A consulter au Service Documentation. Anne Vega-Les infirmières hospitalières françaises : l'ambiguïté et la prégnance des représentations professionnelles - Persée. L'importance stratégique de l'hôpital comme institution et du groupe infirmier comme témoin des enjeux posés à l'ensemble des professionnels de la santé n'a cessé de s'accroître dans le monde contemporain.
Ces deux dimensions se révèlent de tout premier ordre pour les investigations des sciences humaines. L'étude des relations sociales entre les différentes catégories d'acteurs hospitaliers (infirmières, aides-soignantes, médecins, malades) a souvent été appréhendée en termes purement sociologiques, essentiellement à partir de l'analyse des processus d'autonomie des infirmières par rapport aux autres acteurs hospitaliers, des dimensions économiques et sociales du travail infirmier, des caractéristiques institutionnelles des structures hospitalières... Cependant, les rapports qu'entretiennent les professionnels de santé entre eux, comme les rapports soignés/soignants à l'hôpital croisent d'autres dimensions complexes et transversales, qui intéressent particulièrement l'anthropologue. F Midy-Les infirmières : image d’une profession 2002. Evolution des représentations sociales de la profession chez les étudiants (...) La problématique « L’analyse des représentations sociales, s’avère indispensable dans toute démarche de recherche et de gestion visant à comprendre et à faciliter le fonctionnement des groupes dans des organisations professionnelles » Bonardi, Roussiau (1999).
Les contenus des représentations agissant comme des grilles de lecture ou des guides d’action à la construction de l’identité professionnelle, l’éclairage théorique apporté par le concept des représentations sociales nous semble adapté et pertinent pour cette recherche. Cette recherche a pour but, de décrire et d’analyser, les représentations de la profession d’infirmier(e) telles qu’elles ont été perçues pendant trois ans par un groupe d’étudiants en formation , ceci afin de mieux cerner le profil de ces futurs acteurs sociaux, afin de mieux comprendre leurs motivations, leurs intentions. INFIRMIER(E) : Une image de la profession toujours trop réductrice dans les médias. Le regard du client sur la profession infirmière. « La profession infirmière. L'historique et le mythe » Jeanguiot Nicole, « Des pratiques soignantes aux sciences infirmières » 74355249. Sorcieres sages femmes et infirmieres. Marie-Françoise Collière- Identité infirmière: du mythe au rêve… à la réalité… ?
Identité professionnelle des infirmiers : un détour par les représentations et le Soi. Suzanne Montandon-De l’image à la réalité infirmière. Que nous disent les tatouages ? Tour d’horizon et réflexion. Précédent Suivant C’est la rentrée.
Tatoo : mon métier dans la peau. C’est la rentrée.
Le moment de retrouver nos confrères et de les surprendre avec une petite nouveauté dont nous sommes très fiers, un petit truc en plus qui fait que nous ne sommes plus tout à fait le même ni tout à fait un autre… un tatouage ! Une marque, une trace, un signe, un message. Qu’est-ce qui nous pousse à modifier notre corps et quel impact peut bien avoir un tatouage sur la relation de soin ? Le sens philosophique du tatoo Avec ce nouveau tatouage, nous ne sommes ni tout à fait le même ni tout à fait un autre… une phrase de Paul Ricoeur [1] pour définir l’identité narrative qu’il a malignement emprunté à Verlaine dans son rêve familier [2] Quelle est notre intention dans ce message charnel ? Dans cet acte irréversible à destination de notre propre peau, il se passe une transformation qui fait que notre corps cesse d’être nu. Tatouage et piercing.
La mise en œuvre des techniques de tatouage par effraction cutanée (acte qui pénètre la peau), y compris de maquillage permanent, et de perçage corporel est réglementée [1].
Conditions d’âge Les actes réalisés sur les mineurs nécessitent le consentement d’une personne titulaire de l’autorité parentale. Les personnes réalisant ces pratiques sur une personne mineure doivent être en mesure, pendant trois ans, de présenter la preuve de ce consentement. Le tatouage contemporain : vecteur d’identité ou artefact de consommation? - Grebe Cabrera Maximiliano Jose- 2018 -memoire. Tatouage : l'art dans la peau.
Du discret tatouage sur la cheville à l'imposante figure recouvrant la moindre parcelle de peau, le tatouage est sur tous les corps. Hier méprisé, underground, sous-culture de la rue destinée aux marginaux, il est maintenant phénomène de société. Sa pratique est pourtant tout sauf nouvelle : on a pu la dater du temps de la protohistoire, il y a plus de 4500 ans, grâce au corps tatoué d'Ötzi, retrouvé conservé dans le glacier du Hauslabjoch, entre l'Italie et l'Autriche. Le tatouage est ancestral, multiculturel.
C'est la raison pour laquelle ses origines font l'objet d'une exposition au Quai Branly, au musée des Arts premiers. Le tatouage, un complément d’identité direct. Pourquoi se tatoue-t-on ?
Pourquoi les artifices éphémères - les vêtements, le parfum, le maquillage - ne suffisent-ils pas à ceux qui choisissent le tatouage pour se distinguer ? Si les motivations varient en fonction de chaque individu, ce qui demeure c’est la valeur identitaire forte du tatouage. Ce n’est pas rien de marquer son corps de signes indélébiles au prix d’une forte douleur. Les témoignages d’un ouvrier du bâtiment à la retraite, d’une jeune professeure de gymnastique, d’une jeune fille qui, à vingt-trois ans, a inscrit sur le bas de son ventre son refus de la maternité ou de l’ancien président de Radio France et actuel président du Grand Palais et de la Réunion des musées nationaux, Jean-Paul Cluzel, concordent vers un point, malgré les différences d’âge et de classes sociales, le tatouage permet d’être soi.
Chronique de nos corps tatoués. A l’abri des regards ou proclamées à la surface de la peau, ces quelques lignes tracées au fil de l’aiguille, parlent en réalité autant de notre époque que des personnes qui arborent ces dessins distinctifs.
C’est d’ailleurs ce qu’analyse le philosophe Gilles Lipovetsky dans son ouvrage L’Esthétisation du monde, expliquant que le corps humain est tatoué depuis la nuit des temps, orné, scarifié selon des pratiques magiques et religieuses pour l’inscrire dans une appartenance sociale. La fonction première du tatouage : ancrer son porteur dans une logique d’appartenance L'ancrer à un groupe, un corps de métier.
Du marin, au militaire, le tatouage se fait signe revendiqué d’affiliation, marque de fierté ou d’allégeance. Il fonctionne aussi comme signe de l’exclusion d’une personne de la sphère sociale, des criminels, aux forçats, en passant par les prostituées dans certaines sociétés. Une perte de sa dimension collective Des signes permanents de singularisation. « Tatouages et piercings... un bricolage identitaire ? » Les marques du corps. « Identités à fleur de peau : significations du tatouage et du piercing »
Communication. Relation soignant-soigné. Représentations sociales.