La condamnation de Louis XVI
Vidéo La condamnation de Louis XVI Contexte historique Le procès de Louis XVI A la suite de l’insurrection du 10 août 1792, le roi, dont le pouvoir est suspendu, est incarcéré avec sa famille à la prison du Temple.
Fiche Révision DAVID
"Sacre de l'empereur Napoléon 1er et couronnement de l'impératrice Joséphine dans la cathédrale Notre Dame de Paris, le 2 décembre 1804" Peinture historique de style néoclassique huile sur toile de 6m10x9m70 (la seconde plus grande toile du Louvre) peinte de 1805 à 1807
Bibliothèque: ouvrages remarquables
Procès-verbal de la séance permanente des 16 et 17 janvier 1793, jugement de Louis XVI Consulter le manuscrit Lorsque la Convention, forte de 749 membres, se réunit le 21 septembre 1792 dans la salle du Manège, un long quadrilatère bordant le jardin des Tuileries, la royauté est morte, mais le roi déchu est toujours vivant. Que va-t-on faire du prisonnier du Temple ? Sous les apparences d’une discussion juridique et légale, le procès de Louis Capet constitue l'un des temps forts de la révolution parce qu'il soulève une question de fond : celle du pouvoir, de la souveraineté et de sa légitimité. Ce sont les arguments des futurs grands meneurs de la Montagne qui vont remporter, Robespierre puis Jean Bon Saint-André le disent en des formules lapidaires : « Si Louis XVI est innocent » nous sommes tous rebelles ; s’il est coupable, il doit mourir. » Louis XVI est criminel par le seul fait qu’il a été roi.
Histoire et analyse d'images et oeuvres
Contexte historique Petit-fils de Louis XV auquel il succéda en 1774, Louis XVI n’était guère préparé à assumer la royauté. Imperméable aux idées nouvelles en dépit d’un réel intérêt pour le progrès des sciences et des techniques, de caractère indécis et influençable, le roi n’eut pas le courage de soutenir les réformes proposées par ses ministres : son règne est marqué par une série de crises politiques et économiques qui devaient aboutir à la destruction de l’Ancien Régime. En 1789, il doit accepter sous la pression du tiers état la transformation des états généraux en Assemblée nationale ainsi que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.
Les « masses de granit », de nouvelles institutions et réformes napoléoniennes
Ces institutions et réformes fondamentales, dont la plupart existe toujours aujourd’hui, sont de natures différentes : – certaines sont des organes de l’État (le Conseil d’État, le préfet) ; – d’autres sont des structures économiques (le franc germinal, la Banque de France, le livret ouvrier) ; – d’autres encore sont des codes de loi (le Code civil) ; – d’autres ont une portée sociale (le lycée, le Concordat, la Légion d’honneur). Toutes visent à stabiliser le lien entre l’État et la société et à retrouver un climat apaisé dans le pays après les bouleversements de la Révolution française. Le Conseil d’État – 1799 Créé le 13 décembre 1799, le Conseil d’État est un organe du pouvoir de premier plan.
L’Enseignement de l’Histoire sous la Révolution et l’Empire
[Ce billet fait suite à une conférence donnée en mars 2018 par l’auteur à la Fondation Napoléon.] L’enseignement de l’histoire connaît d’importants bouleversements durant la période révolutionnaire et impériale : pour la première fois la France se dote d’un cadre d’enseignement national et officiel ; discipline de second rang sous l’Ancien régime, l’histoire devient l’objet d’enjeux politiques et suscite un vif intérêt du pouvoir. L’héritage du XVIIIe siècle À la veille de la Révolution française, l’histoire est une science qui a beaucoup progressé : depuis le XVIIe siècle, elle peut s’appuyer sur une méthode critique et des travaux d’érudition de qualité. Les Bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur en particulier ont produit des œuvres de haut niveau scientifique : Acta sanctorum, Gallia Christiana ; Art de vérifier les dates… Depuis la fin du XVIe siècle, l’histoire représente de manière assez constante environ 10 % de la production éditoriale en France. Il s’agit :
Gouverner en révolution (1789-1799)
« Gouverner en révolution » pose la question de la stabilité et de la légitimité du pouvoir pendant des temps difficiles. Comment diriger ? La Révolution française est un processus alimenté par des tensions qui irriguent toute la société.
La Révolution française
Le 24 juin La Constitution de l’an I Le 24 juin (le 6 messidor de l’an I de la République, selon le calendrier révolutionnaire), la Convention fait voter par le peuple (referendum) la Constitution de l’an I. Elle institue un régime d’Assemblée avec la participation directe des citoyens au pouvoir. En raison du désordre et du climat insurrectionnel dans le pays, de la crise à l’extérieur comme à l’intérieur, elle n’est pas appliquée. En Septembre Mise en place de « la Terreur » En juillet, Danton quitte le Comité de salut public.
La convocation des états généraux Les mesures prises par la royauté, à la fin de 1788, pour la réunion des états généraux – élection des représentants du tiers et rédaction de cahiers de doléances par les trois ordres, noblesse, clergé et tiers état- font le jeu du tiers état. Elles lui imposent et lui permettent pour la première fois de s’organiser et d’énoncer clairement ses positions.En conséquence, la littérature politique foisonne pendant l’hiver 1788-1789, la liberté de presse étant tacitement reconnue.
Les grands personnages - La Révolution française
Georges Jacques Danton, né à Arcis-sur-Aube (Champagne) en 1759, avocat et homme politique, se fait vite connaître. Ce bon orateur, bon vivant et impétueux, devient président des Cordeliers, district de Paris où résident de nombreux journalistes et intellectuels patriotes. Contre l'Autriche qui envahit la France, il exige « de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace ! ». Mais, au Champ-de-Mars, après la fusillade contre les Républicains, il fuit en Angleterre.
Christian AMALVI, « Le 14 Juillet », in Pierre NORA (dir), Les Lieux de mémoire, t. 1, « La République », Paris, Gallimard, 1984, rééd. coll. « Quarto », 1996. François FURET, Mona OZOUF, « La prise de la Bastille », in François FURET, Mona OZOUF, Dictionnaire critique de la Révolution française, Paris, Flammarion, 1988, rééd. coll. « Champs » 1992. François FURET, Denis RICHET, La Révolution française, Paris, Fayard, 1965, rééd. 1997.