Sonde Voyager : en route vers l’infini. Les sondes Voyager détectent des électrons accélérés. Si lointaines et si proches à la fois.
Suffisamment en tout cas pour enregistrer des manifestations solaires alors que Voyager 1 est à 22,62 milliards de kilomètres de ce dernier et Voyager 2 à 18,79 milliards de km. Les deux engins ont en effet capté des électrons puissamment accélérés par des ondes de choc issues des éruptions solaires. Plus tout à fait dans le système solaire Les deux sondes, lancées en 1977, voguent pourtant en dehors d'une des limites du système solaire, au-delà de la bulle de gaz et de particules produite par notre étoile. Elles ont franchi l'héliopause, cette frontière dynamique dont la distance et la composition peuvent subir des variations en fonction de l'activité du Soleil respectivement en août 2012 pour Voyager 1 et en novembre 2018 pour Voyager 2.
Les positions des sondes Voyager en 2018. Une légende de l'exploration spatiale. À 18 milliards de kilomètres de la Terre, Voyager 1 et 2 transportent notre histoire. Le 20 août et le 5 septembre 1977, la NASA lance ces deux sondes : Voyager 1 et 2.
Leur mission doit durer 5 ans et étudier les planètes gazeuses de notre système solaire notamment Jupiter et Saturne. Trois ans après leur lancement, Voyager 1 arrive autour de Saturne, planète déjà explorée par les sondes Pionner quelques années auparavant. NASA : la sonde Voyager 2 reçoit ses premières instructions depuis le mois de mars et renvoie "bonjour" La Nasa rallonge la vie des sondes Voyager aux confins du Système solaire. Il y a bientôt 42 ans, Voyager 1 et 2 quittaient la Terre pour aller explorer les planètes géantes au-delà de la ceinture d'astéroïdes.
Une fois leurs survols terminés, avec à la clef de nombreuses découvertes inattendues, les deux sondes ont poursuivi leur chemin, chacune dans une direction différente, vers les confins du Système solaire. Maintenant à 21,7 milliards de kilomètres (20 heures-lumière) pour Voyager 1 et 18 milliards de kilomètres (16,6 heures-lumière) pour sa jumelle Voyager 2, toutes deux voguent désormais dans le milieu interstellaire, au-delà de l'héliosphère qu'elles sont les premières à avoir percer.
Naturellement, après quatre décennies de navigation, les sondes de la Nasa voient leur production d'énergie baisser -- environ 40 % d'énergie en moins qu'à leur départ. NASA just communicated with our only spacecraft outside the Solar System. In the cold darkness of interstellar space, way past the Kuiper belt, Voyager 1 is continuing its journey out as far from Earth as it can go.
Right now, it's over 20 billion kilometres (13 billion miles) from our planet - around 140 times the distance between the Sun and Earth. And yet we can still communicate with it. Last week, mission scientists from NASA sent instructions to activate backup thrusters that have been dormant for 37 years. And it took 19 hours and 35 minutes for them to hear back from the spacecraft. "The Voyager team got more excited each time with each milestone in the thruster test. For over 40 years, since Voyager 1's launch on 5 September 1977, attitude control has been the work of the main thrusters. Space is a vacuum, so the craft doesn't need propulsion; but it does need to stay oriented a very specific way for its high-gain antenna to remain pointed at Earth so that we can communicate with it. This is what the thrusters do. Où sont les sondes « Voyager » lancées il y a quarante ans dans l’espace ? En 1977, les sondes jumelles quittaient la Terre afin d’explorer le Système solaire extérieur.
Elles sont aujourd’hui parmi les objets humains les plus lointains de l’histoire. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gary Dagorn Le 31 janvier 1966, pour la première fois de l’histoire, Luna 9, une sonde soviétique, se posait sur la surface d’un autre corps céleste que la Terre : sa voisine, la Lune. La sonde Voyager 1 dans un «no man's land» spatial. INFOGRAPHIE - L'engin mythique envoyé dans l'espace en 1977 a atteint les limites du Système solaire et se situe dans une zone tampon entre le vide interstellaire et la zone d'influence du Soleil.
En septembre dernier, la Nasa fait une annonce aussi mystérieuse que poétique: la sonde Voyager 1 serait en train de «danser» aux confins du Système solaire. Une jolie métaphore pour expliquer que les instruments de l'engin de plus de 800 kg envoyé dans l'espace en 1977 enregistrent depuis quelques mois de curieuses fluctuations à 18 milliards de kilomètres de nous, soit quatre fois la distance entre le Soleil et Neptune. Dans trois papiers publiés vendredi dans Science, les scientifiques de l'agence spatiale américaine apportent de plus amples précisions sur ces mesures. Sciences : Voyager 1 sur le point de quitter le Système solaire. INFOGRAPHIE - Lancée en 1977, la sonde américaine serait le premier objet «humain» à pénétrer dans l'espace interstellaire.
Lancée le 5 septembre 1977, il y a tout juste trente-cinq ans, Voyager 1 est en passe de devenir le premier objet «humain» à pénétrer dans le milieu interstellaire. Partie, à l'origine, pour survoler de près les planètes Jupiter, Saturne, Neptune et Uranus, dont elle a pris de somptueux clichés, cette petite sonde de 722 kg a ensuite continué son périple bien au-delà de ce que prévoyait sa feuille de route initiale. Mardi, lors d'une conférence de presse, les responsables scientifiques du projet ont déclaré que Voyager 1 était sans doute en train de «danser à la limite» du système solaire, à environ 18 milliards de kilomètres de la Terre.
Le franchissement de cette frontière cosmique a commencé début mai.