Les quatre piliers de l’apprentissage - Stanislas Dehaene
L’enfant est doté d’intuitions profondes en matière de repérage sensoriel du nombre. Avant tout apprentissage formel de la numération, il évalue et anticipe les quantités. Apprendre à compter puis à calculer équivaudrait à tout simplement tirer parti de ces circuits préexistants, et, grâce à leur plasticité, à les recycler.
Neurosciences : les amis et les ennemis du cerveau des élèves
Les neurosciences nous éclairent sur ce qui est bon ou mauvais pour le cerveau de nos élèves. Il est donc judicieux que ces connaissances soient prises en compte pour organiser notre pratique et nos liens quotidiens avec eux. LES ENNEMIS DU CERVEAU : Le stress et la peur Nous avons besoin dans notre vie d’un seuil minimal de stress.
Respiration consciente : la sérénité dans les classes pour de meilleurs apprentissages, par Bettina Vély
NIVEAU / DURÉE / CADRE :Tous niveaux, toute l’année, en début de séance et dès que la nécessité s’en fait sentir. DESCRIPTION DE L'ACTIVITE : Exercices de respiration consciente dans l’objectif de se détendre et de se préparer à recevoir un enseignement. OBJECTIFS PRINCIPAUX : Relaxation / Libération des tensions / Bien-être
Aidez vos étudiants à reprendre confiance en eux-mêmes grâce à la théorie des intelligences multiples
Dans le cadre de mon travail à l'université, je suis responsable d'un dispositif d'aide à la réussite à destination des étudiants de première année. Depuis cinq ans, j'ai conçu un accompagnement pour aider les étudiants à trouver leur place dans le monde universitaire, à trouver leur voie (= approfondissement du projet professionnel) et à mieux exploiter leur potentiel. Je rencontre les étudiants une heure chaque semaine par petits groupes de douze. Et j'anime mes interventions sous la forme d'ateliers interactifs.
Un été 2021 pour apprendre
► Eurêka !, du lundi au vendredi à 16h sur France Culture Archimède n’est pas le seul à s’être écrié « J’ai trouvé ! ». France Culture retrace l’Histoire des découvertes et des inventions qui ont changé notre façon de comprendre le monde et de l’habiter. Une exploration au-delà des images d’Épinal des grands bouleversements de l’histoire des sciences et des techniques.
Cerveau, apprentissage et enseignement : Mieux connaître le cerveau peut-il nous aider à mieux enseigner ?
Il y a quelques années, la pertinence de s’intéresser au cerveau en éducation était plutôt limitée. Intuitivement, les chercheurs, les enseignants et les autres intervenants du milieu de l’éducation se doutaient bien de l’existence d’un lien important et profond entre le cerveau et les apprentissages scolaires. Cependant, ce lien n’était ni clair ni appuyé sur des connaissances scientifiques solides, ce qui rendait les retombées éducatives des recherches sur le cerveau somme toute peu nombreuses et fragiles. Aujourd’hui, par contre, grâce aux avancées considérables de l’imagerie cérébrale et des neurosciences en général, cette situation a considérablement changé. Dans cet article, nous présentons trois grandes découvertes qui permettent non seulement d’établir des ponts plus solides entre le cerveau et l’éducation, mais aussi d’appuyer l’hypothèse selon laquelle mieux connaître le cerveau des élèves peut nous aider à mieux leur enseigner.
Neurosciences : une éducation encourageante améliore la mémoire des enfants
« Des chercheurs ont étudié l’influence de l’éducation sur les capacités à mémoriser et à apprendre. Ils ont mené une étude d’imagerie cérébrale auprès d’une centaine d’enfants qu’ils ont suivis pendant plusieurs années. Les enfants qui avaient été encouragés et soutenus par leur parent ont vu leur hippocampe se développer jusqu’à 10 % de plus que l’hippocampe des autres qui n’avaient pas eu cette chance.
Expérimentation Cogni'classe au collège Massenet, par Bettina Vély professeure documentaliste
NIVEAU / DURÉE / CADRE : 6° / Sur l'année / Sur les créneaux des disciplines dont les professeurs souhaitent participer au projet. Certains enseignants du collège Jules Massenet ont souhaité adapter leur pédagogie en s'inspirant de l'apport des sciences cognitives. Ce projet est largement expérimenté dans les écoles, notamment au sein de l'académie Aix-Marseille. Notre objectif est de nous approprier le concept en le transposant à des classes de niveau collège. Cette année, nous débutons le projet avec une classe de 6°.
Méfiez-vous des neurosciences…
Depuis quelques années, les écoles nouvelles qui refleurissent en France cherchent à instaurer leur légitimité et la pertinence de leurs méthodes pédagogiques en s’appuyant sur les neurosciences. Cécile Alvarez, nouvelle papesse de la pédagogie Montessori a d’ailleurs écrit un livre paru en septembre 2016, déjà best-seller, avec une seule ligne de communication qu’elle a assénée dans tous les médias français où on l’a vue pendant la promotion de son livre : « Il faut relire Montessori à la lumière des nouvelles découvertes en neurosciences pour réformer l’école, dont le système actuel est une aberration pour le fonctionnement de l’enfant, dans son ensemble». Pourtant, n’est-il pas dangereux d’affirmer qu’il faut réformer entièrement l’école grâce aux pédagogies nouvelles en les couplant aux découvertes récentes dans le domaine des neurosciences ? Comment appliquer les théories neuroscientifiques dans un environnement scolaire ? Exemple d’application en classe 2.
De quoi nos souvenirs sont-ils faits ? Avec Lionel Naccache
Pourquoi on se souvient ? Pourquoi on oublie ? Pourquoi un souvenir ne revient-il pas à la mémoire plus tôt ?
Comprendre, apprendre, mémoriser. Les neurosciences au service de la pédagogie
Joseph Stordeur, chercheur belge, commence par expliquer la différence, en termes de processus biologiques sous-jacents, entre comprendre, apprendre et mémoriser. Les stimulations sensorielles provoquent la circulation à travers les neurones d’un influx électrique et l’ouverture des canaux à sodium. Il s’agit d’une réaction rapide et éphémère de compréhension immédiate qui entraine, au mieux, un effet d’amorçage qui facilitera l’action des neurotransmetteurs lors des prochaines sollicitations. Par contre, des stimulations intenses et répétées permettent l’apprentissage, en entrainant l’ouverture des canaux à calcium. Cette réaction chimique laisse des traces mnésiques, crée de nouvelles connexions, des schémas neuronaux spécifiques. Les répétitions ultérieures stabilisent et renforcent la construction de ces traces, les pérennisent, les inscrivent dans la mémoire.
Olivier Houdé : « Les neurosciences, une révolution de l’éducation »
[Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a porté en début d’année sur les fonts baptismaux un nouvel organisme : le conseil scientifique de l’éducation nationale, dont il a confié la présidence à Stanislas Dehaene, professeur de psychologie cognitive au Collège de France. Objectif de ce scientifique : « Tenter de dégager des facteurs qui ont prouvé leur effet bénéfique sur l’apprentissage des enfants ». Même si les chercheurs en sciences cognitives n’occupent que six des vingt et un sièges dudit conseil, cette nouvelle orientation du ministère de l’éducation nationale suscite de vives polémiques.] Tribune. Au début du XXe siècle, le courant de l’éducation nouvelle a réuni des médecins, psychologues et pédagogues passionnés – Maria Montessori en Italie, Célestin Freinet en France, Ovide Decroly en Belgique –, auprès d’enfants en grande difficulté, puis de tous les enfants.
Cours 2014-2015 de Stanislas Dehaene sur les fondements cognitifs des apprentissages scolaires Visionnage des vidéos 2 (attention et contrôle exécutif), 3 (engagement actif, curiosité et correction des erreurs) et 5 (la mémoire et son optimisation). by iabidoc Nov 6