MOLIERE (COMPLET) [113] - Lectures cursives sur le XVIIe siècle. Références bibliographiques diverses BEAUMONT Philippe, Le Roi soleil se lève aussi (essai)Un livre un peu à part qui évoque par le menu une journée de Louis XIV et la situe dans l’histoire.
[149] - Lectures pour préparer une visite de Versailles. Romans ou essais évoquant Versailles et la Cour BEAUSSANT P., Lully ou le musicien du Soleil, Gallimard, 1992.
BEAUSSANT P., Le Roi-soleil se lève aussi, Gallimard, 2000. BIET C., Les miroirs du Soleil. [247]- La vie quotidienne au XVIIe siècle. Livres BEAUSSANT P., Vous avez dit baroque ?
, ed. Babel (essai, une vraie mine pour mieux connaître ce siècle et sa redécouverte, spécialement la musique) et ses autres ouvrages. BOULGAKOV M., Le Roman de Monsieur de Molière. CHAUSSINAND-NOGARET G., La Vie quotidienne des Français sous Louis XV. GOUBERT P., La Vie des paysans français au XVIIe siècle. [248] - La Musique au XVIIe siècle. Compositeurs et musiciens du XVIIe siècle CAMPRA André (1660-1744) LULLY Jean-Baptiste (1632-1687) MARAIS Marin (1656-1728) REBEL Jean-François (1666-1747) VISEE (de) Robert, compositeur et professeur de guitare de Louis XIV (qui, à ce qu’on dit, n’était pas mauvais) : sa musique pour luth (ou guitare selon les arrangements).
Pour trouver des enregistrements, aller voir du côté des orchestres baroques : Garrido est un maître, et bien sûr William Cristie et les Arts Florissants, le King Consort, le Centre de musique baroque de Versailles, The English baroque soloists... Instruments Quelques instruments : violons, altos, violoncelles, violes de gambe, violone ( ?) , flûtes, hautbois, basson, clavecin, basses de viole, théorbes. Au Musée des Instruments de musique de Bruxelles, on peut voir quelques instruments étonnants comme la trompette marine (un instrument à une corde), le théorbe... Histoire littéraire au XVIIe siècle. Préciosité et classicisme. À l’intérieur du courant baroque se développe un courant qui en est la « pointe extrême »: la Préciosité.
S’ils ont en commun le goût pour la recherche de style, la Préciosité se démarque du Baroque proprement dit. Elle est aussi, et d’abord, un phénomène social. L’importance des salons Henri IV ne marquait pas pour la vie culturelle et la vie mondaine le goût de ses prédécesseurs: sous son règne, certains nobles, amateurs de culture, prennent l’habitude de se réunir dans les salons de l’aristocratie. Ces salons sont le centre d’une vie sociale qui mêle réflexions et jeux.
Cette habitude persiste et se développe surtout à partir de 1620: les salons deviennent un lieu essentiel de la vie culturelle. La vie des salons est très animée; les divertissements y occupent une grande place: on donne des bals, on fait des plaisanteries de tous ordres – par exemple, on rétrécit pendant son sommeil les vêtements du comte de Guiche avant de lui assurer qu’il a grossi, empoisonné par des champignons!
Le Siècle d'or espagnol. La figure du moraliste au XVIIe siècle (Ac Versailles) Ces réflexions s’appuient sur l’essai de Louis Van Delft, Le Moraliste classique.
Essai de définition et de typologie. Introduction : multiplicité de l’usage du mot « moraliste » L’usage moderne du mot « moraliste » est très extensif. Valéry écrit ainsi : « Nos grands auteurs sont tous plus ou moins des moralistes ». Ce serait ainsi une question de degré. On parle aussi souvent des « romanciers moralistes » pour qualifier les romanciers du XVIIème siècle. Sècheresse de style poussée jusqu’à l’abstraction goût de l’analyse psychologique peinture des détails, personnel romanesque compliqué et construction d’une intrigue simple Autant d’éléments qui nous permettent de découvrir déjà certaines caractéristiques du moraliste.
Apparition du terme « moraliste » Le moraliste et l’esthétique de la brièveté (Ac Versailles) Introduction Notre objectif est de partir des réflexions sur les liens entre beauté et vérité pour montrer que, malgré les soupçons qui pèsent sur elle, la littérature et le plaisir littéraire restent une nécessité pour les moralistes du XVIIème siècle.
En effet, les débats qui portent sur les rapports entre esthétique et théologique au XVIIème siècle ne concernent pas que le contenu de la littérature. Il y a bien sûr une différence de contenu : les moralistes adoptent un point de vue anthropocentrique alors que les auteurs de spiritualité adoptent un point de vue théocentrique. Mais ce débat porte aussi sur la forme adoptée : s’interroger sur la question de la morale d’un auteur, c’est aussi s’interroger sur la manière dont il écrit cette morale.
Notre objectif ici est donc de recadrer l’esthétique du jeu, du paradoxe et l’importance de l’effort d’interprétation du lecteur dans les débats entre esthétique et morale du XVIIème siècle. Dès lors, comment définir la brièveté ?