28 sept. 2020 - Procès France Telecom : la machine infernale du néolibéralisme. De mai à juillet 2019, 7 dirigeants du groupe France Télécom/Orange, dont le PDG Didier Lombard, ont été jugés pour avoir organisé le harcèlement et la maltraitance managériale des salariés afin d’obtenir plus de 20 000 départs « volontaires », l’objectif étant de désendetter le groupe pour faire remonter le cours de ses actions en bourse.
Le tribunal a condamné tous les accusés, ce qui constitue un événement sans précédent… mais les peines pécuniaires sont dérisoires, eu égard aux dizaines de suicides et aux terribles sévices psychologiques sciemment provoqués par les coupables. C’est avec les moyens de la littérature que l’écrivaine Sandra Lucbert, qui a suivi le procès, donne à voir ce qui était en jeu dans ce procès inédit et donne à comprendre, ce faisant, les raisons pour lesquelles une condamnation qui soit à la mesure du crime était impossible.
Tel est l’objet de son livre récemment paru au Seuil, dans la Collection Fiction & Compagnie, intitulé Personne ne sort les fusils. 10 ans après la "crise des suicides", le procès du management à France Télécom-Orange. Chroniques du procès France Télécom : un livre pour « ne plus perdre sa vie à la gagner. Durant deux mois en 2019 s’est tenu à Paris le procès d’anciens hauts dirigeants de la multinationale France Télécom, devenue Orange, accusés de harcèlement moral par une centaine de parties civiles, dont des familles de salariés s’étant donnés la mort.
Le livre La raison des plus forts, publié le 4 juin, rassemble les chroniques de ce procès sous la plume de romanciers, chercheurs, artistes... Une mise en lumière de ces héros invisibles qui ont remporté la partie. Du 6 mai au 11 juillet 2019 s’est tenu le procès France Télécom. Après France Télécom : de nouveaux droits démocratiques pour la santé des travailleurs et de l’environnement. Affaire hors-norme, travail judiciaire colossal, procès historique, on l’a dit.
Mais si le procès est exceptionnel, les agissements jugés le sont-ils vraiment ? Oui, sans doute, par le projet, formulé publiquement par l’un des condamnés, de faire « partir par la porte ou par la fenêtre » 22 000 salarié.es dont une majorité de fonctionnaires. Mais le débat social sur la souffrance au travail – dont les suicides sont la manifestation extrême – dure depuis plus de vingt ans et dépasse largement France Télécom. Il trouve son origine dans la financiarisation des entreprises et des services publics, qui a mis sous pression le travail en multipliant les contraintes de rythme, l’individualisation, les procédures tatillonnes, les objectifs chiffrés, le reporting permanent et les réorganisations incessantes. Niant le travail vivant, ce management a rétréci l’autonomie individuelle et collective.
Mais le management financiarisé ne met pas en péril que les travailleurs et les travailleuses. MARCHE OU GRÈVE #12 : BLOCAGES, SNCF, PROPAGANDE, DELEVOYE ET LE MILLION D’AG2R, RAQUEL GARRIDO. France Télécom, un jugement historique. « Nous avons abandonné le travail et sa richesse à des abrutis de l’économie qui ne pensent qu’au fric.
France Télécom : « C’est un lourd fardeau que le tribunal emporte dans son délibéré » France télécom. Le procès hors norme de la souffrance au travail. Les prévenus voulaient éviter que ce procès devienne un symbole.
C’est raté. Après plus de deux mois intenses, 300 heures de débats, c’est bien un moment judiciaire hors norme, historique, qui s’achève aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Paris. Une affaire qui restera emblématique tant par la mise au jour d’une politique ayant provoqué un harcèlement moral systémique chez France Télécom, selon les parties civiles, que par le niveau de souffrance exprimé par les victimes de la crise sociale entre 2007 et 2010. Durant des audiences, Didier Lombard, l’ex-PDG, Louis-Pierre Wenès, son ancien bras droit, et Olivier Barberot, ex-DRH, premiers dirigeants du CAC 40 à comparaître pour ces griefs, n’auront pas réussi à convaincre de leur non-implication dans cette stratégie de « déstabilisation » massive que fut le plan Next avec 22 000 suppressions d’emplois et 10 000 mobilités en trois ans.
La priorité est ailleurs. Une émission radio décrypte le bilan social des privatisations. Quel est le réel bilan des privatisations ?
Celle de France Télécom se solde par un procès exceptionnel, ouvert le 6 mai et qui se conclura le 11 juillet : les trois principaux hauts dirigeants de la multinationale devenue Orange y sont accusés de harcèlement moral suite au profond mal-être social qui a frappé l’entreprise. D’autres services publics – Aéroports de Paris, La Poste, la SNCF, les hôpitaux, EDF – sont en cours de démantèlement, voire de privatisations. Comment les salariés vivent-ils cette situation ? Quelles sont les conséquences pour les usagers ? Réponses dans une émission radio proposée par Basta ! France Télécom : l’accusation requiert une condamnation pour « harcèlement managérial » France Télécom : « Un immense accident du travail organisé par l’employeur » « J’ai du mal à imaginer ce qu’il faut de courage et de force à ceux qui ont été abîmés par le travail pour participer à ce procès.
Jusqu’au 12 juillet, se tient à Paris le procès d’anciens hauts dirigeants de la multinationale France Télécom, devenue Orange, accusés de harcèlement moral par une centaine de parties civiles.
Mardi 11 juin, Fanny Jedlicki, docteure en sociologie, est venue témoigner à la barre. Elle est revenue sur le rapport du cabinet d’expertise Technologia auquel elle a participé en 2009/2010, et qui a mis en évidence une souffrance massive de milliers de salariés. Nous publions ici une partie de sa déposition. France Télécom. « Je ne suis pas d’accord sur ce mot de souffrance. « Au procès de France Télécom, nous avons affaire à des serials harceleurs. Basta !
Et Radio Parleur ont consacré une émission spéciale au procès des anciens dirigeants de France Télécom, pour harcèlement moral, qui s’est ouvert le 6 mai et se poursuit jusqu’au 12 juillet. Exceptionnel par sa durée, près de deux mois, ce procès l’est aussi sur le fond : c’est la première fois que la « maltraitance organisationnelle » au travail passe devant la justice pénale. Les rédactions de Radio Parleur et de Basta !
Souffrance au travail : une émission radio pour comprendre ce qui se joue avec le procès de France Télécom. Un procès exceptionnel s’est ouvert le 6 mai dernier : celui de trois anciens hauts dirigeants de la multinationale France Télécom, devenue Orange.
Ils sont accusés de harcèlement moral par une centaine de parties civiles. Alors que les audiences durent depuis quatre semaines, et qu’elles doivent se poursuivre jusqu’à la mi-juillet, les rédactions de Basta ! Et Radio parleur organisent une émission commune sur le sujet ce mercredi 5 juin. Son enregistrement est ouvert au public. Procès France Télécom : comment défendre les prévenus sans blesser les victimes ?
« J’ai vu des gens fracassés qui ont mis des années à se relever » : le management de France Télécom en procès. En 2007, les réorganisations se multiplient dans les services.
Nombreuses, désordonnées. Tout semble être fait pour déstabiliser les salariés, quitte à sacrifier l’outil de travail. Les salariés sont malades de voir des équipes qui fonctionnaient bien être cassées. De constater que le travail ne peut plus se faire comme ils le souhaiteraient. [ARCHIVE] Orange stressé (octobre 2009) On ne remerciera jamais assez le cancer et Jésus.
Oui, tout d’abord, merci au cancer. Car s’il n’avait pas eu un cancer en 1985, à 34 ans, Gerhard Haderer aurait eu la vie indigente d’un « créateur » publicitaire. Or, c’est lorsqu’il fut opéré (et guéri) qu’il a tout laissé tomber et s’est tourné à fond vers le genre de dessins que vous allez (re)découvrir, si puissants, si violents qu’ils se passent de tout commentaire, à part quelques gloussements, quelques éclats de rire et pas mal de silences dans le genre grinçant. France Télécom : le procès sans précédent d'un management déshumanisé soumis aux marchés financiers.
C’est un procès inhabituel qui commence : pendant deux mois, du 6 mai au 12 juillet, trois anciens hauts dirigeants de France Télécom/Orange qui présidaient à la destinée des 120 000 salariés de l’opérateur entre 2007 et 2009, vont répondre de l’accusation de harcèlement moral. Une centaine de parties civiles – des familles de salariés qui se sont suicidés ou ont tenté de le faire, des organisations syndicales, des comités d’hygiène, de sécurité et conditions de travail (CHSCT), des associations d’accidentés de la vie – et leur vingtaine d’avocats vont tenter de démontrer que la multinationale et ses trois dirigeants ont, au cours de cette période, mis en place « une politique d’entreprise visant à déstabiliser les salariés et agents, à créer un climat professionnel anxiogène ».
Selon le réquisitoire du procureur de la République, que Basta ! 22 000 suppressions d’emplois pour sept milliards d’euros de cash flow Que s’est-il passé à France Télécom entre 2007 et 2009 ? Ivan du Roy. Procès france télécom. « Il y a le feu à la maison sauf pour la direction. Justice. Didier Lombard, entre déni de la crise et absence de regrets. Lundi, 6 Mai, 2019 Danièle Linhart « Un cadre m’a dit : “Je suis là pour faire oublier les valeurs de service public” » Cécile Rousseau.
France télécom. Le procès historique de la souffrance au travail. Un sentiment de vertige. Plus de dix ans après les faits, les victimes et les familles percutées par la crise sociale inédite chez France Télécom voient enfin s’ouvrir aujourd’hui ce procès-fleuve et historique. Celui d’un épisode emblématique de la souffrance au travail. Entre 2007 et 2010, une soixantaine de suicides de salariés et d’agents avaient été recensés. De nombreuses personnes avaient tenté de mettre fin à leurs jours.
Certains avaient sombré dans de graves dépressions. Depuis 2004, l’État est passé en dessous de 50 % du capital. Connu pour ses sorties méprisantes, le haut fonctionnaire ne manquait jamais une occasion. C’est la première fois qu’une société et des dirigeants du CAC 40 de ce niveau se retrouvent devant la justice pour des faits similaires. Les Impactés, la pièce. Les restructurations à France Telecom / Orange. Suicides à France Télécom: L'entreprise et l'ex-patron Didier Lombard renvoyés devant le tribunal.
Nouveau rebondissement dans l’affaire des suicides à France Télécom. Les juges d’instruction ont ordonné un procès pour « harcèlement moral » contre France Télécom et son ancien PDG Didier Lombard dans l’affaire de la vague de suicides de salariés au sein de l’entreprise à la fin des années 2000, a-t-on appris ce vendredi de source proche du dossier. Suicides à France Télécom: sept dirigeants renvoyés en procès pour harcèlement moral - Page 4. Suicides chez France Télécom: La société mise en examen pour «harcèlement moral» La société France Télécom a été mise en examen ce vendredi pour «harcèlement moral» dans l'enquête sur une vague de suicides de salariés en 2008 et 2009, a indiqué une source judiciaire. Elle est aussi poursuivie pour «entrave au fonctionnement du comité d'entreprise et du comité d'hygiène et de sécurité».
Le juge d'instruction qui a notifié ces décisions à un représentant légal de la société a également ordonné le versement d'une caution de 150.000 euros. «L'action de l'entreprise a pu être mal perçue, ce qui a induit un trouble collectif» Son représentant légal, Pierre Louette, a été entendu toute l'après-midi par des juges d'instruction. Dans un communiqué, la société conteste «avoir mis en place une politique délibérée visant à provoquer de la souffrance au travail pour créer des conditions de départ».
Quelque 35 suicides ont été enregistrés au sein du personnel de la société en 2008 et 2009. Lombard, Wenes et Barberot également poursuivis Des procédures sans précédent C.C. avec Reuters. Jour 2 – Xavier Mathieu au procès France Télécom Le 8 mai 2019. Une série de suicides met Orange sous tension - Page 2. Suicides à France Télécom : l'entreprise mise en examen pour harcèlement moral. France Telecom: Un cadre s'immole par le feu chez lui à Pau.