Regardez le documentaire “Les Guerres cachées contre Daech” 12 jours dans la vie d’un réfugié. Pendant 12 jours et 12 nuits, Omar Ouahmane , journaliste à Radio France, a suivi une famille de réfugiés syriens.
On les appelle « les migrants ». Ils sont les enfants des guerres, des dictatures, des cataclysmes ou de la misère. Aujourd’hui, ceux qui ont fui l’Irak, l’Afghanistan, la Syrie, la Libye, l’Erythrée ou la Somalie constituent la plus grande vague de migration jamais vue depuis la deuxième guerre mondiale. Pour les seuls huit premiers mois de l’année, 323 000 ont débarqué sur les côtes européennes. Ils seront cette année, encore plus de 3000 à ne pas arriver, noyés en Méditerranée à bord d’embarcations de fortune livrés à eux-mêmes par des passeurs sans scrupules.
Pendant 12 jours et 12 nuits, Omar Ouahmane , journaliste à Radio France, a suivi une famille de réfugiés syriens. Reportage d'Omar Ouahmane, mixage : Manuel Couturier Réalisation d’Anne Lhioreau, assistée de Juliette Hackius et Zohra Bensmaïli Le site de l’agence des Nations Unies pour les réfugiés. Alep : la défaite de la pensée occidentale, la mort de l'information.
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Nous vous enverrons un lien pour créer un nouveau mot de passe {| moreInfoText |} Six raisons d'encore croire à l'Europe. Il faut avoir la foi du charbonnier pour encore croire à l’avenir glorieux de l’Union.
La nouvelle « pensée unique » est clairement anti-européenne comme le montre l’omniprésence dans le discours public des mots « euroscepticisme » et « europhobie ». L’Union n’est plus la solution, mais une partie du problème que ce soit pour les partis de gouvernement ou pour les partis extrémistes. Pas un jour sans qu’un politique ou un média ne dénonce les méfaits de l’Europe ou/et annonce sa fin prochaine. Le pessimisme règne. Qui ose encore se proclamer « europhile » par les temps qui courent ? Alors que, le 25 mars prochain, à Rome, on célèbrera les soixante ans du traité du même nom qui fut signé, entre les six pays fondateurs (Allemagne, France, Italie, Benelux), sur le Capitole, non loin de la roche Tarpéienne, sans doute au moment où Londres activera enfin l’article 50 du traité qui lancera le processus de sortie de l’Union, l’avenir de l’Union apparaît bien sombre.
Qu’a-t-on vu ? Paul Magnette refuse le CETA. « Daesh nous empêche de voir que la question majeure est politique » par Pauline Graulle. Politis : Comment analysez-vous ce qu’il s’est passé à Nice la semaine dernière ?
Roland Gori : La prudence serait de dire qu’on ne sait pas. Que l’on a besoin de temps pour préciser les données à recueillir par des enquêtes, et de temps pour une analyse multidimensionnelle mobilisant la pensée. Nous avons besoin de temps pour penser ce qui nous arrive, et comment nous en sommes arrivés là. Nous avons besoin de comprendre ce qui rapproche chacun de ces meurtres de masse et ce qui les différencie les uns des autres. Globalement, nous réagissons trop vite. Quelle est la responsabilité des médias ? Les médias ont une grande responsabilité dans cette affaire : ils participent à la « star académisation » de passages à l’acte criminel, pour certains immotivés – au sens quasi-psychiatrique du terme – réalisés par des personnalités plus ou moins pathologiques n’ayant aucun rapport personnel avec leurs victimes. Qu’avez-vous pensé de la réaction des (autres) politiques ?
Alors que faire ? Et sinon ?