Etude de cas Roses. Article : Roses d'Afrique, roses du monde. Bibliographie | citer cet article | français | Deutsch Le regard des enseignants Cet article précieux sur la rosiculture en Afrique peut se révéler une étude de cas originale pour aborder les dynamiques de la mondialisation, thème central du programme de géographie en Terminale générale et technologique.
Produit mondialisé par excellence, la rose du Kenya met en lumière la spécialisation productive des territoires africains et l’insertion de l’horticulture intensive dans la division internationale du travail. Intégrée dans une filière mondialisée animée par des acteurs multiples, la production des roses d’Afrique résulte pour partie de la relocalisation vers les pays du « Sud » d’une production de contre-saison destinée à alimenter prioritairement les marchés du « Nord » (européens et nord-américains). N. 1. Cette horticulture reprend les principes de l’agriculture industrielle. 1.1. Cependant, il s’agit aussi d’une activité à haute intensité de main d’œuvre. 1.2.
Documentation photographique. Qu'est-ce qu'un cluster ? Cluster est un terme anglais qui signifie “grappe, amas”.
En économie, un cluster correspond à une concentration géographique et interconnectée d’entreprises, de fournisseurs, et d’institutions dans un domaine particulier, et qui allie compétition et coopération (1). Plus simplement, le cluster est un réseau, structuré certes, mais qui permet aux sphères économiques, académiques et publiques de se rencontrer autour d’un intérêt commun, d’échanger et d’avancer ensemble. Pourquoi créer un cluster ? Parce que le travail en réseau constitue un moyen efficace de développer des opportunités, des synergies entre les différents acteurs, de diffuser les bonnes pratiques et d’améliorer la compétitivité des entreprises membres. Pourquoi adhérer à un cluster ? Parce que les services proposés par les clusters correspondent aux besoins en matière d’information, de veille, de formation et d’innovation. Vous avez d’autres questions? Contact@descartesdevelopement.fr. Vidéo 2 : Éthiopie - Kenya : la guerre des roses continue.
Compte rendu Rose 30. Si belle ! Mais la fleur est une industrie polluante. Le réflexe de chacun face à un bouquet de fleurs est bien souvent identique : y mettre son nez et inspirer. « On n’a même pas idée de ce à quoi on s’expose.
Sinon, on changerait volontiers de trottoir en passant devant un fleuriste », exagère, à peine, François Bataillard, directeur technique de Fleurs de cocagne, première structure à cultiver des roses bio en France. Quelle quantité de pesticides une fleur a-t-elle reçue ? D’où vient-elle ? Difficile pour le consommateur, voire quasi impossible, de répondre à ces questions. « Ce n’est pas alimentaire, donc il n’y a pas de règle. Pas de réglementation, pas de limite », dit M. 85 % des fleurs coupées viennent de l’étranger, cultivées dans des conditions écologiques déplorables. En France, 85 % des fleurs coupées viennent de l’étranger, cultivées dans des conditions écologiques déplorables.
La fleur est le végétal le plus gourmand en eau et en produits chimiques. Vidéo 3 - La culture industrielle des roses au Kenya. La culture des roses est intégrée dans le marché mondial très organisé des fleurs coupées, en grande partie contrôlé à partir d'Amsterdam.
Les fleurs vendues pour 30 milliards d'euros en Europe et en Amérique du Nord sont produites dans des pays du sud aux caractéristiques semblables : des hauts plateaux, souvent volcaniques, un climat humide et chaud en permanence, une main-d'œuvre bon marché. Ces conditions sont réunies en Amérique du sud (Colombie, Equateur) et en Afrique tropicale (Kenya, Ouganda, Ethiopie). La baisse des coûts de transport depuis les années 9,0 dans le cadre de la mondialisation, autorise un transport rapide en avion qui permet en moins de 48 heures d'acheminer les roses du lieu de production au point de vente, tout en maintenant la chaîne du froid qui garantit la qualité du produit. Le Kenya qui a commencé la floriculture en 1972 est devenu en quelques décennies le premier producteur mondial de roses ; environ 100 000 tonnes ont été produites en 2012.