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Le périurbain au centre de la question urbaine

Le périurbain au centre de la question urbaine
Laurent Cailly introduit son propos en rappelant que le périurbain est associé à un processus migratoire. Il s'agit d'une catégorie d’espace associée à un mode d’habiter constituant un phénomène d’ampleur et qui pose d'emblée un problème de définition. 1 français sur 5 (ou sur 4) vit dans une commune périurbaine. Le périurbain représente près d’1/3 des communes. Le géographe souligne que le périurbain bouleverse notre modèle urbain hérité : étalement, polycentrisme, flux et réseaux, segmentation fonctionnelle et sociale accrue. Il constitue un modèle d’urbanisation controversé et jugé pathogène. Il déchaine la critique. A revers de cette représentation péjorative et accusatrice du périurbain, Laurent Cailly propose de répondre à deux hypothèses : la plupart des critiques adressées au périurbain dépassent le périurbain : le périurbain est un miroir grossissant des dynamiques urbaines. 1. 1.1 La révolution périurbaine est toujours en marche (Cf. 1.2 1990-2010 : des formes renouvelées (CF.

https://www.ac-paris.fr/portail/jcms/p1_731483/le-periurbain-au-centre-de-la-question-urbaine

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Périurbanisation La périurbanisation accélérée des capitales (ici Stockholm, banlieue de Viksjö) se fait au détriment des espaces naturels et agricoles périphériques (février 2007). La périurbanisation désigne le processus d'extension des agglomérations urbaines, dans leur périphérie, entraînant une transformation des espaces ruraux[1]. Elle est liée à l'arrivée d'une part de nouveaux habitants, dont une partie quitte les centres des agglomérations pour s'installer en périphérie, et d'autre part d'activités consommatrices d'espace (grandes surfaces, infrastructures de transport). La périurbanisation peut prendre appui sur les noyaux habités préexistants (villages, bourgs) et sur les grands axes de communication qui relient ces espaces aux espaces urbains initiaux[2]. La périurbanisation commença à partir de la fin des années 1960 et du début des années 1970, dans des espaces qualifiés de ruraux. Phénomène relatif, aléatoire et mouvant[3], la périurbanisation recouvre plusieurs réalités.

Le lotissement en France : histoire réglementaire de la construction d’un outil de production de la ville Bibliographie | citer cet article « Comment la France est devenue moche ? ». Ainsi titraient en 2010 Xavier de Jarcy et Vincent Remy un article pour Télérama qui, comme beaucoup d’autres avant lui, associait de manière systématique le lotissement aux très critiqués quartiers d’habitat pavillonnaire.

Entre bagarres et projet de ZAD, le futur surf park d'une petite ville de Loire-Atlantique fait des vagues La tranquillité des rues de Saint-Père-en-Retz a été perturbée ces derniers mois par un projet de parc de loisirs permettant de faire du surf sur une vague artificielle. Ce dernier divise autant les habitants de la commune que les militants écologistes. #AlertePollution Rivières ou sols contaminés, déchets industriels abandonnés… Vous vivez à proximité d’un site pollué ?Cliquez ici pour nous alerter ! Objectif « zéro artificialisation nette » : quels leviers pour protéger les sols ? Télécharger le rapport Objectif « zéro artificialisation nette » : quels leviers pour protéger les sols ? Télécharger le dossier de présentation Objectif « zéro artificialisation nette » : quels leviers pour protéger les sols ? 1 million d'espèces animales et végétales sont aujourd'hui menacées d'extinction selon le dernier rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Un « déclin sans précédent » auquel participe largement l’artificialisation des terres : étalement urbain et constructions diffuses détruisent les habitats naturels et les continuités écologiques nécessaires à la faune sauvage pour circuler.

Ne dites plus "péri-urbain" ! En écho à l'émission de ce mercredi 19 janvier (disponible à la réécoute et au podcast), vous trouverez dans ce billet des images et des analyses extraites des travaux de Marc Dumont, invité de Planète Terre cette semaine. Comme l'explique cette étude de l'INSEE, la croissance des "couronnes périurbaines" est continue depuis les années 1960 en France, bien qu'elle ait eu lieu à des rythmes différents selon les décennies et selon les régions considérées. Cette évolution soulève de nombreuses interrogations, comme l'illustrent ce court reportage télévisé sur l'espace périurbain d'Ile-de-France (datant de 1999), ainsi que la vidéo militante ci-dessous.

Le périurbain : un concept à l’épreuve des pratiques Bibliographie | citer cet article Construction du XXe siècle, le périurbain voit ses formes et son fonctionnement évoluer invitant à repenser les relations ville-campagne. Celles-ci puisent dans la permanence d’un lien entre le rural et l’urbain remontant à l’Antiquité mais appellent aujourd’hui une autre manière de faire ville et de faire campagne. Le périurbain a émergé dans ses appellations diverses dans les pays dits du Nord pour décrire le renouvellement des formes urbaines et des modes d’habiter à la périphérie des grands centres urbains, sous l’effet d’un usage massif de l’automobile. En ce sens l’ouvrage de Newman et Kenworthy Cities and automobile dependence, publié en 1989, fait date ; il met en relation l’étalement urbain et la dépendance à l’automobile démultipliant la consommation d’énergie et la pollution, la ville compacte étant dès lors érigée en modèle idéal. 1.

La gentrification rurale, un regard critique sur les évolutions des campagnes françaises Bibliographie | citer cet article Le regard porté sur les espaces ruraux français de la part de géographes et sociologues a beaucoup évolué au cours des dernières décennies. Les relations avec la ville, les modes de vie, la périurbanisation, ont fait que les espaces ruraux , longtemps considérés essentiellement comme agricoles et peu dynamiques, sont progressivement devenus des espaces attractifs et porteurs de nouvelles dynamiques. Si un premier tournant de ce changement peut être identifié dans les années 1970 avec les installations de néo-ruraux dans certaines campagnes du Sud de la France, c’est à partir des années 1990 que les données des recensements et les enquêtes de terrain montrent un renouveau, à la fois démographique, social et économique. La « renaissance rurale », titre du livre de Bernard Kayser (1990), devient alors l’expression emblématique des nouvelles dynamiques des campagnes françaises.

Grandir et vieillir dans les espaces périurbains Les espaces périurbains sont plébiscités par les familles y réalisant leur « désir de vert » et d’une « maison à soi » (Urbain 2002). D’un point de vue statistique (Louargant et Roux 2010), ces espaces sont pourtant marqués par un vieillissement de la population même s’ils comptent encore plus de trois jeunes pour deux personnes âgées. Or, jeunes et aînés semblent souvent subir le fonctionnement de ces territoires, qui dépend fortement de la mobilité automobile : les uns à l’adolescence à l’heure d’une recherche d’autonomie vis-à-vis des parents et de l’élargissement de leur spatialité, les autres, quand le recours à l’automobile est compliqué et qu’il devient difficile de préserver son autonomie. Figure 1.

Pourquoi s’installer en périurbain Espaces de promotion pour les « nouvelles couches moyennes salariées » dans les années 1970 (Bidou 1984), les zones périurbaines seraient devenues, à la fin des années 1980, dans un contexte économique et social transformé, un refuge pour les « couches moyennes » menacées de déclassement (Jaillet 2004 ; Donzelot 2004 ; Chauvel 2006 ; Peugny 2009 ; Guilluy 2010). Ce modèle, discutable parce qu’il repose sur une vision unifiante d’un ensemble extrêmement hétérogène (Bosc 2008), a cependant le mérite de rappeler l’enjeu que peut représenter l’espace résidentiel dans les situations d’incertitude sociale (Chamboredon et al. 1984). Les deux communes de l’étude, par la composition sociale de leur population active, occupent des positions polaires au sein de l’aire urbaine de Grenoble. La première, une petite station de ski de 2 474 habitants [2], a connu une forte croissance démographique à partir des années 1990. Conforter une position sociale « fragile »

La nuit : une nouvelle frontière pour les jeunes des espaces périurbains ? Bibliographie | citer cet article Pour des jeunes en quête d’autonomie, sortir et plus spécifiquement la nuit s’apparente à une frontière à conquérir (Murray, 1978). La nuit est une notion éminemment spatiale (Bureau, 1997) puisqu’elle renvoie à un environnement différemment perçu dans le cadre de l’effacement de la lumière (Cabantous, 2009). Loin d’être l’envers du jour, la nuit, jeune terrain des géographes essentiellement exploré par son versant urbain (Gwiazdzinski, 2005), est un autre temps aux particularités propres, un temps des possibles dont l’accès s’apparente à l’entrée dans l’âge adulte. Cette conquête touche particulièrement tous les jeunes mais plus spécifiquement ceux vivant dans les espaces périurbains (Didier-Fèvre, 2018).

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