Neuroscepticisme les sciences du cerveau sous le scalpel de l'épistémologiste - Éditions d'Ithaque - Forest Denis. Mémoire, plagiat et réseaux sociaux. Oliver Sacks est un neurologue anglo-américain mondialement connu grâce à ses ouvrages qui ont vulgarisé les neurosciences auprès d'un très large public.
Chacun de ses ouvrages présente des cas cliniques étudiés par Sacks dans le cadre de son activité de médecin neurologue. Son premier livre, L'eveil, a été adapté au cinéma. Un autre, L'homme qui prenait sa femme pour un chapeau, lui a apporté une renommée internationale. Certains chercheurs accusent son manque de rigueur sicentifique et le soupçonnent d'utiliser ses patients pour nourrir sa carrière littéraire. Mais en tout état de cause, Sacks a longuement étudié les fonctionnements et dysfonctionnements neurologiques, y compris sur lui-même. Tous nos souvenirs sont des constructions mentales Nous avons tous été confrontés à ce phénomène des souvenirs construits. La mémoire selon Sacks agglomère et transforme en permanence des éléments venus de l'extérieur et que nous finissons pas considérer comme nôtres. La mémoire, un réseau social.
Exige-t-on trop des neurosciences? Le cerveau humain fascine.
Il est le siège de nos capacités, de nos connaissances, de nos envies, etc. Malgré les avancées scientifiques, nous ne comprenons encore que très peu son fonctionnement. Barack Obama annonçait au début 2013 au Congrès américain qu'il envisageait un financement de 3 milliards de dollars sur 10 ans pour cartographier le cerveau humain! Au printemps, son gouvernement investissait 100 millions de dollars pour que les États-Unis deviennent un leader de la recherche en neurologie. L'Union européenne, de son côté, avait annoncé la mise en place d'un projet intitulé "Human Brain Project", supporté par 80 institutions et doté d'un financement d'un milliard d'auros sur 10 ans.
Ces investissements sont-ils réalisés à bioen escient ? Neurosciences et apprentissages. Les neurosciences constituent l'une des branches de la recherche médicale qui intéresse le plus le grand public.
Nous fondons d'énormes espoirs dans la recherche sur le fonctionnement du cerveau, qui bénéficie de financements importants. Mais il n'est pas plus raisonnable de fonder l'espoir d'une société idéale ayant vaincu la maladie et, pourquoi pas, la mort, sur les neurosciences que sur les technologies numériques.
Mais peut-on vivre et avancer sans cet espoir ? Sans doute pas. Et chaque découverte sur le fonctionnement de notre cerveau est bonne à prendre. Il ne faudrait pourtant pas confier toute sa destinée d'apprenant et, plus largement, d'être humain, à la puissance de l'esprit. Ces caractéristiques semblent aujourd'hui pouvoir se déployer dans un espace numérique moins normé que l'espace physique, qui devient le terrain de jeu sans limites de notre esprit. Illustration : Lightspring, Shutterstock.com Exige-t-on trop des neurosciences?
On sait désormais rendre le cerveau transparent. Il s'agit d'une petite révolution pour les neurosciences.
Des chercheurs américains de Stanford, emmenés par Karl Desseiroth - membre du récent projet de recherche américain BRAIN sur les neurotechnologies - ont mis au point une technique capable de rendre totalement transparent un cerveau de souris. Baptisée «Clarity», elle permet de faire très facilement des images 3D d'une grande précision des neurones et de leurs connexions. Les résultats publiés dans Nature cette semaine sont d'ailleurs accompagnés de vidéos magnifiques: Désolé, cette vidéo n'est pas disponible sur votre mobile L'opacité des cellules est d'ordinaire liée à la présence de lipides dans leur membrane. Transcriptor : une première étape vers les ordinateurs biologiques ? Des chercheurs de Stanford créent le premier transistor génétique.
Des bio-ingénieurs de l’université de Stanford viennent de réaliser le premier transistor biologique.
Baptisé « Transcriptor », son fonctionnement est assez similaire à son équivalent électronique. De même qu’un transistor électronique contrôle le flux de courant à travers un circuit électrique, le Transcriptor module l’activité d’une enzyme appelée RNA polymérase. Pour l’analogie, le fil électrique est représenté par le brin d’ADN, l’électron par la RNA polymérase et le transistor par un ensemble d’enzymes spéciales. La fonction Transcriptor est réalisée par des enzymes spéciales appelées « Integrase ». « Nous avons réaffecté un groupe de protéines naturelles appelées Integrase afin de moduler l’activité de l’ARN polymérase et cela nous a permis de concevoir une amplification génétique logique », explique Drew Endy, PHD, assistant à l’Université de Stanford et chercheur, principal auteur du projet. Source : Standford Et vous ?
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