En Afrique, les organisations internationales surveillées de toutes parts. Les Nations unies, l’Union européenne et les organisations régionales africaines ont fait l’objet d’une surveillance électronique serrée de la part de la NSA et du GCHQ. « Quel type de mitraillettes entendez-vous ?
», « J’espère que tout va à Maiduguri » : Mohammed Ibn Chambas, président de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), se trouve à Monrovia, capitale du Liberia, ce 3 août 2009. Il envoie ces SMS à un contact à Maiduguri, au nord-est du Nigeria, où l’armée exécute des militants de la secte islamiste Boko Haram, qui deviendra plus tard un groupe djihadiste. Ces communications figurent dans un rapport d’écoute des services de renseignement du Royaume-Uni (GCHQ) extrait par Le Monde, en collaboration avec le site The Intercept, des archives de l’ex-consultant de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine Edward Snowden, confiées à Glenn Greenwald et Laura Poitras. Lire aussi : La réponse de la NSA et du GCHQ aux révélations du « Monde » Révélations Snowden : l’Afrique, cible des services secrets britanniques et américains.
La RDC, étroitement scrutée par les espions britanniques et américains. Les appels et les emails du président congolais Joseph Kabila et de tout son entourage étaient soumis à une surveillance intensive.
Goma, 23 mars 2009. Dans la capitale de la province du Nord-Kivu ébranlée par la guerre civile, le gouvernement congolais et la rébellion politico-militaire du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP) signent un accord de paix. Les compagnies aériennes dont Air France visées par les services secrets américains et britanniques. La NSA et son homologue britannique peuvent capter toutes les données, y compris les codes secrets, des communications des passagers de la plupart des grandes compagnies aériennes.
Ce programme a notamment visé Air France, qui affirme ne pas avoir finalement déployé cette technologie dans ses avions. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jacques Follorou Dans l’immense stock d’archives extraites par Edward Snowden, l’ancien consultant de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA), c’est une pépite. Elle débute par une devinette : « Quel est le point commun entre le président du Pakistan, un trafiquant de cigares ou d’armes, une cible du contre-terrorisme ou le membre d’un réseau de prolifération nucléaire ?
Ils utilisent tous leur téléphone portable lorsqu’ils sont dans un avion. » Lire aussi : US and Britain refine their ability to tap into airline passenger’s mobile phones while they are in the air. Chefs d’Etat, diplomates, hommes d’affaires, le Who’s who des écoutes britanniques en Afrique. Plongée inédite sur le détail d’interventions visant vingt pays africains, réalisées par les services secrets britanniques entre 2009 et 2010.
C’est un panorama rare sur la réalité de l’espionnage satellitaire moderne. Loin d’une vision technique et abstraite, il donne à voir non seulement le visage des victimes des interceptions, mais aussi l’étendue de cette surveillance, à l’échelle d’un continent, l’Afrique. Les nouveaux documents extraits par Le Monde, en collaboration avec le site The Intercept, des archives de l’ex-consultant de l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine Edward Snowden confiées à Glenn Greenwald et Laura Poitras, offrent, en effet, une plongée inédite sur le détail d’une collecte visant vingt pays africains, réalisée par les antennes des services secrets britanniques (GCHQ) entre 2009 et 2010. Royaume-Uni : Snowden dévoile "schtroumpfs", pour contrôler des smartphones. Si l'on en croit les dernières révélations d'Edward Snowden (réfugié en Russie depuis 2013) lors de sa première interview à la BBC, le GCHQ (services d'écoutes britanniques) possède des outils d'espionnage et de prise en main invisibles à distance des smartphones dignes des films d'anticipation : extinction ou allumage du téléphone, mise en marche du micro pour écouter les conversations, prise de photos à l'insu de l'utilisateur, traque par géolocalisation, etc.
L'"exploit" (méthode informatique de compromission de la sécurité pour prendre le contrôle d'un appareil) — issu des meilleures méthodes de hacking — que les services de renseignements utilisent pour se glisser dans les smartphones de n'importe quelle "cible", inquiète par l'étendue des possibilités de violation de la vie privée qu'il offre. Extrait de l'interview d'Edward Snowden à la BBC, mardi 5 octobre 2015 : Les dérives des espions britanniques. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Martin Untersinger Les agences de renseignement, NSA (américaine) et GCHQ (britannique) en tête, concentrent leurs efforts à l’étranger sur la nécessaire lutte contre le terrorisme.
Comment l'opérateur Belgacom a été pris d'assaut par les services secrets britanniques. 01net le 16/12/14 à 19h52 Petit à petit, le puzzle se met en place.
Suite à découverte et l’analyse du supermalware Regin par Symantec et Kaspersky, le site d’information The Intercept vient maintenant de publier toute une série de nouveaux détails sur cet énorme piratage gouvernemental, avec à la clé le déroulement chronologique des évènements. Ce qui frappe en premier lieu, c’est l’organisation de cette opération baptisée « Socialist ». L’attaque a été méticuleusement planifiée dans ses moindres détails, et tout particulièrement l’identification des ingénieurs systèmes de Belgacom. Pour identifier les « bonnes » cibles, le GCHQ s’est d’abord appuyé sur un outil qui s’appelle « Noctural Surge » et qui référence justement tout un ensemble d’ingénieurs systèmes par les adresses IP qu’ils utilisent dans leur travail.
Cette manière de faire a permis au GCHP d’infecter plus de 120 ordinateurs, dont 70 ordinateurs personnels. Source: Le fonctionnement d'Hacienda, nouvel espion du Net. L’édifiant arsenal des espions britanniques pour manipuler les contenus sur le Web. 01net le 15/07/14 à 19h33 Les documents Snowden sont loin d’avoir révélé tous leurs secrets.
Les pratiques d’espionnage de la ‘NSA britannique’ autorisées sur Facebook et Google. Le GCHQ, le pendant britannique de la NSA américaine, espionne massivement les activités des Britanniques sur Facebook, Twitter, Google et Yahoo.
Et c’est légalement permis, selon Charles Farr, membre du gouvernement anglais. Le service de renseignements britannique GCHQ met massivement sur écoute les communications entre les citoyens anglais sur des sites sociaux tels Facebook, Twitter et Google, déclare Charles Farr, directeur de l’Office for Security and Counterterrorism, dans une déposition faite dans le cadre d’un procès intenté à l’encontre des pratiques de mise sur écoute de la part du GCHQ. Snowden : le Guardian devant les députés. La contre-attaque des maîtres espions anglais. Les patrons du MI5, du MI6 et du GCHQ, interrogés pour la première fois en public par une commission parlementaire, jugent « très dommageables » les révélations de l'ex-agent américain Edward Snowden et justifient leurs méthodes.
Depuis les révélations d'Edward Snowden sur l'espionnage à grande échelle par les services secrets américains et britanniques, al-Qaida est «enchantée» et «nos adversaires se frottent les mains de joie», affirme le patron du MI6, John Sawers. Son homologue du service de renseignement électronique GCHQ (Government Communications Headquarters) dit même avoir entendu des terroristes, au Moyen-Orient et en Afghanistan, discuter de ces fuites et de nouvelles méthodes pour échapper à la surveillance occidentale. «La couverture médiatique de ces fuites a rendu notre travail beaucoup plus difficile», s'alarme son directeur, Iain Lobban. L'agence de surveillance GCHQ, cette petite sœur britannique choyée par la NSA. Le Government Communications Headquarters, la plus importante agence de renseignement britannique avec 6 130 employés, est aussi la plus méconnue. Quand on appelle le standard du GCHQ, on est tout de suite mis dans l'ambiance: «Merci pour votre appel qui peut être enregistré pour des raisons légales».
Au service de presse, pas la moindre opération de relations publiques. «Nous ne commentons pas les allégations récentes parues dans les journaux», répond-on sèchement. Les autorités britanniques forcent le Guardian à détruire les dossiers de Snowden. Le gouvernement britannique fait pression sur le Guardian, qui a publié des documents transmis par l’ex-consultant du renseignement américain Edward Snowden, afin qu’il détruise l’ensemble des dossiers mis à la disposition du journal, ont annoncé mardi les médias internationaux, citant l’éditeur du Guardian, Alan Rusbridger.
Selon M. Rusbridger, il a reçu un coup de téléphone de la part d’un « haut responsable gouvernemental affirmant qu’il représentait la position du premier ministre ». Une station britannique pour surveiller Internet au Proche-Orient. Les services secrets britanniques posséderaient une base de surveillance au Proche-Orient chargée d’écouter les appels téléphoniques et de surveiller le trafic Internet, écrit vendredi The Independent se référant aux documents fournis par l’ex-agent de la CIA Edward Snowden.
L’emplacement exact de la base n’a pas été divulgué. Toutefois, la source indique que l’équipement de la base secrète permet d’obtenir des informations directement à partir de câbles optiques sous-marins posés dans la région.