que l’effondrement est possible ? Nous avons rassemblé un faisceau de preuves qui viennent des publications scientifiques. Les plus évidentes sont liées au fait que notre civilisation est basée à la fois sur les énergies fossiles et sur le système-dette. Le pic de pétrole conventionnel a eu lieu en 2006-2007, on est entrés dans la phase où l’on exploite le pétrole non conventionnel : sables bitumineux, gaz de schiste, pétroles de schiste, etc. Déjà, c’est un signe qui ne trompe pas.
Ensuite, il y a un siècle, on investissait un baril de pétrole et on en retirait cent. En même temps, pour fonctionner, notre société a besoin de toujours plus de croissance. Dans ce schéma, quelle place a la crise écologique ? Dans notre livre, on prend la métaphore de la voiture. Pablo Servigne Donc la crise écologique est beaucoup plus grave que les crises économiques. Parmi toutes ces catastrophes, quelle est celle qui risque de déclencher les autres ? Oui.
LA LOUVE. Normes alimentaires. Newsletters. Vidéos. Coopérative intégrale de Toulouse. Commerce équitable. Groupement achat. Le monde magique des hypermarchés (face à M. Leclerc) Íslenska | Skjaldarvík. Le supermarché collaboratif arrive en France La passion des bonnes choses Brian Horihan vient du Minnesota, et Tom Boothe de l’Indiana. Ces deux Américains se sont rencontrés à Paris par amour... de la bonne bouffe. Tom a été marqué durant ses études de beaux-arts (il est cinéaste de formation) par un prof de musique qui a su lui transmettre son amour du vin. « Il me racontait à quel point le fait de “bien manger” avait participé à la cohésion sociale en Italie, après la guerre, dans les années 1950. » Quelques cours d’œnologie plus tard, il devient acheteur en vin, une profession qu’il a exercée pendant douze ans.
Ce qui l’anime ? Les valeurs transmises dans le monde du vin et de la cuisine, car « il faut que le bon soit partagé par tout le monde ». Tom, Brian et Maëlanne Pour eux, les AMAP, La ruche qui dit oui ou les Biocoop sont de très belles initiatives, mais elles ne sont pas toujours accessibles à tous : « Ce n’est pas gai et cela donne beaucoup de signaux aux anciens hippies. Trouver un bon équilibre de valeurs.
Day by day : la première chaîne d'épiceries "zéro déchet" en France. Par Florian Colas Toolito - le / Modifié le Les ingrédients en vrac de haute qualité sont pour certains le genre de magasin de rêve, aussi longtemps que vous apportez vos propres récipients. Mais les « épiceries en vrac », c’est quoi au fait ? Pâtes, riz, légumes secs, fruits secs, céréales, confiserie, café, biscuits ou encore produits d’entretien… day by day est la première chaîne d’épiceries en vrac qui vous propose d’acheter l’essentiel de vos produits du quotidien, sans aucun emballage et en quantité à la demande.
Faisons un zoom sur le quatrième magasin de la chaîne qui vient d’ouvrir ses portes à Lille le 17 février dernier. Un livre pour changer de vie Alice Bigorgne travaillait dans le marketing jusqu’à ce qu’elle lise un livre qui a changé sa vie. Zéro déchet de Bea Johnson, qui est une invitation à réfléchir sur sa propre consommation, a inspiré Alice pour ouvrir une épicerie zéro déchet appelée « day by day » (« jour après jour ») à Lille. Crédit photo: Facebook – day by day. Le 1er supermarché collaboratif de France à deux doigts de voir le jour. FAQ | La Louve. FAQ : Etre Coopérateur à La Louve Qu’est-ce que ça veut dire « être Coopérateur » ?
Être coopérateur, c’est être co-propriétaire de La Louve. Elle vous appartient, et vous participez à sa gestion, sa gouvernance et son financement. Vous avez envie de partager la fierté de ses succès, et l’angoisse de ses défis. Comment La Louve est-elle structurée ? La Louve est une coopérative de consommation (une SCC loi de 47) organisée sous forme de société par actions simplifiées (SAS).
Qu’est-ce que ça veut dire ? Comme dans une crèche parentale, dont le modèle est identique, ceux qui utilisent la structure assurent son bon fonctionnement en y travaillant et en embauchant collectivement des salariés pour coordonner et compléter ce travail. Pourquoi devenir coopérateur maintenant ? Nous disposons d’un espace de 1450 m2 et l’aménagement de cet espace devrait bientôt commencer.
Quel est l’investissement minimum pour les coopérateurs ? Est-ce que mon investissement dans La Louve est remboursable ? Oui. Non. A Bordeaux, un projet de supermarché coopératif. Une Girondine travaille à la création, d’ici un an, d’un supermarché d’un nouveau genre où les clients sont aussi les patrons de la grande surface. Des coopératives de ce type existent déjà depuis longtemps aux Etats-Unis. C’est ce modèle américain, New-yorkais surtout, qui a inspiré Anne Monloubou-Sekinger.
Ancienne architecte paysagiste, mère de deux enfants, elle se consacre désormais à ce projet qu’elle mûrit dans le cadre de l’espace de coworking bordelais «La Ruche», dédié à l’innovation sociale. Une initiative du même genre est en train de voir le jour à Paris sous le nom «la Louve». Coopérative de consommateurs Le principe de cette coopérative alimentaire est simple : chaque adhérent verse une cotisation et vient travailler bénévolement quelques heures par mois dans le supermarché (caisse, mise en rayon etc). 1500 membres recherchés Voilà pour l’objectif.
SideWays #7 - Aujourd'hui Restaurons Demain (Adda) Au début des années 2000, Xavier prend conscience des problèmes de ressources puis se renseigne sur tout ce qui y est lié : pic de pétrole, contrainte carbone, changement climatique, etc. Il en parle autour de lui, à sa famille, ses amis. Avec Claire, sa compagne, ils ressentent le besoin d'agir concrètement pour aider à la prise de conscience environnementale et aux changements de pratiques. Ils réunissent leurs amis et créent l'ADDA : Association pour le Développement Durable par l'Alimentation*. * Estimant que le terme "développement durable" était galvaudé, le conseil d'administration de l'association l'a supprimé. Interview. . « Ce n’était pas l'idée de faire du prosélytisme, c'était de mutualiser nos énergies, nos savoir-faire, nos connaissances pour aller dans une autre direction avec ceux qui le souhaitent » Claire Depuis, l'ADDA a beaucoup évolué : elle est devenue une association de quartier bien implantée avec près de 300 membres.