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Et si la génération Y n'était qu'un mythe ?

Et si la génération Y n'était qu'un mythe ?
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Jean Pierre Bouchez, professeur associé, université de Versailles-Saint-Quentin, directeur scientifique du Groupe Merlane Deux "mondes" qui observent, analysent cette fameuse génération Y, approximativement âgée de 20 à 30 ans, aboutissent à des visions pour le moins contrastées… D'une part, un "monde" regroupant une majorité d'auteurs-consultants d'ouvrages managériaux, et d'autre part quelques rares chercheurs issus du "monde académique". Le premier "monde" alimente quantitativement très largement ce nouvel engouement pour les jeunes Y, décrivant de manière convergente et consensuelle les caractéristiques majeures de cette génération, notamment à travers les fameux "4 I" : Interconnectés, Inventifs, Individualistes et Impatients (qui peuvent naturellement correspondre à une certaine réalité), au regard d'autres générations. Que penser de ce décalage ? Jean Pierre Bouchez est le créateur de Planète Savoir. Related:  Web / Generation Yfunkythony

Site - La Génération Y - Julien Pouget L’internet, c’est fini ! - Blogs InternetActu.net La lecture de la semaine, il s’agit d’un article paru cette semaine dans le quotidien britannique , article qui donne une interprétation tout à fait personnelle d’un événement qui a eu lieu aussi cette semaine à Austin, au Texas, la South By SouthWest Interactive Conference . On doit ce papier à Oliver Burkeman et il s’intitule : “The internet is over ” – “L’Internet, c’est fini”. “Si mes petits enfants me demandent un jour où j’ai compris que l’Internet, c’était terminé, écrit Oliver Burkeman, je serai en mesure de leur apporter une réponse assez précise : c’était dans un restaurant mexicain, en face du cimetière d’Austin, au Texas, alors que j’avais déjà avalé la moitié d’un Tacos. C’est là, selon le journaliste, l’obstacle fondamental qui empêche les néophytes de comprendre vers où regarde la culture technologique : de plus en plus, elle regarde dans toutes les directions. sxsw2011 Le Web 3.0. La “gamification”. Le dilemme du dictateur. Le biomimétisme arrive. Xavier de la Porte

La génération Y existe-t-elle vraiment ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Nathalie Brafman Ils sont l'objet d'études, de colloques, des livres entiers leur sont consacrés. La blogosphère déborde de commentaires sur eux, ils font la "une" des magazines, sont invités à la télévision. Y parce qu'elle succède à la génération X des enfants de baby-boomers, Y en référence aux fils des écouteurs sur le torse, Y à prononcer à l'anglaise ("ouaille"), parce qu'elle serait la génération qui s'interroge tout le temps. Génération Y, concept marketing ou réalité sociologique ? Certes, ils sont ultra-connectés, manient les outils technologiques et surfent sur les réseaux sociaux avec une aisance déconcertante. Une autre caractéristique les rassemble, moins positive cette fois, la précarité au travail : 25 % des jeunes de moins de 25 ans sont au chômage. Conséquence : on les présente comme sans illusions, peu impliqués au travail, difficilement fidélisables, individualistes, réfractaires à l'autorité.

Génération Y : L’éducation comme enjeu Je reviens sur l’article que j’avais publié la semaine passée concernant la génération Y, issu de mes notes sur l’intervention de Benjamin Chaminade à Lorient lors de la journée Web et entreprises. En effet, suite à cette lecture, j’ai trouvé 3 articles traitant de cette génération dans ma veille Twitter et qui apportent un éclairage a priori contradictoire mais au final complémentaire autour de la notion de l’éducation sur cette génération. Le premier émane d’un enseignant Ne me dites plus que je suis un digital native de la génération Y . En laissant croire que Tous les Jeunes ont des facilités avec le web, on occulte que nombre d’entre eux ont un réel besoin d’être éduqués/formés à son utilisation (surtout dans les générations à venir). Le second, au titre provocateur Les enfants de demain seront des brêles du numérique évoque également ce hyatus entre la vision de cette génération et la réalité. (Il y a) « la confusion entre l’habitude culturelle et la compétence. A vos souris !

Génération Y, entre alibi et manipulation La génération Y continue à alimenter quelques sujets, réflexions et débats malgré une perte de puissance par rapport à l’année dernière et son déferlement d’avis de spécialistes consultants, psychologues ou experts. Alors DRH attention la fameuse génération Y est particulière, elle ne respecte pas la hiérarchie, veut du sens, une gestion de carrière en mode accélérée, moins de distinction entre vie privée et professionnelle… Ce que je trouve incroyable c’est que l’on puisse sur une simple appartenance à une tranche d’âge attribuer autant de qualités ou défauts comportementaux à toute une catégorie de la population sans soucis de sexe, origines, diplômes, histoire personnelles, pays d’appartenance et de résidence… Cette génération ainsi étiquetée cela devient presque rassurant pour nos dirigeants à gérer, ils sont différents mais on a compris en quoi et on va y répondre avec les conseils d’un consultant spécialisé.

Mythe et réalité de la génération Y - LES CLES DE LA REUSSITE - RESSOURCES HUMAINES D'éternels ados, adeptes des jeans, des geeks indisciplinés et insouciants... La génération Y fait l'objet d'une production livresque pléthorique. Ces jeunes sont-ils pour autant inadaptés au monde du travail? Pour Jean Pralong, professeur de gestion de ressources humaines et titulaire de la chaire en nouvelles carrières à Rouen Business School, « les préjugés doivent cesser, car la génération Y n'existe pas. Il faut sortir de cette approche simpliste de regroupement par tranches d'âge et ne pas occulter les questions de classes sociales, de diplômes et d'expériences. » Pour optimiser au mieux les compétences de ces jeunes, le chef d'entreprise doit donc prendre en compte l'ensemble de ces spécificités. Le premier jour de travail est une étape importante pour toutes les nouvelles recrues. Deuxième conseil : n'hésitez pas à lui donner des consignes et à lui imposer des lignes de conduite. Est-il possible d'utiliser Facebook au bureau ? Maurice Di Giusto, dirigeant de la SAS Di Giusto

Niveau informatique des digital natives : la fin d’un mythe La génération Y (ou digital native ) dispose d’une compétence incontestable aux yeux de beaucoup d’observateurs : la maîtrise complète des outils informatiques, du web et des smartphones. La presse est d’ailleurs l’un des relais importants de cette théorie. Pourtant une analyse sérieuse du phénomène amène le mythe à s’effondrer très rapidement. Le grand quiproquo La naissance d’un mythe des compétences informatiques de cette génération tient bien sûr à des observations bien réelles. Chacun de nous voit les adolescents branchés en permanence sur Facebook, des enfants de 3 ou 4 ans naviguer intuitivement sur un iPhone, des jeunes pirates mettre à mal la sécurité de firmes internationales… Cette génération apparaît donc comme des surdoués de l’informatique. Il y a cependant un grand malentendu dans ce raisonnement : la confusion entre l’habitude culturelle et la compétence. Pour éclairer mon propos, prenons l’exemple d’un produit nettement plus simple : la voiture.

La stabilité de la structure d'un réseau social tient aussi à sa taille Dans un réseau, certains membres sont parfois tentés d'avoir un comportement individualiste qui remet en cause la viabilité de la structure. Sauf si cette dernière comprend suffisamment d'individus, et qui interagissent. Les plates-formes de collaboration ont besoin d'atteindre une "masse critique" pour rester stables en cas d'attaque ou de manœuvre par un collaborateur malveillant. Théorie des jeux optimisée Les expériences réalisées par les chercheurs suggèrent que beaucoup d’individus sont égoïstes et ces derniers rationalisent par conséquent l’état de leur propre collaboration à celle de leurs pairs. Contagion sociale ? Une masse critique est donc essentielle pour que le réseau puisse supporter des comportements individualistes. * L’Ecole polytechnique de Turin, le Centre international d’Abdus Salam et l’université de Sienne

REPÈRE RH - Génération Y et emploi des seniors : où sont les vraies questions ? Organisé par de jeunes étudiants, un débat resitue ces thématiques dans leur contexte et dans leurs perspectives.À quoi songent les jeunes gens qui s’apprêtent à embrasser à la fois les RH et le monde du travail ? Le 4 avril, à Malakoff, les étudiants du Master IRH de l’Université Paris Descartes organisaient une soirée-débat sur les thèmes qui leur semblaient le plus dans l’air du temps.« Nous nous sommes réunis, nous avons discuté », explique Fabien Calvin, l’un de ces étudiants, « et nous sommes vite tombés d’accord ». Du chapeau sont sortis, dans l’ordre, la génération Y et l’emploi des seniors.Consultants, DRH, coach, sociologue et psychosociologue se sont donc retrouvés pour débattre de ces deux thématiques, autour desquels la littérature RH tourne en rond, en reposant toujours les mêmes questions.Le résultat ? Les cahiers du DRH, N° 186 © Tous droits réservés

Ces trentenaires qui n'ont plus envie de se lever pour bosser Ils ont des diplômes, un job, un bon salaire... mais s’ennuient à mourir, découvrant sur le tard les affres de la quête de soi. Alexandre a un parcours plutôt classe : il est diplômé d’une grande école de commerce parisienne, après avoir effectué un parcours universitaire et scolaire à l’étranger. Son CV a de la gueule et c’est une mince consolation. Alors qu’il méprise la comptabilité, il a travaillé trois ans à la direction financière d’un groupe de luxe suisse. Alors que fin 2009, le taux de chômage des moins de 30 ans était de 17,3%, de nombreux trentenaires surdiplômés, qui ont décroché un contrat indéterminé, n’arrivent pas à s’en réjouir. « Je suis un forum américain depuis bientôt six ans, où les mecs balancent leurs videos Youtube. Des bandes de potes s’envoient au moins cent mails par jour, articles ou vidéos « lol » (cet article fera peut-être l’objet d’un mail). Le poids du diplôme, et les parents qui surinvestissent « En France, il y a un poids du diplôme très important.

Le rôle des amateurs (1/2) : Qu’est-ce qu’un amateur La prolifération des plateformes participatives sur Internet suscite une implication toujours plus grande des amateurs dans la production ou le « remixage » de contenus médiatiques qui circulent et s’échangent sur le Web, qu’il s’agisse de textes, de photos, de vidéos, de fichiers musicaux, de logiciels, etc. L’objet du colloque organisé par le Digital Life Lab de l’Institut Télécom le 18 mars 2011 (voir toutes les interventions vidéos de la journée) était justement de réfléchir aux enjeux sociaux, organisationnels et culturels suscités par la profusion des pratiques amateurs dans l’univers numérique. Qu’est-ce qu’un amateur ? Le sociologue Antoine Hennion (Wikipédia), directeur de recherches au Centre de sociologie de l’innovation de l’école des Mines de Paris, a consacré une grande partie de ces travaux au sujet des amateurs, notamment en décortiquant les pratiques amateurs dans le domaine de la musique et la façon dont se forme le goût musical. « L’amateur est un expert par en bas ».

Ne dites plus Génération X, Y, Z mais zozos, momos, bobos, cocos, yoyos...Jean-Luc Excousseau présente la gén Le sociologue et sémiologue Jean-Luc Excousseau* est co-fondateur de l’Association du Marketing Générationnel, et auteur de «La Mosaïque des Générations». Spécialisé dans l’étude et le décryptage des générations, il pose un regard acéré et différent sur ce phénomène que chacun aimerait mieux comprendre. Les générations ne suivent pas forcément les calendriers et ne s’alignent pas exactement sur les débuts ou fins de décennies. Je préfère m’appuyer sur la démographie. On constate de 1920 jusqu’à 1976 une synchronisation des démographies de l’Europe et de l’Amérique du Nord avec globalement les mêmes baby boom et baby bust. On peut ainsi noter des creux, des piques et tracer des frontières communes entre les générations. Pour éviter qu’on ne résume les générations à des lettres -X, Y ou Z-, il a créé une nouvelle typologie. - les cocos (collectifs concrets). - les bobos (bourgeois bohêmes), nés entre 1941 et 1964. - les momos (mobiles moraux). - les yoyos.

Petit, je voulais être boulanger, mais j'étais bon en maths Petit, je voulais être boulanger, puis facteur, puis berger. On m’a poussé à faire des études. On m’a expliqué que c’était le seul moyen de réussir ma vie, de gagner de l’argent, de m’épanouir dans un métier. J’ai enduré de longues heures, de longues années de cours. Je me suis ennuyé, ennuyé et encore ennuyé sur des dizaines, des centaines, de milliers de chaises. Et maintenant que j’ai cinq années d’étude en poche, que je travaille - je suis ingénieur, je passe mes journées à concevoir des cuillères en plastique à moindre coût, pour environ 1700 euros par mois- je continue à m’ennuyer, et regrette profondément de n’avoir pas écouté le petit enfant qui voulait élever ses moutons en Ardèche. Et autour de moi, lorsque je tends l’oreille, voici ce qui tombe dedans : « J’ai fait cinq ans d’étude, je passe mes journées à faire des additions. Des agents économiquement productifs ou des ratés On ne cherchera pas à savoir ce que l’élève veut faire de sa vie. Pour maintenir l’ordre : l’angoisse

Réseaux sociaux : la prolétarisation de la relation? Le bonheur des rencontres est de réveiller des idées enfouies, une de ces rencontres m'amène à découvrir les thèses d'Ars Industrialis et de son animateur Bernard Stiegler. L'une d'elle est celle de la prolétarisation de la relation. Reprenons à notre compte cette idée que la digitalisation du monde déplace les savoirs contenus dans l'esprit et le corps vers les algorithmes et les espaces de mémoire, au risque de sa dépossession. Le phénomène n'a pas attendu les techniques numérique, il est déjà dans le livre : on sait que sa reproduction a écarté la nécessité de l'apprendre par coeur, libérant sans doute l'esprit de cet effort pour qu'il se consacre à d'autres tâches plus critique,s mais en en limitant aussi l'exégèse : difficile d'avoir l'ensemble des parties en mémoire quand on a confié sa mémoire à l'imprimé. Revenons à cette prolétarisation de la relation. Mais nombre de ces gestes d’amitiés sont désormais engrammés.

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