Sonder les croyances complotistes. YouTube et les YouTubeurs. Cette analyse a pour objectif de scruter sous plusieurs angles la plateforme afin de comprendre comment YouTube, les YouTubeurs et leurs viewers sont à la fois à l’origine de la création des contenus mais aussi de la configuration des pages accueil et tendance.
En nous plaçant tour à tour sur les trois référentiels : algorithme, YouTubeurs et viewers, nous essayerons de démêler les fils invisibles qui régissent la plateforme. Pour avoir plus d’informations sur le modèle économique de la plateforme, nous vous conseillons la vidéo “Les vidéastes et leurs modèles économiques” de la chaîne Stupid Economics. La verticalité de l'algorithme Si les YouTubeurs sont libres de mettre en ligne ce qu’ils veulent, le code, l’algorithme reste le chef d’orchestre de la plateforme. Il édicte les règles de publication et compose la page d’accueil et les tendances en sélectionnant les vidéos qui devraient selon lui, plaire au public le plus large. La verticalité stimulant la création : Le zapping Le zapping. État des lieux du digital en 2017 : mobile, réseaux sociaux, publicité, e-commerce...
Les algorithmes sont-ils une nouvelle forme de bureaucratie ? Pour Real Life – dont on ne recommandera jamais assez la qualité (@_reallifemag) – l’essayiste Adam Clair (@awattobuildit) dresse une intéressante comparaison entre algorithme et bureaucratie.
Les algorithmes sont paradoxaux rappelle-t-il : « ils sont conçus pour améliorer la prise de décision humaine en supprimant supposément ses biais et ses limites, mais les protocoles analytiques inévitablement réducteurs qu’ils mettent en œuvre se révèlent surtout vulnérables à des formes d’utilisation abusive. » Comme le dit très bien Cathy O’Neil dans son livre : loin d’être neutres et objectifs, « les algorithmes sont des opinions formalisées dans du code ».
Pour Adam Clair, derrière l’apparente complexité de leur code, les objectifs des calculateurs ne sont pas nouveaux : ils visent à concentrer le pouvoir dans des structures ordonnées et cohérentes, à l’image des bureaucraties. Comme celles-ci, les algorithmes tendent à être impénétrables, opaques, et à renforcer les injustices existantes. Étude : les 11-12 ans et les réseaux sociaux. Chiffres Snapchat : nombre d'utilisateurs, âge, démographie... Snapchat, le service d’échange de photo éphémères lancé en 2011 est le réseau social qui a fait le plus de bruit cette année.
Particulièrement populaire chez les plus jeunes, le service a refusé de se faire racheter par Facebook (qui a fini par sortir Slingshot un service concurrent). Même si l’on sait que le service est très largement utiilsé, et que les marques commencent à s’y intéresser nous ne disposons pour l’instant que de très peu de chiffres sur le nombre d’utilisateurs. N’étant pas introduite en bourse, snapchat n’est pas tenue légalement de donner ces informations. Le journal en ligne Business Insider et sa division Intelligence spécialisée dans les étude se sont penchés sur Snapchat afin de donner des estimations des chiffres clés. Des chiffres qui ont sûrement une petite marge d’erreur donc mais qui reflètent la popularité du service. Ces chiffres donnés par Business Insider sont des projections et comportent donc sûrement une marge d’erreur. Voyage dans les profondeurs de Facebook. The following two tabs change content below.
Co-fondateur du cluster Ouest Médialab. Passé par Don Quichotte Magazine, agence CAPA, Ripostes (France 5) , Télénantes, Terra eco... Comment fonctionne le plus grand réseau social du monde ? C’est à cette question que s’est attaqué Vladan Joler, directeur du département Nouveaux Médias de l’Université de Novi Sad en Serbie, et son équipe du Share Lab, un labo ouvert et informel qui réunit des hackers, des artistes et des universitaires. Ces “data punks” - comme ils aiment à se définir - se sont donnés pour mission d’explorer les routes et profondeurs invisibles du réseau pour comprendre quelles menaces peuvent aujourd’hui peser sur la vie privée, la sécurité ou la neutralité de l’Internet.
Le résultat est à découvrir en une série de trois articles illustrés par un très sobre mais impressionnant travail de datavisualisation. Liens :