Singapour : articulation de la finance, de la production et des flux. Étude de cas, 1re Place dans les programmes Thème 2 de géographie de première : « Une diversification des espaces et des acteurs de la production ». Axe 1 : les espaces de production dans le monde : une diversification croissante. Axe 2 : métropolisation, littoralisation des espaces productifs et accroissement des flux. Objectifs en termes de contenus Comment les espaces productifs s’organisent-ils et quelles dynamiques connaissent-ils à plusieurs échelles ? 1. Notion : littoralisation Mots clés : acteurs, spécialisation, espaces productifs, zonage et planification urbaine, polderisation, exiguïté, interventionnisme étatique, smart port, modernisation, aménagements, infrastructures Les activités à Singapour sont concentrées sur un territoire exigu mais régulièrement agrandi (via la poldérisation) et constamment réaménagé (via la planification et le zonage des activités). Littoralisation : processus de concentration des populations et des activités humaines le long ou à proximité des littoraux 2. 3.
Périurbanisation La périurbanisation désigne le processus d'extension des agglomérations urbaines, dans leur périphérie, entraînant une transformation des espaces ruraux[1]. Elle est liée à l'arrivée d'une part de nouveaux habitants, dont une partie quitte les centres des agglomérations pour s'installer en périphérie, et d'autre part d'activités consommatrices d'espace (grandes surfaces, infrastructures de transport). La périurbanisation peut prendre appui sur les noyaux habités préexistants (villages, bourgs) et sur les grands axes de communication qui relient ces espaces aux espaces urbains initiaux[2]. La périurbanisation commença à partir de la fin des années 1960 et du début des années 1970, dans des espaces qualifiés de ruraux. Phénomène relatif, aléatoire et mouvant[3], la périurbanisation recouvre plusieurs réalités. La périurbanisation avant d'être une définition statistique[4] pouvait être une description de l'étalement urbain[5]. Éléments de définition[modifier | modifier le code]
Le lotissement en France : histoire réglementaire de la construction d’un outil de production de la ville Bibliographie | citer cet article « Comment la France est devenue moche ? ». Ainsi titraient en 2010 Xavier de Jarcy et Vincent Remy un article pour Télérama qui, comme beaucoup d’autres avant lui, associait de manière systématique le lotissement aux très critiqués quartiers d’habitat pavillonnaire. Or, d’un point de vue urbanistique, le lotissement renvoie en premier lieu à un mode de production de la ville, et non à un paysage. Figure 1. Le lotissement est alors aussi envisagé comme le produit d’une construction réglementaire par le droit national. L’association systématique du lotissement aux quartiers d’habitat pavillonnaire n’est cependant pas fortuite. Or, on assiste depuis plus de vingt ans maintenant à la montée d’une nouvelle injonction dans le domaine de l’aménagement et de l’urbanisme, celle du développement urbain durable. 1. Avant 1919, le droit de l’urbanisme ne connaît pas le lotissement. 1.1. Figure 2. 1.2. 2. Figure 3. 2.1. Figure 4. 2.2. Figure 5. 3. 3.1. 3.2.
Objectif « zéro artificialisation nette » : quels leviers pour protéger les sols ? Télécharger le rapport Objectif « zéro artificialisation nette » : quels leviers pour protéger les sols ? Télécharger le dossier de présentation Objectif « zéro artificialisation nette » : quels leviers pour protéger les sols ? 1 million d'espèces animales et végétales sont aujourd'hui menacées d'extinction selon le dernier rapport de la Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES). Un « déclin sans précédent » auquel participe largement l’artificialisation des terres : étalement urbain et constructions diffuses détruisent les habitats naturels et les continuités écologiques nécessaires à la faune sauvage pour circuler. L’artificialisation gagne du terrain L’artificialisation est « un objet encore mal caractérisé », explique Julien Fosse. Pourquoi : les dynamiques à l’œuvre Il y a bien sûr le facteur démographique. Objectif « zéro artificialisation nette » Limite. Il est donc urgent de freiner l’artificialisation.
Thème 4 : La Chine : des recompositions spatiales multiples Proposition de séquence en classe de Première générale pour le nouveau programme de lycée Auteur : SALIEGE, Guillaume, Lycée André Boulloche, Livry-Gargan Niveau : Première générale Discipline : géographie Entrée du programme Thème 4 : La Chine, des recompositions spatiales multiples Objectifs de la séquenceContenus scientifiques Mobiliser les notions-clés des programmes de seconde et de première pour caractériser et expliquer les grands équilibres et les défis d’une Chine en transition, ainsi que les recompositions des espaces de vie et de production liées à ces transitions. Développer la capacité des élèves à mobiliser la pensée systémique pour appréhender la complexité. Capacités et méthodes Conduire une démarche géographique : s’approprier un questionnement, construire et vérifier des hypothèses sur une situation géographique, exploiter des documents Employer les notions acquises à bon escient Réaliser une production graphique dans le cadre d’une analyse, justifier ses choix Google Earth
Ne dites plus "péri-urbain" ! En écho à l'émission de ce mercredi 19 janvier (disponible à la réécoute et au podcast), vous trouverez dans ce billet des images et des analyses extraites des travaux de Marc Dumont, invité de Planète Terre cette semaine. Comme l'explique cette étude de l'INSEE, la croissance des "couronnes périurbaines" est continue depuis les années 1960 en France, bien qu'elle ait eu lieu à des rythmes différents selon les décennies et selon les régions considérées. Cette évolution soulève de nombreuses interrogations, comme l'illustrent ce court reportage télévisé sur l'espace périurbain d'Ile-de-France (datant de 1999), ainsi que la vidéo militante ci-dessous. Les périphéries urbaines : la domination comme indicateur Périphéries urbaines de la ville de Rome, vue aérienne ©Marc Dumont *Le [périurbain]( * : forme d’urbanité ou espace intermédiaire ?
Le périurbain : un concept à l’épreuve des pratiques Bibliographie | citer cet article Construction du XXe siècle, le périurbain voit ses formes et son fonctionnement évoluer invitant à repenser les relations ville-campagne. Celles-ci puisent dans la permanence d’un lien entre le rural et l’urbain remontant à l’Antiquité mais appellent aujourd’hui une autre manière de faire ville et de faire campagne. Le périurbain a émergé dans ses appellations diverses dans les pays dits du Nord pour décrire le renouvellement des formes urbaines et des modes d’habiter à la périphérie des grands centres urbains, sous l’effet d’un usage massif de l’automobile. En ce sens l’ouvrage de Newman et Kenworthy Cities and automobile dependence, publié en 1989, fait date ; il met en relation l’étalement urbain et la dépendance à l’automobile démultipliant la consommation d’énergie et la pollution, la ville compacte étant dès lors érigée en modèle idéal. 1. 1.1. Figure 1. Figure 2. 1.2. 2. 2.1. 2.2. Figure 4 : Les paysages du périurbain 3. 3.1. Figure 6. Figure 7.
Grandir et vieillir dans les espaces périurbains Les espaces périurbains sont plébiscités par les familles y réalisant leur « désir de vert » et d’une « maison à soi » (Urbain 2002). D’un point de vue statistique (Louargant et Roux 2010), ces espaces sont pourtant marqués par un vieillissement de la population même s’ils comptent encore plus de trois jeunes pour deux personnes âgées. Or, jeunes et aînés semblent souvent subir le fonctionnement de ces territoires, qui dépend fortement de la mobilité automobile : les uns à l’adolescence à l’heure d’une recherche d’autonomie vis-à-vis des parents et de l’élargissement de leur spatialité, les autres, quand le recours à l’automobile est compliqué et qu’il devient difficile de préserver son autonomie. Figure 1. Aux franges de l’Île-de-France, les terrains enquêtés [1] ont atteint des stades de périurbanisation différenciés. Ainsi, on apprend d’abord que les personnes rencontrées déploient des stratégies et développent des tactiques pour acquérir ou maintenir leur autonomie. Figure 2.
« Les espaces ruraux : multifonctionnalité ou fragmentation ? » Sous l’effet des processus de transition, les espaces ruraux se transforment et se recomposent dans le monde. S’ils conservent leur spécificité, leurs fonctions se diversifient, leur cohésion s’affaiblit et des formes de fragmentation apparaissent. Les conflits d’usage sont les marqueurs de la transition, ils se multiplient et posent la question des projets de territoire et de la gouvernance. Les axes forts de la transformation sont communs à l’ensemble des espaces ruraux: concurrences sur la ressource, multifonctionnalité, logiques environnementales. Cependant, la diversité des contextes territoriaux, les différences de temporalités et l’existence de gradients – gradients de ruralité, gradients Nord-Sud – doivent être mis en évidence. Accéder aux ressources. -Les propositions pédagogiques. -Le diaporama.
Pourquoi s’installer en périurbain Espaces de promotion pour les « nouvelles couches moyennes salariées » dans les années 1970 (Bidou 1984), les zones périurbaines seraient devenues, à la fin des années 1980, dans un contexte économique et social transformé, un refuge pour les « couches moyennes » menacées de déclassement (Jaillet 2004 ; Donzelot 2004 ; Chauvel 2006 ; Peugny 2009 ; Guilluy 2010). Ce modèle, discutable parce qu’il repose sur une vision unifiante d’un ensemble extrêmement hétérogène (Bosc 2008), a cependant le mérite de rappeler l’enjeu que peut représenter l’espace résidentiel dans les situations d’incertitude sociale (Chamboredon et al. 1984). Les deux communes de l’étude, par la composition sociale de leur population active, occupent des positions polaires au sein de l’aire urbaine de Grenoble. La première, une petite station de ski de 2 474 habitants [2], a connu une forte croissance démographique à partir des années 1990. Conforter une position sociale « fragile » Bibliographie Bidou, Catherine. 1984.