Cité idéale. Incarnation intellectuelle et matérielle de l'utopie, la Cité idéale est une conception urbanistique visant à la perfection architecturale et humaine.
Elle inspire à bâtir et à faire vivre en harmonie une organisation sociale singulière basée sur certains préceptes moraux et politiques. « Ainsi ces anciennes cités qui, n'ayant été au commencement que des bourgades, sont devenues par succession de temps de grandes villes, sont ordinairement si mal compassées, au prix de ces places régulières qu'un ingénieur trace à sa fantaisie dans une plaine » — René Descartes, Discours de la méthode, seconde partie.
Antiquité et Moyen Âge[modifier | modifier le code] Dès l'antiquité, les hommes rêvent d'édifier une cité idéale comme en témoigne le mythe de la Tour de Babel[1]. De la Renaissance à l'âge classique[modifier | modifier le code] Les utopies[modifier | modifier le code] Vue d'Utopia de Thomas More à vol d'oiseau. Arc et Senans 12. Arc et Senans 04. Pin by Francois Arnal on Urbanisme et géographie urbaine. Épinglé par Francois Arnal sur Architecture. Www.salineroyale.com. L’imaginaire géographique. Perspectives, pratiques et devenirs. Imaginaire spatial. La notion d’imaginaire réfère explicitement à celle d’image, c’est à dire à quelque chose qui se réfère de façon analogique au réel sans en être jamais un double parfaitement fidèle.
C’est la nature du lien que l’on conçoit entre le réel et l’image qui conditionne le contenu de la notion d’imaginaire. Si l’on croit que l’image est ou peut être un reflet du réel, la singularité et la pertinence de la notion d’imaginaire est discutée, voire niée. Une conception hyper-positiviste (positivisme) de la science, telle qu’elle a prévalu en géographie jusqu’au « milieu » du XXe siècle par exemple, postule que les images produites (cartes et photographies par exemple) donnent à voir le réel tel qu’il est. L’ensemble des images produites et leur cohérence propre ne constitue pas un champ doté d’une autonomie telle qu’il mérite d’être individualisé dans la notion d’imaginaire, absente du coup du discours géographique classique. Voir aussi : représentation.
Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. L'espace, le réel et l'imaginaire : a-t-on encore besoin de la géographie culturelle ? 1.1 Incertitudes des acquis Les écrits géographiques des dix dernières années qui ont eu à statuer sur le bilan de la discipline nous le disent avec force : quelque chose est définitivement entériné d’un « tournant géographique » pour reprendre le titre de l’ouvrage de Jacques Lévy (1999).
La formidable « Autoscopie d’une science » dirigée par Rémi Knafou plaçait le bilan de la géographie sur la base d’un changement paradigmatique : « la géographie est passée du champ des sciences de la nature à celui des sciences sociales en une migration unique dans l’histoire des sciences » (Knafou, 1997, p. 11). Autre repère de cet avènement, l’ouvrage édité par J. Lévy et Michel Lussault en 2000, affirmait le désenclavement et le renouvellement des savoirs géographiques et invitait les géographes et autres chercheurs de sciences sociales, à ne plus douter que l’espace est une « dimension pertinente du social » (Lévy, Lussault, 2000, p. 3). Ainsi donc, les incertitudes demeurent. Après la ville : regard sur l'imaginaire de la métropole. Géographie et imaginaire. Géographie et Imaginaire. Internet et géographie : les imaginaires de l'espace. Henri Desbois Th©Radio France "Loin d'abolir l'espace, l'Internet en multiplie les figures, notamment à travers un usage effréné des métaphores spatiales dans la description des contenus d'information.
Le cyberespace n'a pas attendu longtemps pour être doté d'une cybergéographie, déjà enseignée dans certaines universités américaines" disait le résumé d'une conférence donnée par Henri Desbois à l'ENS et intitulée "Figures du territoire et géographies du virtuel". Qu’est-ce que cela signifie de s’intéresser aux nouvelles technologies quand on est géographe ? D’abord la manière dont les technologies ont bouleversé, et continuent de bouleverser la géographie en tant que discipline – on parlera évidemment de la cartographie, c’est important.
C’est ensuite la représentation qu’on se fait de l’espace urbain. Mais, et ce sera notre troisième temps, il y a aussi la question des imaginaires. Update : vous trouverez plein de liens complémentaires dans les commentaires ci-dessous. Sons.