Découvrir le fantastique à travers le texte et l'image Conformément au programme de quatrième, cette séquence se donnait pour objectif d’approfondir la connaissance des genres narratifs en explorant la notion de "fantastique". Les élèves n’utilisent que trop souvent à tort et à travers cette notion pour l’appliquer à tout ce qui sort de l’ordinaire, mêlant ainsi allégrement le merveilleux monde des contes de fées, les épouvantables histoires de monstres, les récits de science-fiction… A la perspective d’une inévitable restriction de la définition, on se proposait, par compensation en quelque sorte, d’élargir le champ d’exploration à des esthétiques variées : la littérature avec La Vénus d’Ille de Mérimée ; la Bande Dessinée avec deux planches extraites de Sasmira, tome 1, L’Appel, de Vicomte (Les Humanoïdes associés SA, Genève, 1997)1 ; le cinéma avec l’ouverture de Matrix 2 des frères Wachowski et surtout une analyse plus poussée du film d’Alfred Hichtcock Les oiseaux3. Etape 1 : le fantastique dans La Vénus d’Ille Etude de la planche 1 1.
Jack et la Mécanique du cœur – La Page @Mélie Un film de Mathias Malzieu, Stéphane Berla Avec Mathias Malzieu, Olivia Ruiz, Grand Corps Malade L’histoire commence à Édimbourg, en 1874. Jack, un garçon peu ordinaire, naît le jour le plus froid du monde avec le cœur gelé. Le Docteur Madeleine le sauve en remplaçant son cœur défectueux par une horloge mécanique. N’écoutant que le tic-tac de son cœur, prêt à tout pour la retrouver, Jack se lance dans une quête amoureuse qui le mènera des lochs écossais, à Paris jusqu’aux portes de l’Andalousie… À la découverte des autres et de lui-même… La fin du film est ouverte. Le message du film ? C’est un peu triste, un peu mignon, un peu drôle, un peu fantastique mais aussi très réaliste. WordPress: J’aime chargement… Articles similaires Cesser de rêver, c’est stagner… Nous avons tous l'aptitude à rêver, à délirer dans des combinaisons chimériques, à fantasmer avec différentes variables de la réalité jusqu’à créer une carte au trésor qui nous motive à aller de l’avant. Dans "Pensées et poésies"
littérature fantastique | Ligne de fuite Denis Mellier, spécialiste de la littérature fantastique, énonce dans sa thèse L’écriture de l’excès, fiction fantastique et poétique de la terreur, que « le fantastique ne peut jamais être ce qu’il est, mais il ne peut qu’être ce qu’il n’est pas […] Le fantastique surgit tout entier du fait que Dracula n’est dans la représentation que par ce (parce) qu’il n’est pas dans le réel. » A première vue, l’idée est assez simple à saisir ; le fantastique n’est que la négation dans la représentation ou la fiction, d’un réel dont il constitue l’envers. Cette contre-réalité ou para-réalité s’exprime en effet toujours sur le mode de la négation. L’innommable, l’indécidable, l’irréel, l’inconcevable, etc. sont en effet les termes utilisés d’une part par ceux qui écrivent de la littérature fantastique et par ceux qui essaient de la penser et d’en donner un concept d’autre part. Le philosophe Alexius Meinong est l’un des rares penseurs à avoir réfléchi au statut ontologique des objets impossibles.
La reproduction interdite - [lycée-collège Claude Bernard] La reproduction interdite René Magritte:Morgane Munoz,Theo Petitjean Article mis en ligne le 19 avril 2011 par Marlène DUGUE 1ère proc "la reproduction interdite" a été peinte en 1937 par René Magritte (peintre du 20ème siècle), il s’agit d’un tableau surréaliste qui est exposé à Rotterdam au muséum Boymanvan Beuningen. Ce tableau mesure 81x65 cm et a été créé grâce à la technique de l’huile sur toile. Il s’agit d’un portrait d’Edward James( il a vécu au 20ème siècle, fils de la nièce anglaise de la Comtesse de Budley et filleul du roi d’Angleterre, il était passionné par le surréalisme), il fut peint dans ses appartements à Londres. Cependant,on peut voir, sur la cheminée à droite, un livre posé, son reflet est normalement inversé contrairement à celui de l’homme. Nous avons aimé cette œuvre car ce tableau garde une part de mystère sur le visage de l’homme et montre l’impossibilité de représenter la réalité à travers un tableau. Théo Petitjean et Morgane Munoz
Le fantastique: récit et adaptation filmique Détails Catégorie : Collège au cinéma Adaptation cinématographique de 8 mn 15, libre de droits et téléchargeable, de Jean Monset et Tim sur INSERTION DANS LA PROGRESSION ANNUELLE :Cette étude peut être insérée dans une séquence sur le fantastique, elle peut aussi faire l’office d’un prolongement ou d’une introduction à l’étude de nouvelles ou d’un roman fantastique. OBJECTIFS PEDAGOGIQUES EN CLASSE DE QUATRIEME :• Lecture de l’image mobile. ETUDEPour commencer :• La narration est intérieure, page 52, on trouve l’expression « comme je l’ai dit », marque de cette intériorité. Sur le site, on trouve une rubrique « Présentation » et une rubrique « Making Of » qu’il est intéressant de montrer aux élèves car elles sont riches d’informations techniques. AUTRE PROPOSITION :On peut suivre le schéma narratif de la nouvelle, ce qui permettra aussi d’étudier le court métrage de plus près, et de suivre le déroulement chronologique du récit. Caroline Farge
Fantaisie, poème de Gérard de Nerval : analyse - La culture générale Il est un air pour qui je donneraisTout Rossini, tout Mozart et tout Weber ;Un air très-vieux, languissant et funèbre,Qui pour moi seul a des charmes secrets. Or, chaque fois que je viens à l’entendre,De deux cents ans mon âme rajeunit :C’est sous Louis treize… et je crois voir s’étendreUn coteau vert que le couchant jaunit, Puis un château de brique à coins de pierre,Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs,Ceint de grands parcs, avec une rivièreBaignant ses pieds, qui coule entre des fleurs. Puis une dame, à sa haute fenêtre,Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens…Que, dans une autre existence peut-être,J’ai déjà vue ! — et dont je me souviens ! Odelettes, 1853 Voir ici une anthologie des poèmes de la langue française Faust et Lilith, Richard Westall, 1831 | Wikimedia Commons Fantaisie est un poème romantique de Gérard de Nerval (1808 – 1855), dont le lyrisme, activé par la musique, donne naissance à une expérience quasi mystique. L’air magique De la musique à l’intériorité
Lettres & Langues et culture de l’Antiquité - Séquence 4e - Ecrire un récit fantastique avec les TICE Aymeric Simon, professeur au collège Gérard Philipe , Villeparisis Déroulement de la séquence d’écriture Cette séquence d’écriture a été menée au mois de décembre avec une classe de 4ème. Lors de la première partie de l’année, la majeure partie des élèves de cette classe a montré des difficultés dans l’élaboration et le développement des travaux d’écriture. Le moment de l’écriture longue se présentait donc comme une étape délicate où des difficultés et même des blocages risquaient d’apparaitre. Ainsi, il m’a semblé utile de mobiliser des outils TICE pour aider les élèves à aborder plus sereinement cette nouvelle forme d’écriture. Séance n°1 Objectif : choisir l’œuvre d’art autour de laquelle bâtir son propre récit fantastique. Les élèves ont pu naviguer sur le site proposant une sélection d’œuvres classées par thème avant de fixer leur choix sur une œuvre. Séance n°2 Objectif : préparer l’introduction de son récit fantastique. Carte mentale 1 Carte mentale 2 Séance n°3 Séance n°4 Séance n°5
La fiction pour interroger le réel - La classe de Madame Duval Les questions: 1. Où et quand se situe l'action ?2. Comment se prénomme Mme Loisel ?3. nouvelles fantastiques Apparition, G. de Maupassant Pourquoi le narrateur a-t-il dû brosser les cheveux du fantôme ? Qui y avait-il d’écrit dans les lettres trouvées dans le secrétaire du château ? Ne tentez jamais de rester seul dans une pièce où quelqu’un est mort : vous pourriez avoir la peur de votre vie. Arria Marcella, Th. Gautier Transportez-vous à Pompéi avant l’éruption du Vésuve, et découvrez-y la vie romaine telle que vous pouvez l’imaginer. L’auberge, G. de Maupassant Si vous aussi, vous avez entendu des voix, lisez l’AUBERGE. Le bracelet de cheveux, A. La cafetière, Th. Le cœur révélateur, E. Le comte Hippolyte, Hoffmann Amateurs de sensations, d'histoires effrayantes, de cauchemars à n'en plus dormir, cette nouvelle est pour vous, lisez-la vite ; le Comte Hippolyte et sa femme sauront vous faire peur. Gottfried Wolfgang, Pétrus Borel Le horla, G. de Maupassant Si le mélange hallucination et suspense vous plait, alors le Horla vous plaira aussi. L’infernale créature, A. Lui ? Qui sait ?
Evaluations de rentrée CM1-CM2 Je prépare une nouvelle rentrée en CM1-CM2. Après une année scolaire très particulière, je trouve important de faire des évaluations diagnostiques très rapidement, sur les notions essentielles de début d’année. Ainsi je pourrai plus facilement connaitre les points à travailler avec certains élèves. Ces évaluations portent sur l’étude de la langue et les maths. Elles sont volontairement courtes et “simples” : il ne s’agit pas de mettre les élèves en difficulté mais de faire une photographie de leurs capacités en ce début d’année. Voici les évaluations : Etude de la langue, CM1 : Etude de la langue, CM2 : Maths, CM1 : Maths, CM2 : J’ai ajouté aussi une évaluation de rentrée commune aux CM1-CM2, sur un texte très sympa tiré de “l’école, ça sert à rien” Ce texte peut d’ailleurs être lu juste pour le plaisir et pour enclencher des échanges lors de la rentrée. Le texte de rentrée : L’évaluation de lecture :
Le fantastique Pour qu’un texte appartienne au genre fantastique, il doit remplir plusieurs conditions. I - Un événement surnaturel effrayant Le personnage principal doit être confronté à un événement surnaturel, à quelque chose qui ne peut pas arriver, et qui pourtant arrive. Cet événement provoque un sentiment de peur, exprimé par de nombreux termes. Pour cette raison, on relève souvent le champ lexical de l’épouvante, mais d’autres moyens peuvent être également utilisés comme la ponctuation (phrases exclamatives et interrogatives, points de suspension). II - Cet événement se passe dans le monde réel Contrairement au conte, l’histoire se passe dans le réel (notre monde) et non pas dans une époque lointaine (Pensez aux formules par lesquelles commence le conte : « Il était une fois », « Il y a bien longtemps »...). On relève donc le champ lexical du réel (tous les termes qui ancrent le récit dans le réel). III - L’incertitude du personnage IV — L’incertitude du lecteur Conclusion Partager À voir également