Panossas (Isère) | Laboratoire ArAr. Campagne 2015 Fouilles archéologiques programmées (chantier école de l'université de Lyon 2).Interventions du 18 mai au 26 juin 2015.Co-responsables :Matthieu Poux et Aldo Borlenghi (Université Lyon 2, ArAr) Le site de Panossas est situé au lieu-dit "Les Buissières", il est inscrit dans le territoire de la cité de Vienne (situé à 31 km à l’ouest) mais est aussi en bordure de celui de Lugdunum (situé à la même distance).
Il a été repéré et interprété comme villa romaine en 1976 par Y. Burnand et a depuis lors été l’objet de différentes opérations de sondages et de campagnes de fouilles. Elles n’ont véritablement débutées qu’en 2012, et ont permis de mettre au jour d’une part un ensemble thermal et d’autre part un secteur artisanal. Le complexe thermal s’étend sur plus de 900 m2 ; les vestiges sont encore en élévation sur deux à quatre mètres de hauteur. Le circuit balnéaire s’organise en fonction des phases d’aménagements. Campagne 2012 Responsables : Matthieu Poux, Aldo Borlenghi.
Base de données alix barbet. Vocabulaire stuc. Oplontis. Boisleve stuc Gaule romaine. Fresque romaine. La Fresque en Gaule La fresque est une technique de peinture murale dont les premiers exemples apparaissent en Gaule du sud avant la conquête romaine, sous l’influence de la culture hellénistique et romaine, mais qui prend un essor important avec la romanisation, où les élites provinciales gauloises adoptent cette mode venue d’Italie. Le goût pour la fresque se répand rapidement et les ateliers régionaux se multiplient, assimilent les techniques et modèles romains mais expriment aussi des variantes locales. Construction et Composition Le mur, destiné à recevoir la peinture, était recouvert de couches successives de plus en plus fines d’enduit fait d’un mortier de sable et de chaux, dont la dernière recevait les couleurs « a fresco » (dispingere a fresco : peindre « à frais » en italien). Conservation et restauration La conservation des fresques in situ est rare (le cas de Pompéi est exceptionnel).
De la fouille à la restauration, un exemple amiénois Références documentaires. L'étude de la peinture murale. La recherche sur la peinture murale antique s’est considérablement développée en France depuis les années 1970 avec, entre autres, la fondation en 1972, par le laboratoire AOROC de l’ENS-CNRS (UMR 8546), du Centre d’Étude des Peintures Murales Romaines (CEPMR), longtemps dirigé par Alix Barbet.
Une des caractéristiques fondamentales d’un tel laboratoire est que, loin de limiter ses recherches au seul point de vue archéologique ou stylistique, il rassemble de nombreuses spécialités. En effet, l’étude de la peinture murale se fonde sur l’observation de celle-ci comme objet matériel et, à ce titre, il convient bien mieux de parler d’enduits peints que de peinture murale. Ces quelques points que le sujet pousse à aborder font déjà entrevoir la multitude des disciplines concernées : participent donc archéologues, architectes, chimistes, historiens, mais aussi chercheurs en littératures antiques (qui avait dit que les antiquisants n’avaient pas de débouchés ?...)
Etc. I. A. 1. 2. C. II. A. Les stucateurs romains : témoignages littéraires, épigraphiques et juridiques. Dans son acception la plus large, tectorium s'oppose à structura pour désigner tout ce qui recouvre le gros œuvre9 et Varron l'utilise aussi bien pour les enduits polis et peints de la pars urbana de la villa 10 que pour les enduits utilitaires et beaucoup plus grossiers de la pars rustica11.
Le terme est d'ailleurs si général que l'auteur éprouve le besoin, lorsque c'est nécessaire, de préciser par un adjectif la nature de sa composition : opus tectorium marmoratum12, opus tectorium testaceum13. En revanche, chez Vitruve, le sens tend à se restreindre pour désigner un enduit très précis à base de chaux et de poudre de marbre, et c'est le tector qui est chargé d'élaborer le mélange, comme il apparaît au livre VII du De architectural. 9 Vitruve, de arch., 2, 5, 1 (Édit. de F. Granger, coll. Stuc et peintures : rencontres. Comme celles ornant la palestre des thermes de Stabies à Pompéi (19) ou le nymphée de la villa S.
Marco à Stabies (20). Dans ce dernier monument, la zone haute des deux murs flanquant l'hémicycle du nymphée est compartimentée en panneaux de stuc surmontant un socle orné de cartouches ; ces derniers, peints alternativement en rouge et bleu, ont servi ensuite de support à de petites scènes figurées ; le relief en disparaissant a mis à nu le fond, révélant sur la surface uniformément peinte l'incisé préparatoire des personnages : par exemple deux Amours traquant un cervidé (fig. 5, cahier couleurs I, p. 71).
De même, les architectures en relief ornant les parois des niches encadraient divers sujets - oiseau, cavalier - dont seule la silhouette se laisse encore lire sur les aplats rouges, bleus ou ocre jaune (21). Dans ce cas, la peinture passée uniformément ne requiert pas de pictor, et le tector, ou Valbarius (22), a certainement assuré les trois phases. . (19) - H. Europe des Arts et de la Culture. Verre romain vipard. Les décors antiques | AFPMA-Association francaise pour la peinture murale antique. La peinture murale antique a été découverte lors des fouilles archéologiques des ruines de Pompéi et par la suite elle a été mise en avant par le biais de nouvelles découvertes dans tout l’Empire Romain.
Les textes antiques de Vitruve et Pline l’Ancien ont permis de comprendre les fondements de cette technique, mais pour comprendre en détail la technique de la fresque ou peinture a fresco, les enduits peints ont nécessité de nombreuses analyses et recherches de la part des archéologues-chercheurs. Les chercheurs réalisent une étude poussée pour chaque décor peint, sur place ou en fragments, grâce à l’observation de la surface des enduits peints à l’oeil nu avec une lumière rasante. Une analyse physico-chimique peut-être faite pour confirmer que la peinture a été faite a fresco. Les artisans de la fresque Sur un chantier antique de peinture murale, on trouve plusieurs types d’artisans, dont le nombre varie en fonction de l’importance du chantier.
La préparation du mur Les décors en stucs. Pessinonte : les stucs peints. De plâtre : les mesures minimales du panneau sont de 45 x 68 cm. Dans sa partie supérieure l'en¬ semble touche à un bloc noir. Tous ces stucs peints appartiennent au type dit "Style d'incrustation" (. Masonry Style), qui était courant dans les régions méditerranéennes à l'époque hellénistique. Il existe une subdivision d'ordre topographique distinguant un Premier Style oriental et un Premier Style pompéien, possé¬ dant chacun leurs caractéristiques spécifiques.
Comme on vient de voir, des fragments du même type ont été découverts dans des constructions d'époque hellénistique à Pessinonte (B6). Justement plus haut sur la paroi8. Cette date est remarquable pour deux raisons. Ainsi surgissent quelques incompatibilités d'ordre chronologique, plus particulièrement en ce qui concerne les dates de construction et de des¬ truction du portique par rapport aux stucs peints. 2) Ling 1991 : Fig. 7, 19. 3) Rostovtseff 1913-1914 : Pl. Le stuc. Le stuc, de l’italien stucco, dénomination d’origine lombarde, fut très employé durant l’Antiquité comme substitut de la pierre. Sa technique nous est bien connue par le livre VII du De architectura de Vitruve qui en précise les conditions de fabrication et de mise en œuvre. Après la chute de l’Empire romain, cette pratique s’est poursuivie à Byzance et, dès le VIIe siècle, a été adopté par l’Islam. Bien que la pauvreté de la documentation ait pu le laisser supposer, le stuc n’a pas été délaissé en Occident à l’époque médiévale.
Il est associé à la peinture dans l’ornementation du sanctuaire chrétien, mais, conservé le plus souvent en fragments, hors contexte, n’a que peu intéressé les historiens de l’art jusqu’à une période récente. Une technique et non un matériau Le stuc se caractérise par la mise en œuvre d’une technique permettant de donner à un matériau plastique l’apparence de la pierre lissée. Des temps paléochrétiens à l’époque carolingienne L’époque romane Les muqarnas. Vitruve oeuvre complète : de architectura.
Boisleve 2010. Architecture domestique : Domus Italica. Europe des Arts et de la Culture. Muurschilderingen (fresco's) in Pompeii. Eens, lang geleden, heerste er op Kreta een machtige koning, die Minos heette. Zijn hoofdstad was wijd en zijd beroemd om een kunstig gebouw, dat het Labyrint werd genoemd, en waarbinnen de gangen volgens zulk een ingewikkeld patroon liepen, dat wie er eens binnen was gekomen, nooit meer de weg terug vond. Diep in het Labyrint woonde de verschrikkelijke Minotaurus, een ondier met de kop van een stier en het lichaam van een mens; hij was de vrucht van een liefdesverhouding tussen Minos' gemalin Pasiphaë en een stier, die Poseidon, de god van de zeeën, uit zee had doen opstijgen.
(Dat is weer een ander verhaal) Telkens als de nieuwe maan aan de hemel verscheen, moest er een mens aan de Minotaurus worden geofferd; want als het monster niet op bepaalde tijden mensen kreeg aangeboden om zijn honger te stillen, kwam het naar buiten stormen om dood en verwoesting onder de bewoners van de gehele streek te zaaien. Koning Minos had een zoon, die zijn trots en vreugde uitmaakte. La peinture murale domestique dans la Rome antique. Après l’architecture, un petit point sur la peinture murale, pariétale, dans la Rome antique. Celle-ci fait l’objet d’une typologie en 4 styles. Ce classement à été produit par l’archéologue August Mau, qui s’est basé essentiellement sur les découvertes de Pompéi et sur les descriptions données par Vitruve à propos des maisons de Campanie (De architecturae).
La limite de l’exercice réside évidemment dans le fait que ces seules sources ne prennent pas suffisamment en compte ce qui se passe ailleurs dans l’empire. Mais malgré les discussions et polémiques sur les datations et les typologies qui ont pu se produire depuis ce classement, il demeure encore. Voyons de quoi il s’agit Offert par exemple à Rome par la maison des griffons. Offert par exemple dans la maison de Fannius Synistor, à Boscoreale, dès le milieu du 2eme siècle. Un panneau médian complètement illusionniste, présentant des architectures et bâtiments,une influence certaine des décors de théâtres Fresque romaine. Pompéi - Eléments de Civilisation (page 3) 1°) Matériaux et techniques de construction Les maisons étaient bâties principalement en tuf (roche poreuse formée par des cendres volcaniques ou des dépôts calcaires) et en brique, laquelle servait pour les murs d'angle et l'encadrement des portes.
Primitivement, les murs étaient faits avec des moellons (pierres de petite dimension grossièrement taillées, utilisées pour les constructions, principalement pour les murs) liés à de l'argile et maintenus par des blocs de tuf (schéma 1 ci-dessous). Les façades étaient en blocs de tuf rectangulaire (schéma 2). Puis les techniques évoluèrent lentement. 1°) La façade Les murs des maisons pompéiennes étaient enduits de plâtre intérieurement et extérieurement. 2°) L'entrée Ci-dessus l'entrée d'une maison pompéienne. 3°) Des voleurs la nuit Pompéi n'avait pas de véritable force de police. 2°) L'atrium de la maison de Casca Longus 1°) Les visiteurs de l'aube Maison du Samnite à Herculanum.
A six heures, les portes de la maison s'ouvraient. 2°) Le tablinum. Aqua Clopedia, a picture dictionary on Roman aqueducts: Roman concrete / opus caementicium. La Forma Urbis Romae. Notes La valeur est contestée, comme nous le verrons plus loin (p. 165). Ce nombre est celui indiqué par le site de l’université de Stanford, mais il convient de le prendre comme un ordre de grandeur. Les références complètes sont données dans la bibliographie finale. L’ouvrage republie aussi les autres fragments de plans romains (p. 26-37 et p. 157-200). Voir aussi la contribution de Tina Najbjerg et Jennifer Trimble, « The Severan Marble Plan since 1960 », dans Roberto Meneghini et Riccardo Santangeli Valenzani (a cura di), Formae Urbis Romae.
Riccardo Santangeli Valenzani, « Distruzione e dispersione della Forma Urbis severiana alla luce dei dati archeologici », dans Roberto Meneghini et Riccardo Santangeli Valenzani (a cura di), Formae Urbis Romae..., op. cit., p. 53. Par exemple, les incisions plus épaisses dans le marbre sont rendues dans le dessin par du grisé. Cf. figure 2 et voir aussi infra n. 14.
Et non point, pour des raisons pratiques, celle préconisée par l’auteur en 1994. Cf. La Toge Et Le Glaive: Sperlonga : La Grotte de Tibère. De temps à autre, je vous emmène pour une petite visite touristique à Nîmes, à la découverte des vestiges romains qui jalonnent la cité. Il faut dire que j'y habite, et que je la connais donc relativement bien. Aujourd'hui cependant, je vous propose de nous éloigner de la Colonia Nemausus, et même de quitter la Gaule : suivez-moi jusque dans le Latium, et plus précisément jusqu'à Sperlonga, où se trouve la grotte de mon bien-aimé Tibère... Sperlonga est une petite bourgade italienne, située au bord de la Mer Tyrrhénienne, à égale distance de Rome et de Naples. A cet endroit se trouve une grande villa romaine, dont la construction remonte à la fin de la République. A quelques mètres se trouve donc la fameuse grotte à laquelle je souhaite m'intéresser aujourd'hui.
"Vers ce temps-là, un accident qui mit sa vie en danger accrédita ces frivoles conjectures et augmenta sa confiance dans l'amitié et l'intrépidité de Séjan. À gauche, une cavité en fer à cheval tenait lieu de triclinium.