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Vidéo ADEME Le système d’échanges de quotas d’émissions de CO2 en Europe

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La politique climatique et les choix éthiques La première conférence du cycle à l'ENS de Lyon sur "Le défi du développement durable" s'est déroulée le 30 novembre 2015, le jour de l'ouverture des négociations sur le climat (COP21) à Paris. L'économiste Olivier Godard, Directeur de recherche honoraire au CNRS et membre associé au département d'économie de l'Ecole Polytechnique (Université Paris-Saclay), a ouvert ce cycle avec une intervention sur "La politique climatique et les choix éthiques". Présentation

Les émissions de CO2 par habitant à travers le monde Les pays qui émettent actuellement le plus de CO2 par habitant sont situés dans la péninsule arabique. Le Qatar émet un peu plus de 37 tonnes par personne, le Koweït 23,5 tonnes et l'Arabie saoudite 19,4 tonnes. Mais ces pays ne sont pas les plus gros pollueurs en chiffres absolus, qui sont la Chine, l'Inde et les États-Unis, les trois pays les plus peuplés au monde.

PIA 3 – Programme d’investissements d’avenir Le Président de la République a annoncé un troisième volet du Programme d’investissements d’avenir (PIA). Ce programme, né du rapport « Juppé – Rocard » de 2009 est une démarche originale qui prépare la France aux défis de demain. Elle obéit à trois mots qui en font la marque : l’excellence, l’innovation et la coopération. 35 Md€ ont été déployés à partir de 2010, au bénéfice de l’enseignement supérieur, la recherche, la valorisation et l’innovation dans les secteurs stratégiques de l’économie française (Industrie, numérique, transport, énergie, santé). 12 Md€ ont renforcé cette dynamique à partir de 2014.

Avec le changement climatique, la menace de nouveaux conflits Les effets du changement climatique sur le paysage physique mondial modifient la donne géopolitique et déstabilisent des régions vulnérables comme la Corne de l'Afrique. Il peut entamer la capacité des pays à se gouverner eux-mêmes et générer des conflits insoupçonnés. Contrairement à d'autres facteurs de risques sécuritaires internationaux, le changement climatique peut être modélisé avec un degré de certitude relativement élevé. Mais entre prédire et se préparer, il reste un grand pas à franchir.

Nombre de planètes nécessaires pour subvenir à nos besoins Depuis des années, la date ne cesse de reculer. Ce mercredi 2 août, l'humanité a consommé la totalité des ressources que la planète peut renouveler en un an et va donc vivre "à crédit" jusqu'au 31 décembre, a calculé l'ONG Global Footprint Network. D’après l’organisation, il faudrait aujourd’hui "1.7 planète", pour subvenir à nos besoins, compte tenu du niveau de notre consommation. Pour ses calculs, Global Footprint prend notamment en compte l'empreinte carbone, les ressources consommées pour la pêche, l'élevage, les cultures, la construction et l'utilisation d'eau. En 2016, le "jour du dépassement" était intervenu le 3 août.

Climat : le montant astronomique dépensé en lobbying par les géants pétroliers depuis la COP21 Un milliard de dollars. C'est la somme faramineuse investie par les cinq groupes pétroliers cotés en bourse en lobbying et relations publiques "contraires" aux conclusions de l'accord de Paris sur le climat. C'est ce qu'a révélé ce vendredi 22 mars le rapport d'une ONG britannique relayé par Le Monde. Depuis la COP21 fin 2015, et alors qu'ils affichaient publiquement leur soutien à la lutte contre le réchauffement climatique, ExxonMobil, Shell, Chevron, BP et Total ont dépensé quelque 200 millions de dollars par an en lobbying pur pour "étendre leurs opérations en matière d’énergies fossiles". C'est ce que rapporte InfluenceMap, ONG dont le but est de suivre l’action d’influence des entreprises. >>> À lire aussi : ExxonMobil investit massivement au Texas

Le climat, nouvelle donne pour penser les guerres de demain En 2007, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, avait qualifié le conflit au Darfour, qui a fait 300 000 morts et déplacé deux millions et demi de personnes depuis 2003, de « première guerre du changement climatique ». Cette affirmation avait provoqué une prise de conscience mondiale, entraînant plusieurs travaux de recherche sur le sujet. Ainsi, Marshall Burke, économiste de Berkeley, a établi, peu de temps après, un lien entre changement climatique et guerres en Afrique subsaharienne. En comparant les courbes de températures et l’historique des conflits, le chercheur a prédit que les guerres causées par le réchauffement climatique feraient plus de 459 000 morts d’ici à 2030. « Le Moyen-Orient, l’Afrique du Nord, de l’Est et l’Afrique centrale, ainsi que certains pays d’Asie centrale, feront face aux risques de sécurité les plus importants à court terme. » Caitlin Werrell, cofondatrice du Centre pour le climat et la sécurité

Changement climatique : l'ONU tire la sonnette d'alarme en Méditerranée © Pixabay Changement climatique : l'ONU tire la sonnette d'alarme en Méditerranée En Méditerranée, un nouveau rapport de l'ONU indique que la région devient un "point chaud" du réchauffement climatique, avec de nombreuses conséquences à l'avenir. La Méditerranée, en proie à des incendies sans précédent en Grèce et en Turquie, sera touchée par des canicules, sécheresses et feux de forêt bien pires avec le réchauffement climatique, selon une version préliminaire d'un rapport de l'ONU que l'AFP a obtenu en exclusivité. Sans être la région du monde qui souffrira le plus des hausses de températures, la région, forte de 500 millions d'habitants, est qualifiée de "'point chaud' du changement climatique" par ce rapport. Elle est menacée par plusieurs facteurs liés au changement climatique, selon un chapitre de ce rapport du Giec sur les conséquences du changement climatique, dont la version définitive sera adoptée en février 2022.

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