Observatoire des radicalités politiques. Les médias face au terrorisme – Manuel pour les journalistes. L’UNESCO a publié un manuel à l’usage des journalistes afin de les aider à poursuivre leur mission d’informer tout en évitant de servir de caisse de résonance aux terroristes dont l’objectif est de diviser les sociétés et de monter les populations les unes contre les autres. Fanatiques. La pensée extrême. Comment des hommes ordinaires deviennent des fanatiques - Gérald Bronner. L'islam contre l'islam, Antoine Sfeir. Psychologie des foules et analyse du moi - Suivi de "psychologie des foules" de Gustave Le Bon - Sigmund Freud (Docteur), Christophe Dejours. Un XXIe siècle irrationnel ? La Mécanique des sectes - Jean-Marie Abgrall. La dérive sectaire - Anne Fournier, Michel Monroy. Le ciel attendra. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Synopsis[modifier | modifier le code] À 17 ans, Sonia a failli quitter les siens pour aller faire le djihad. Elle était convaincue que c'était le seul moyen pour elle et sa famille d'aller au paradis. Elle est finalement revenue à la raison. Contrairement à Mélanie, 16 ans. Fiche technique[modifier | modifier le code] Distribution[modifier | modifier le code] Noémie Merlant : Sonia BouzariaNaomi Amarger : Mélanie ThénotSandrine Bonnaire : Catherine, la mère de SoniaClotilde Courau : Sylvie, la mère de MélanieZinedine Soualem : Samir, le père de SoniaDounia Bouzar : elle-mêmeAriane Ascaride : La jugeYvan Attal : Yvan, le père de Mélanie. Principal de collège ou imam de la république ? « “La Tentation radicale” construit un dossier à charge contre l’islam » Dans une tribune au « Monde », le socio-démographe Patrick Simon estime que l’enquête dirigée par Olivier Galland et Anne Muxel minore les discriminations dont sont victimes certains lycéens.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Patrick Simon (Directeur de recherche à l’Ined) La radicalisation religieuse est au cœur des débats politiques. Les départs de candidats au djihad en Syrie et en Irak, et surtout les attaques terroristes qui se répètent, ont dramatisé une question à laquelle les sciences sociales apportent des réponses contradictoires : selon quels processus de jeunes Français se réclamant de l’islam en sont-ils arrivés à tuer au nom de leurs idées ?
Les mécanismes qui déterminent l’entrée dans l’action violente à fondement religieux restent difficiles à démêler. L’ouvrage La Tentation radicale, dirigé par Olivier Galland et Anne Muxel, tente d’apporter des éléments de réponse. Indicateur équivoque. Une vaste enquête sur la radicalité chez les lycéens. Les sociologues Anne Muxel et Olivier Galland ont dévoilé ce matin les premiers résultats d’une étude qu’ils coordonnent auprès de plus de 7 000 lycéens pour mieux comprendre les facteurs d’adhésion des jeunes à la radicalité politique et religieuse.
Vous avez présenté ce matin à la presse les premiers résultats de votre étude sur les jeunes et la radicalité, dont vous aviez déjà donné un aperçu pour la radio du CNRS. En quoi consiste-t-elle ? Olivier Galland1 : Notre travail s’inscrit dans le cadre de l’appel à projets du président du CNRS sur le terrorisme et les attentats, pour aider les pouvoirs publics à mieux comprendre un ensemble de phénomènes associés à ces événements.
Plusieurs travaux se sont penchés sur le processus de radicalisation individuelle : des chercheurs comme Gilles Kepel, Farhad Khosrokhavar ou encore Olivier Roy ont mené des entretiens avec des jeunes radicalisés et analysé leurs parcours. O. Hall d’un lycée technique. Une salle de classe dans un lycée. La drôle d'enquête du CNRS sur la radicalisation des lycéens. Drôle d'enquête menée par Olivier Galland et Anne Muxel sur le processus de radicalisation chez les jeunes et dévoilée le 20 mars.
L'enquête ne prétend pas être représentative de la jeunesse française. Les eux chercheurs expliquent que si elle porte sur 7000 jeunes , ils ont fait le choix d'établissements de banlieue ou le taux de jeunes musulmans est particulièrement fort. Cela ne les empêche pas d'arriver à une conclusion générale qui est que la radicalisation est liée à la religion et non à la discrimination dont souffrent ces jeunes. " Nous avons constaté dans notre étude un effet religieux qui est, on ne peut le nier, présent chez les jeunes musulmans de notre échantillon", disent-ils.
Tirer une conclusion générale d'un échantillon que l'on a soi même construit en le désignant comme non représentatif aboutit au final à trouver ce que l'on cherche. Une conclusion qui alimente le discours contre l'Islam. Une étude du CNRS observe une inquiétante tentation pour la radicalité chez les lycéens musulmans. Les lycéens de France sont-ils tentés par la violence et la radicalité religieuse ?
C'est la question que se sont posée les sociologues du CNRS Anne Muxel et Olivier Galland, au lendemain des attentats de novembre 2015. Les chercheurs publient leurs travaux ce mercredi 4 avril aux Presses universitaires de France (PUF), dans un ouvrage intitulé La Tentation radicale. Et leurs conclusions sont plutôt inquiétantes. L'échantillon choisi n'est volontairement pas représentatif : les questionnaires ont été adressés à 7.000 jeunes de 14 à 16 ans, fréquentant des régions où des "manifestations de radicalité" (émeutes, bagarres avec la police, blocages de lycées) ont eu lieu : quartiers nord de Marseille, région lilloise, ville de Créteil en banlieue parisienne... l'académie de Dijon a été ajoutée pour apporter de la diversité à l'étude.
Émission spéciale - La plume dans la plaie.