Test ISALEM Style d'apprentissage - enseignement supérieur Le questionnaire ISALEM-97 est une production du LEM une équipe interdisciplinaire au service de l'enseignement : Brigitte MONFORT,biologiste, responsable scientifique Ferdinand BONGARTZ, électro-acousticien, responsable technique René CAHAY, chimiste François REMY, physicien Jean THERER, psychopédagogue Maryse HONOREZ, biologiste Fabian ROWIE, informaticien UNIVERSITE de LIEGE au Sart TilmanBâtiment B7 B-4000 Liège tél. : +32 (0)4 366 35 99 - fax : +32 (0)4 366 28 88 contact Brigitte MONFORT Ce test à été réalisé dans le cadre de la recherche n°785193 soutenue par le Fonds de la Recherche Scientifique, Fondamentale et Collective, Initiative Ministérielle (F.R.S.F.C.- I.M.) Métacognition et transfert De quoi s'agit-il ? "Métacognition" ! Avec "autosocioconstruction des savoirs", ce terme fait partie des deux "gros mots" pédagogiques plutôt jargonnants dont on parle beaucoup aujourd'hui. Concept issu des travaux basés sur une conception cognitiviste de l'apprentissage, c'est un peu la cerise sur le gâteau d'un dispositif constructiviste. Mais abordons-le plutôt par une expérience... que vous venez de faire si vous venez de découvrir ce terme pour la première fois. En répondant à ces questions, vous avez pris une distance (c'est le "méta") par rapport à la difficulté qui se présentait à vous (acquérir une nouvelle connaissance, ou cognition). Pourquoi ? Comment faire pour que les apprentissages fonctionnent dans d'autres situations, face à des problèmes nouveaux ? Pour certains, s'il ne s'opère pas, c'est par défaut d'entraînement. Joseph Stordeur nous met cependant en garde d'attribuer trop tôt une difficulté de transfert à l'élève. Pour en savoir plus DELANNOY C., PASSEGAND J. Comment ?
Développer la métacognition chez l'enseignant ? Oui, grâce à la taxonomie ! La métacognition pour les enseignants ? Nous savons qu’un enseignant métacognitif sera plus enclin à développer la métacognition chez ses élèves qu’un enseignant qui n’a pas de réflexion métacognitive pour lui-même. En effet, un enseignant qui est dans une démarche métacognitive peut bien saisir les occasions de réflexion qui se présentent dans le feu de l’action. Mais... comment entreprendre une démarche métacognitive quand on est enseignant ? Avec l’aide de Nathalie Frigon de la CSMB, nous avons entrepris une réflexion pour amener les enseignants à comprendre que certaines utilisations des TIC avaient un impact sur l’apprentissage chez les élèves et que d’autres utilisations des TIC en avaient moins. Nous avons trouvé une piste de réflexion dans la révision de la taxonomie de Bloom (développée en 1956 et révisée en 2001). Qu’est-ce que cette taxonomie nous révèle ? Qu’il y a six niveaux dans les processus cognitifs. 1er niveau : Se rappeller ou mémoriser 2e niveau : Comprendre
Écrire pour se souvenir [sommaire] Les TIC sont souvent utilisées pour produire, moins pour apprendre. Et si on exploitait les TIC différemment pour une fois ? Si on les exploitait pour (relativement) simplement garder des traces de ce qu’on fait, de ce qu’on lit, de ce qu’on a trouvé, de ce qu’on veut partager, de ses questionnements, de ses apprentissages quoi ? Voici quelques outils pouvant permettre ce type d’utilisation et une courte explication. Note : Les outils ci-dessous favorise la coconstruction, voici quelques petites règles à suivre pour éviter des problèmes. Mais que dois-je noter au juste ? Avant de lire la suite du texte, nous croyons que cette question doit être répondue. On note. Le schéma ci-dessous est réalisé/publié par M. Stratégies de métacognition Dans ces deux exemples de formulaires vous trouverez d’autres questions pouvant aider à garder de bonnes traces : Blogue Le mot blogue vous connaissez ? Microblogue Ce type d’outil peut être utile dans quelques circonstances comme par exemple : Wiki
La réflexivité : exercice pédagogique et outil d’accompagnement aux cycles supérieurs 1La réflexivité constitue un processus cognitif qui « est devenu autant une exigence scientifique qu’une condition anthropologique » en sciences sociales (Gaucher, 2009, p. 8). C’est ce que nous avons constaté, en tant qu’étudiantes, lorsque notre professeure nous a demandé de rédiger un texte réflexif, qui a fait l’objet d’une évaluation formative et certificative, découlant d’un projet de recherche qualitative mené dans le cadre d’un cours intitulé « Recherche qualitative II » aux cycles supérieurs, c’est-à-dire aux 2e et 3e cycles universitaires. Cette expérience réflexive, engendrée par une immersion dans le processus de recherche qualitative et portant sur notre cheminement de chercheure depuis le début du cours, a suscité maintes remises en question et prises de conscience, de telle sorte que nous voulions en discuter à la suite du cours. 2Le présent article est organisé comme suit. 2.1. 2.2. 3.1. 3.2. 1 Nous remplaçons « praticien » par « étudiant ». 3.3. 3.4. 1. 2. 3. 4. 5.
Métacognition et réussite des élèves Suffit-il de mettre les élèves en activités en classe pour qu’ils s’approprient les savoirs, savoirs faire sur lesquels est construite la séance qui leur est proposée ? L’analyse ergonomique des situations d’apprentissage scolaire amène à être très réservé dans la réponse. En effet, quels que soient les modalités pédagogiques, les supports didactiques prévus, un constat s’impose : les enseignants n’arrivent pas toujours à atteindre les objectifs visés. Eviter qu’il y ait autant d’élèves en difficultés d’apprentissage, d’élèves en décrochage scolaire voire en refus scolaire, d’élèves en souffrance, d’élèves en danger, c’est bien l’ambition de tous ceux qui oeuvrent dans ce monde complexe de l’Éducation. Les objectifs de cette réflexion sont : Pour avancer ensemble sur ce chemin, il semble fondamental que les activités pour la classe soient déterminées par des objectifs qui seraient de permettre à l’élève de construire des outils mentaux pour apprendre. La définition du concept d’activité
(Re)trace ton processus [sommaire] Pensez-y « M. Pierre, j’arrive en retard à tous les matins à l’école, pourriez-vous m’aider à m’améliorer SVP ? » « Bien sûr ! C’est alors que l’élève me remet une carte avec la position de l’école sans plus. Que puis-je lui dire ? Conclusion de cette histoire : On ne peut pas demander à une autre personne de nous aider à s’améliorer s’il n’y a pas de « bonnes » traces à analyser. Définitions Comme plusieurs concepts reliés à l’apprentissage, des nuances existent selon les « lunettes » avec lesquelles nous les regardons. Cognitivisme : métacognition = réfléchir à notre façon d’encrypter les connaissances dans notre mémoire à long terme pour pouvoir y recourir. Socio-constructivisme : l’apprentissage se produit d’abord avec les autres, puis est intériorisé. Dans chaque cas de « bonnes » traces sont essentielles pour parvenir à métacogner efficacement. Connaissances et habiletés méta Tableau Yolande Ouellette Équation méta Examinons cette petite formule : On peut ajouter au fil RSS :
L’apprentissage autorégulé : quand la métacognition orchestre motivation, volition et cognition 1.1. Émergence d’un modèle de l’apprentissage autorégulé pour l’action pédagogique 1 Ces auteurs font partie du groupe AdAPTE (www.adapte.be) qui rassemble des conseillers pédagogiques (...) 1Dans le cadre de nos travaux de recherche sur la volition (se mettre au travail et y rester) en première année de l’enseignement supérieur (Baillet, Dony, Houart, Poncin et Slosse, 2016 ; Poncin, Houart, Baillet, Lanotte, et Slosse, 2017)1, des concepts clés en lien étroit avec la réalisation d’une tâche cognitive en situation d’apprentissage ont été traités : la métacognition (Berger et Büchel, 2012 ; Berger, 2015 ; Efklides, 2009 ; Romainville, 1993, 2000, 2007 ; Noël, 2016), la motivation (Galand et Bourgeois, 2006 ; Schunk, Pintrich et Meece, 2008 ; Viau, 2009), la cognition (Pressley et Levin, 1987 ; Tardif, 1992 ; Wolfs, 2001) et bien sûr la volition (Broonen, 2007 ; Corno, 1989, 1993, 2001 ; Cosnefroy, 2011 ; Heckhausen et Gollwitzer, 1987 ; Heckhausen et Kuhl, 1985). 1.2. 1.3. 3.1. 3.2.
Guide pédagogique : courants, démarches, méthodes, types de savoir et exercices Comprendre les modèles pédagogiques est essentiel pour toute personne exerçant bénévolement ou professionnellement dans les domaines de la sensibilisation, de l’apprentissage ou de la formation au numérique (ou à d’autres sujets). Le portail FOAD Spirit propose un dossier de 25 pages, gracieusement téléchargeable (en pdf) : le mini-guide pédagogique qui propose une présentation des différents courants, méthodes et démarches pédagogiques ainsi que les types de savoirs. Exploration de la pédagogie avec exercices Ces connaissances concentrées en un document unique de synthèse donnent à voir les différentes approches pédagogiques et présentent une démarche active avec un exercice à penser en continu et à compléter en fin de dossier pour aider à réaliser le jeu du mot mystère. Sommaire du mini-guide pédagogique 3 courants pédagogiques Le behavorisme Le constructivisme Le socio-constructivisme Les démarches pédagogiques La démarche déductive La démarche inductive La démarche dialectique Annexes
Des conditions à respecter pour susciter la motivation des élèves L’analyse des récentes recherches sur la motivation à apprendre en contexte scolaire, nous fait voir que les quatre facteurs qui influent le plus sur la dynamique motivationnelle des élèves en classe sont les activités d’apprentissage que l’enseignant propose, l’évaluation qu’il impose, les récompenses et les sanctions qu’il utilise, et lui-même, de par surtout sa passion pour sa matière et le respect qu’il porte à ses élèves. Nos travaux sur la motivation dans l’apprentissage du français nous ont amené à porter une attention particulière à l’un de ces facteurs : les activités d’apprentissage proposées aux élèves en classe. Dans les activités d’apprentissage, l’élève est l’acteur principal ; son rôle n’est pas de recevoir de l’information comme dans une activité d’enseignement (par exemple, un exposé) mais de se servir de la matière apprise pour résoudre des problèmes, ou encore, de réaliser les exercices proposés par l’enseignant. Dix conditions pour motiver Être authentique BROPHY, J.
Ludifier le cours de langues pour motiver les élèves | Place des langues La ludification (ou gamification en anglais) consiste à se servir des mécanismes du jeu afin d’accroître la motivation des élèves dans une situation d’apprentissage et limiter la peur de l’échec. Autrement dit, ludifier n’est pas jouer. Dans le contexte scolaire, le professeur utilise le jeu à des fins pédagogiques. Lorsqu’un jeune joue à un jeu vidéo, il peut y passer des heures, jusqu’à ce qu’il perde : game over. Pourtant, cet échec ne l’empêchera pas de recommencer et de tenter une nouvelle stratégie pour contourner l’obstacle qui se dresse devant lui. Dans une situation d’apprentissage, rares sont les occasions où l’élève, devant ses erreurs, souhaite de lui-même tout recommencer afin de s’améliorer. Yu-Kai Chou, conférencier, auteur et expert en ludification, a créé un modèle, l’octalysis, définissant les huit moteurs de la motivation : 1) Appel à l’action et sens épique : le sens épique donne au joueur l’impression d’avoir été choisi pour accomplir une mission importante.