Stanislas Jeannesson - Origines de la Première Guerre mondiale : enjeux d'un débat historiographique. Dailymotion Video Player - Le procès de Nuremberg, les nazis face à leurs crimes - Extrait. Le témoignage, c'est extrêmement important. Le témoignage, c'est extrêmement important. Dailymotion Video Player - Le procès de Nuremberg, les nazis face à leurs crimes - Extrait. « Génocides. Lieux (et non-lieux) de mémoire ». Revue d’histoire de la Shoah, 2004. 1 Pierre Nora, « Préface à l’édition Quarto, 1997 », in Pierre Nora, éd., Les Lieux de mémoire, 3 tom (...) 1Dans les années 1980, Pierre Nora lançait une vaste étude sur les « lieux de mémoire » qui consistait, écrivait-il en introduction, à mettre en évidence la parenté secrète liant les « mémoriaux vrais » (monument aux morts, panthéon) avec d’autres objets : musées, commémorations, archives.
Puis il étendit la notion aux institutions, voire aux mythologies d’une nation1. Le projet, qui connut un grand succès, a aussi été critiqué. Mais il proposait rien moins qu’une réflexion générale sur les traces matérielles et immatérielles du passé. Le concept de « lieu de mémoire », quoi qu’il en soit, est désormais d’usage courant. La justice et l’histoire. 1Écrire de l’histoire est un métier qui présente similitudes et différences avec celui du juge d’instruction.
C’est ce qu’expliquait Marc Bloch dans son dernier ouvrage, Apologie pour l’histoire ou le métier d’historien (Bloch, 1991). Les quelques pages qu’il consacre à la question de « juger ou comprendre » sont très souvent citées, et ont été pendant des décennies considérées comme énonçant les règles fondamentales qui devaient régir le travail de l’historien. Pour Marc Bloch, le « savant » et le juge ont en commun « l’honnête soumission à la vérité ». Pourtant, à un moment donné, leurs chemins se séparent : le juge doit in fine condamner ou absoudre, selon les valeurs qui sont celles de la société dans laquelle il exerce sa fonction et que le droit codifie. Ce n’est pas la tâche de l’historien. « Or longtemps l’historien a passé pour une manière de juge des Enfers, chargé de distribuer aux héros morts l’éloge ou le blâme », constate Marc Bloch. 14« Eh ! La carte de la mémoire statuaire par Christian Grataloup. Géohistorien, spécialiste d'histoire globale, professeur émérite à l'Université Paris-Diderot, Christian Grataloup décrypte depuis de nombreuses années les grands évènements à l'échelle planétaire.
Il est l'auteur de l'"Atlas historique mondial ", publié aux éditions Les Arènes/L'Histoire. Retrouvez les textes précédents de notre série "Des statues et des hommes" : "Etre Français, c'est aussi être descendant d'esclaves" par François-Xavier Fauvelle ; "Il faut davantage de statues de personnalités noires" par Jacqueline Lalouette ; Jean-Paul Demoule dresse une brève histoire de l'iconoclasme ; "Bâtir un récit commun qui nous rassemble" par André Delpuech ; "Qui sont les Français d'aujourd'hui" par Serge Gruzinski. Les pratiques mémorielles collectives les plus courantes ne coutent pas bien cher. Il suffit de nommer. Notion genocide. Qu'est-ce qu'un crime contre l'humanité ? Magistrat du Parquet depuis 1945, Pierre Truche a notamment été directeur des études à l'École nationale de la magistrature, procureur de la République à Marseille, procureur général à Lyon - où il a représenté le ministère public lors du procès de Klaus Barbie - à Paris et enfin à la Cour de cassation.
L'HISTOIRE : Pierre Truche, comment définit-on aujourd'hui an crime contre l'humanité ? Pierre Truche : Les juristes, que ce soit en France ou à l'étranger, ont élaboré une définition précise du crime contre l'humanité par catégories, afin d'éviter des interprétations extensives. Ainsi, dans le nouveau code pénal français, quatre séries de crimes répondent à cette définition : 1) le génocide ; 2) la déportation, l'esclavage ainsi que les exécutions, les enlèvements et les tortures lorsqu'ils sont exécutés massivement et systématiquement ; 3) le crime contre l'humanité commis en temps de guerre sur des combattants ; 4) enfin l'entente pour commettre de tels crimes.
Mémoire(s) - TDC, n° 1103, 15 avril 2016. Introduction Mémoire et Histoire PPTX. HGGSP.Histoire et Mémoire. Introduction. CPI - 20ème anniversaire du Statut de Rome (17.07.18) - Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Le 17 juillet 1998, le Statut de la première Cour Pénale Internationale permanente était adopté, à Rome, par 120 États afin de permettre le jugement des responsables des crimes les plus graves.
Ainsi, un pas important dans la lutte contre l’impunité était franchi, grâce à la création de cette juridiction pénale à vocation universelle. En effet, la Cour Pénale Internationale est compétente pour juger des auteurs de crimes de génocide, crimes de guerre et contre l’humanité lorsque les États ne sont pas en mesure de le faire ou n’en ont pas la volonté. Les États conservent la responsabilité première de juger les auteurs de ces crimes. La Cour Pénale Internationale peut être saisie par un État, par le Procureur ou par le Conseil de sécurité des Nations unies. La France, qui a joué un rôle majeur dans la négociation du Statut de Rome, l’a signé le jour même de son adoption. En savoir plus sur la CPI. Dailymotion Video Player - Le procès de Nuremberg, les nazis face à leurs crimes - Extrait. Le témoignage, c'est extrêmement important.