Y a-t-il des métiers d'homme et des métiers de femme ? C'est un dialogue ordinaire entre copines devant un lycée : "Et toi, Jenny, tu veux faire quoi après le bac ?
" Egalité femmes-hommes : tout vient à point à qui sait attendre... - re.sources. « Chaque année, le 8 mars, circulent les chiffres de l’égalité professionnelle femmes/hommes, ou plutôt de l’inégalité professionnelle F/H.
Chaque année, on déplore un différentiel entre les salaires des femmes et ceux des hommes. Or, ce constat prend comme référence le salaire moyen toutes catégories d’emploi confondues, qui bien entendu n’évolue que très lentement, puisque les femmes sont davantage à temps partiel et moins présentes dans les fonctions rémunératrices et dans les postes de management. Femme militaire, homme sage-femme : "je pratique un métier loin des clichés" Si aujourd’hui, très peu de métiers sont interdits aux femmes, la parité dans la sphère professionnelle a encore du pain sur la planche.
En 2008, une étude de l’Insee révélait que plus de la moitié des femmes actives se concentraient sur seulement six catégories socio-professionnelles. Malgré de nombreux progrès, la ségrégation professionnelle entre hommes et femmes demeure forte. Une ségrégation notamment portée par notre langage, puisque même si certaines qualifications de métiers tendent à se féminiser, il existe une résistance à la féminisation de certains noms de professions. A cet égard, il est difficile d’entrevoir le mot cheffe-pâtissière, policière, sergente, même chercheuse. De même, il est difficile de trouver une version masculine au titre de sage-femme… Les femmes sont présentes dans le milieu professionnel depuis très peu de temps.
Une majorité de Français pensent que certains métiers sont plus adaptés aux hommes qu'aux femmes. Toolkit - Hypatia Project. Rapport 2 NFP Conference Helsinki Education abridged version. Orientation : filles et garçons n’ont toujours pas les mêmes ambitions. « Le travail est sexué, les savoirs et les compétences sont sexués, donc l’orientation est sexuée. » Simple et lapidaire, l’équation est posée par la psychologue Françoise Vouillot dans un article de 2007 de la revue Travail, genre et société.
Elle y décrit « l’impensé du genre » qui caractérise la recherche en psychologie de l’orientation en France, longtemps focalisée sur des déterminismes sociaux dont le genre ne faisait pas partie. Comme si le constat était immuable, plus de dix ans plus tard, la réforme du lycée vient confirmer l’idée que les filles et les garçons n’affichent pas les mêmes ambitions scolaires. Dans leurs choix d’enseignements de spécialité en classe de 1re, elles sont ultramajoritaires au sein de la triplette humanités-littérature-philosophie, langues, sciences économiques et sociales (85 % contre 15 %) tandis que les garçons le sont en mathématiques-numérique-sciences informatiques-physique-chimie (87 % contre 13 %).
Guide Cliches en tous genre clermont 206190. Lutte contre les stéréotypes. Les couilles sur la table – Binge Audio. L'Ecole, les filles, les garçons et la construction des stéréotypes. Père : « le mari de la maman, sans lui la maman ne pourrait pas avoir d'enfants.
C'est le chef de famille parce qu'il protège ses enfants et sa femme. » Le dictionnaire des écoliers regroupe des définitions rédigées par des élèves de la maternelle au CM2 avec leur professeur. L’ensemble est regroupé, publié sous l’égide du Ministère de l'Education Nationale et était disponible, jusqu’à la semaine dernière sur le site du Centre national de la pédagogie, le CNDP. Sans doute cette définition n’avait-elle pas été suffisamment travaillée. Restée deux ans sur le site, elle n’aura pas résistée à la vindicte des féministes sur les réseaux sociaux. Trois invités aujourd'hui dans "Rue des Ecoles " pour nous éclairer sur la Construction des stéréotypes et les problèmes de "genre" à l'ecole : Françoise Vouillot, Maître de Conférences en Psychologie et Directrice adjointe de l'INETOP-CNAM.
Elle est en duplex depuis Bordeaux où elle enseigne. Un exemple parlant : le verbe « positiver » existe bien dans la langue française, mais son usage n’a-t-il pas été popularisé par le slogan « Avec Carrefour, je positive » ?
De l’aveu d’un président de chaine de télévision, grand diffuseur de publicités à une large audience nationale : « Pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. […] Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible. » Ce constat peut se généraliser à l’ensemble des canaux publicitaires : le consommateur est souvent dans les conditions de réceptivité maximales face à la publicité qu’il aperçoit. Qu’il soit la cible prévue ou non ne rentre pas en compte : la publicité n’atteint pas que ses cibles, mais s’expose à tous les publics confrontés au canal (télévision, presse, affichage).
L’impact de la publicité sur le consommateur : démonstration par les stéréotypes L’origine la plus représentée est l’Afrique noire.