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L'Ecole, les filles, les garçons et la construction des stéréotypes

L'Ecole, les filles, les garçons et la construction des stéréotypes
Père : « le mari de la maman, sans lui la maman ne pourrait pas avoir d'enfants. C'est le chef de famille parce qu'il protège ses enfants et sa femme. » Le dictionnaire des écoliers regroupe des définitions rédigées par des élèves de la maternelle au CM2 avec leur professeur. L’ensemble est regroupé, publié sous l’égide du Ministère de l'Education Nationale et était disponible, jusqu’à la semaine dernière sur le site du Centre national de la pédagogie, le CNDP. Sans doute cette définition n’avait-elle pas été suffisamment travaillée. Restée deux ans sur le site, elle n’aura pas résistée à la vindicte des féministes sur les réseaux sociaux. Trois invités aujourd'hui dans "Rue des Ecoles " pour nous éclairer sur la Construction des stéréotypes et les problèmes de "genre" à l'ecole : Françoise Vouillot, Maître de Conférences en Psychologie et Directrice adjointe de l'INETOP-CNAM. Elle est en duplex depuis Bordeaux où elle enseigne.

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ABCD de l'égalité : Lutter à l'école contre les stéréotypes de genre Si l'égalité de droits entre femmes et hommes est reconnue comme un enjeu démocratique essentiel, les inégalités de fait perdurent, en particulier dans le monde professionnel. Les stéréotypes de genre semblent resurgir de plus belle, à travers de violentes polémiques qu'on croyait dépassées. Ultime refuge contre les bouleversements du monde contemporain ou survivance de réflexes identitaires archaïques ? Égalité filles-garçons : des ateliers collège-lycée pour décrypter les stéréotypes Choisissez votre Atelier Canopé préféré Vous pourrez ainsi : Visualiser rapidement les horaires et coordonnées de votre Atelier Canopé Découvrir les événements et services proposés près de chez vous Bénéficier de la livraison gratuite dans votre Atelier Canopé Atelier préféré Canopé is disabled.Authorize cookies to access this functionality.

Un exemple parlant : le verbe « positiver » existe bien dans la langue française, mais son usage n’a-t-il pas été popularisé par le slogan « Avec Carrefour, je positive » ? De l’aveu d’un président de chaine de télévision, grand diffuseur de publicités à une large audience nationale : « Pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. […] Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. » Ce constat peut se généraliser à l’ensemble des canaux publicitaires : le consommateur est souvent dans les conditions de réceptivité maximales face à la publicité qu’il aperçoit. Qu’il soit la cible prévue ou non ne rentre pas en compte : la publicité n’atteint pas que ses cibles, mais s’expose à tous les publics confrontés au canal (télévision, presse, affichage). L’impact de la publicité sur le consommateur : démonstration par les stéréotypes L’origine la plus représentée est l’Afrique noire. Pour synthétiser :

« Théorie » du genre : Quels bons stéréotypes pour le genre et la famille ? Quand la gauche réclame l'égalité entre les femmes et les hommes, elle prend appui sur la théorie selon laquelle le genre est variable dans l'histoire et dans l'espace, contrairement au sexe. En affirmant l'égalité, on ne nie pas nécessairement les différences entre les femmes et les hommes, mais elles doivent être interrogées afin de ne pas être un frein au développement personnel de chacune et chacun. L'accès ouvert de toutes et de tous à tous les métiers demande une déconstruction des images dominantes du « masculin » et du « féminin ».

L'école lance un plan pour en finir avec les stéréotypes de genre Malgré l'existence certaine d'une évolution des mentalités, et une plus lente évolution au sujet des inégalités et discriminations fondées sur le sexe, l'école reste le lieu où se construisent - et se reproduisent - les préjugés et les stéréotypes de genre. Les filles, qui emportent largement la palme de l'assiduité, du sérieux, en bref qui sont meilleures que les garçons scolairement parlant, choisissent des orientations moins ambitieuses que leurs camarades masculins, qui sont plus confiants et s'orientent dans les "voies royales" alors qu'ils sont moins brillants en moyenne. Expérimentée dans 10 académies, auprès de 500 classes de primaire, cette initiative s'inscrit dans les priorités définies par le gouvernement dans la convention pour l'égalité entre les filles et les garçons, entre les femmes et les hommes dans le système éducatif. La lutte contre les stéréotypes de l'école maternelle au lycée Le service d'orientation aussi va devoir abandonner les stéréotypes

Égaux sans ego L’association régionale ÉGALITÉ PAR ÉDUCATION est à l’origine de ce projet. ÉPÉ se donne pour objectif de pourfendre les stéréotypes de genre et les représentations de rôles sociaux assignés par la société d’hier et d’aujourd’hui. Cette volonté se fonde sur le constat de tout ce qui fait obstacle à une égalité réelle. L’association s’adresse à celles et ceux qui réfléchissent à l’éducation, celle qu’ils donnent ou celle qu’ils reçoivent. Le support de la bande dessinée, outil interactif, révèle un rapport au monde. En associant le « poids » des mots et le « choc » des images, la BD donne à penser.

Orientation : filles et garçons n’ont toujours pas les mêmes ambitions « Le travail est sexué, les savoirs et les compétences sont sexués, donc l’orientation est sexuée. » Simple et lapidaire, l’équation est posée par la psychologue Françoise Vouillot dans un article de 2007 de la revue Travail, genre et société. Elle y décrit « l’impensé du genre » qui caractérise la recherche en psychologie de l’orientation en France, longtemps focalisée sur des déterminismes sociaux dont le genre ne faisait pas partie. Comme si le constat était immuable, plus de dix ans plus tard, la réforme du lycée vient confirmer l’idée que les filles et les garçons n’affichent pas les mêmes ambitions scolaires. Égalité filles-garçons - Genre et pratiques scolaires : comment éduquer à l'égalité ? par Nicole Mosconi,professeure émérite de l'université Paris X,spécialiste de sciences de l'éducation,membre du Centre de recherche éducation et formation (CREF),équipe "Genre, savoir, éducation". Introduction Antoine Prost dans son Histoire de l'enseignement et de l'éducation depuis 1930, affirme, à propos de la mixité scolaire sexuée qu'il s'agit d'une des " révolutions pédagogiques " les plus profondes du siècle. C'est la traduction, dans le champ scolaire, des progrès de l'égalité entre les sexes au niveau juridique et politique qui caractérisent les sociétés démocratiques contemporaines et l'application du principe d'égalité entre les sexes affirmé dans la constitution.

La cartographie des controverses Doc pour Docs met en ligne la synthèse d’une expérimentation en lycée autour de la cartographie des controverses. Vous y trouverez des exemples de séances menées en ECJS, tout à fait transposable en EMC, et sans doute entrevoir des pistes déclinables en fin de collège dans le cadre de l’EMI.Nous remercions Marie-Madeleine Heitz, professeur documentaliste d’avoir accepté de vous proposer ces documents.A travers des questions-réponses ci-dessous, voici l’essentiel de cette expérimentation. Comment définissez-vous la cartographie des controverses ? La cartographie des controverses a été créée à l’Ecole des Mines par Bruno Latour, puis reprise à Sciences Po pour analyser les controverses scientifiques dans le paysage médiatique.Prenons par exemple la controverse suivante : Faut-il se faire vacciner contre la grippe ? Pour en savoir plus sur la cartographie des controverses, veuillez consulter le site suivant : Pouvez-vous nous dire comment est née cette expérimentation ?

"Une histoire de genre" : décloisonne les stéréotypes La bande dessinée interactive soutenue par l’UE est une introduction moderne et efficace aux notions de genre et aux discriminations qu’ils créent. Tout commence par la naissance de deux nourrissons : Anna et Tom. La bande dessinée interactive propose alors de suivre le destin soit de la petite fille soit du petit garçon. Si l’on choisit Anna, on verra son évolution jusqu’à l’âge adulte et comment elle est influencée par son éducation et la société qui véhicule des stéréotypes liés au genre. Anna est une petite fille turbulente et bagarreuse qui ne correspond pas aux attentes de ses parents. Elle revient de l’école pleine de boue alors que les petites filles de son âge sont sages et discrètes.

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