Kit pédagogique pour apprendre aux jeunes à bien utiliser internet Chez les jeunes, internet est devenu partie prenante de leur vie. Que ce soit en privé, en classe ou pour les loisirs, l’outil est devenu incontournable. Savoir utiliser le web et toute sa richesse constitue aujourd’hui une compétence clé nos seulement dans le cadre du travail mais aussi dans la vie quotidienne. Bien utiliser internet, ça s’apprend ! Le site « Comprendre et Utiliser Internet » mis en place par le réseau Canopé d’Amiens, comprend de nombreuses ressources sous licence Creative Commons à destination des jeunes, des enseignants et des parents, sur les thématiques de l’identité numérique, les réseaux sociaux et l’information en ligne. L’Espace « Jeunes » se présente sous la Forme de Foire Aux Questions (FAQ) qui permet de faire le point sur différentes notions liées aux usages du web tel que la sécurisation des données, l’influence des jeux sur la réalité ou encore le bon usage des réseaux sociaux. Infographie sur le bon usage des réseaux sociaux Commentaires
Comment les neurosciences peuvent aider à améliorer vos formations ? Dans son excellente conférence TedX, Eric Gaspar, professeur de Mathématiques et créateur de Neurosup évoquait le cerveau, et plus particulièrement les neurosciences. Il nous rappelle qu’il n’est pas nécessaire de comprendre le fonctionnement complet du cerveau pour enseigner mais que trois principes fondamentaux peuvent aider. Voyons comment traduire concrètement ces trois principes Le cerveau ne retient que ce qui est utile Le cerveau enregistre SI l’information est utile. Par conséquent, quand vous souhaitez que vos interlocuteurs mémorisent une information, précisez leur quel est l’objectif et l’utilité de cette dernière. Ce que cela implique pour vous dans la conception ou l’animation de vos formations : 2- Verbaliser l’utilité des informations transmisesQuel formateur n’a pas vu ses stagiaires amorphes en période post-prandiale ? Le cerveau n’est pas multi-tâches « Même un voyage de mille kilomètres commence par un premier pas. » Lao-Tseu Définissez un objectif final. A savoir !
Les mardis de la mémoire #6 - L'effet d'amorçage - Sydologie Lorsqu’on nous pose une question, il arrive qu’on mette plusieurs secondes, voire même plusieurs minutes avant de répondre, même si on connaît la réponse. Parfois au contraire, on répond à la question de manière automatique, sans pouvoir expliquer pourquoi. Mais comment peut-on expliquer une telle différence de temps de réponse ? Le temps de réponse correspond au temps de recherche de l’information en mémoire: si l’information a été utilisée récemment et qu’elle est bien rangée, l’accès sera plus rapide et la réponse plus immédiate. Comment jouer sur ce temps de réponse ? Le temps de réponse peut en partie être influencé par ce que l’on appelle l’effet d’amorçage. Ce terme, développé par Meyer et Shavaneveldt en 1971, désigne le fait d’influencer la réponse à certaines questions grâce à la présentation, consciente ou non, d’autres concepts en amont (mots ou images). Dans ce cas précis, l’amorçage a donc influencé la réponse de manière négative. Mais comment expliquer l’effet d’amorçage ?
Aider les élèves à mémoriser l'orthographe des mots : Orthographe illustrée et comptines orthographiques - Maîtresseuh Il y a des enfants (Dyslexiques, dysorthographiques... ou pas) qui n’arrivent définitivement pas à mémoriser l'orthographe des mots, mêmes des plus fréquents. Deux techniques à tester pour leur venir en aide : L'orthographe illustrée, pour miser sur la mémoire visuelleLes comptines orthographiques, pour miser sur la mémoire auditive L'orthographe, c'est tellement abstrait... pourquoi faut il 2 n à tunnel ? C'est une idée que j'ai découverte grâce à L'orthographe illustrée de Sylvianne Valdois : La méthode visuo-sémantique, cautionnée par la recherche actuelle en neuro-psychologie cognitive, facilite la mémorisation des particularités orthographiques grâce à un moyen mnémotechnique à la fois visuel et sémantique : on mémorise la forme orthographique du mot. C'est une manière assez simple et ludique, qui permet à l'enfant de se créer une bonne image mentale du mot. On peut aussi télécharger gratuitement le mode d'emploi et des planches illustrées en couleur sur le site du CNRS de Grenoble.
Sciences cognitives et numérique Les « jeudis de la recherche » permettent à tous les acteurs de l’éducation intéressés par un domaine de le découvrir en deux temps : en faisant la rencontre d’un chercheur spécialiste du domaine abordé ; et en faisant celle d’un ou de plusieurs praticiens avec un témoignage concret sous l’angle des pratiques numériques, en amont ou en aval.lien vers le programme complet Cette rencontre a eu lieu le jeudi 4 octobre 2018, de 17h à 18H, à distance, en classe virtuelle sur la plateforme Via : Diaporama présenté par Grégoire Borst Présentation de l’intervenant : Grégoire Borst est professeur de psychologie du développement et de neurosciences cognitives de l’éducation à l’université Paris Descartes, membre junior de l’Institut Universitaire de France et directeur adjoint du Laboratoire de psychologie du développement et de l’éducation de l’enfant à la Sorbonne. Présentation du contenu abordé et des échanges possibles : Pour préparer la rencontre :Comment apprendre à apprendre ?
Comment optimiser sa concentration ? - Sydologie La concentration peut parfois nous faire défaut, rendant une tâche beaucoup plus longue à réaliser. Mais le manque de concentration est-il une fatalité ou existe-t-il des astuces pour conserver son attention de manière soutenue ? La concentration, qu’est-ce que c’est ? Lorsque l’on dit que quelqu’un est concentré, cela signifie qu’il contrôle son attention, en mettant en place un programme bien précis : 1) Il définit un objectif : par exemple, lire un livre. 2) Il porte son attention sur les choses nécessaires à cette tâche, comme détecter les lettres. 3) Il met de côté les autres éléments non nécessaires à la réalisation de cette tâche (bruits alentours, par exemple) 4) Il détermine des manières de réagir face aux « imprévus » : par exemple, si le téléphone sonne, je ne réponds pas. Ce programme est effectué grâce à la mémoire à court terme (MCT), qui permet de stocker temporairement les informations et de conserver les plus pertinentes. Comment éviter de se déconcentrer ?
Aimer / détester une matière : Une approche inédite du décrochage scolaire Dans le dernier opus qu’il coordonne, Yves Reuter propose à la fois, une approche complètement nouvelle s'appuyant sur la spécificité des enseignements disciplinaires et une manière de relire et de relier les principes pédagogiques permettant de prévenir le décrochage scolaire. Yves Reuter est professeur de didactique du français à l'Université Charles de Gaulle - Lille 3. Fondateur et ancien directeur de l'équipe de recherche THEODILE (équipe francophone qui fut la plus importante en didactique de français et en didactique des disciplines). Comment définissez-vous un vécu disciplinaire d’un élève ? Je dirais qu’il s’agit des sentiments, émotions... que les élèves déclarent vivre en relation avec telle discipline ou tel ensemble de contenus. Mais en fait il me semble préférable de parler de vécus, au pluriel, qui peuvent être différents selon les matières. Quelles sont les raisons principales qui font apprécier ou exécrer une discipline du programme aux élèves ?
Les outils numériques au service des appre...- Carte Mentale r Les outils numériques et leurs usages pédagogiques sont en perpétuelle évolution. Cette carte est régulièrement mise à jour : cliquez sur les hyperliens pour voir les illustrations pédagogiques. (veille réalisée sur Scoop.it Faire de la veille d'information Structurer l'information Pour faire travailler les élèves sur la mise en forme et la transmission visuelle de l'information. Créer des ressources multimédias Favoriser les interactions Intégrer les IA dans son enseignement Collaborer Pour faire travailler les élèves en collaboration sur des phases de recherche, d'organisation, de production de l'information : murs visuels, cartes mentales, outils de veille et de curation, traitement de texte collaboratif, réalité augmentée. Un projet École Numérique Utilisez la loupe pour votre recherche (en haut à droite de votre écran)
Les mardis de la mémoire # 2 - La mémoire à court terme - Sydologie En réalité, notre cerveau ne possède pas UNE mémoire mais DES mémoires, aux fonctionnements et aux caractéristiques bien différents. Zoom sur la première de ces mémoires: la mémoire à court terme ! La notion de mémoire à court terme est souvent utilisée pour parler de 3 types de mémoires. La mémoire sensorielle, la plus courte des mémoires à court terme La mémoire sensorielle conserve quelques millisecondes les informations sensorielles que nous recevons de l’environnement (les sons, les images, les odeurs, les vibrations, les saveurs, etc.), sans que l’on en ait forcément conscience. Quel lien avec l’apprentissage ? La mémoire sensorielle est un très bon facilitateur de l’encodage en mémoire : rappelez-vous de Marcel Proust et de sa madeleine. La mémoire à court terme, la vraie La mémoire à court terme permet de garder une information (issue donc de la mémoire sensorielle) et de la restituer pendant une dizaine de secondes environ. La mémoire de travail, la seule qui bosse
Fiche méthode 6ème : Comment apprendre une leçon ? - Collège Public de la Pévèle / ORCHIES 1) Se placer dans une ambiance calme et rester concentré sur la leçon ; 2) Lire plusieurs fois la leçon du cahier (à haute voix si possible) ; 3) Bien repérer les mots importants, les dates, les nombres, les définitions. Les mots difficiles peuvent être écrits 10 fois sur un brouillon ; 4) Apprendre les titres et le plan du cours (I, Ia, Ib, Ic, II, IIa, IIb, IIc, ...) car cela permet de structurer sa pensée ; 5) Fermer le cahier et redire à haute voix la première phrase puis vérifier dans le cahier. Faire ainsi pour chaque phrase de leçon. 6) Cahier fermé, réciter l’introduction puis vérifier. De quel profil es-tu (Dis-moi qui tu es... je te dirai comment apprendre) ? Si tu te souviens de ta journée d’hier avec des films dans ton cerveau, Si tu as besoin de voir pour mémoriser, de former des images dans ta tête à partir de ce que tu as vu ou entendu, Si tu es très fort(e) pour faire des cartes de géographie... Si tu te racontes la jour de la rentrée comme une histoire avec ta voix,
La métacognition : un moyen pour renforcer l’enseignement et l’apprentissage Image: Newman Studio / Shutterstock.com Dans cet article, Michel Grangeat de l'Université Grenoble Alpes en France partage son expertise sur la métacognition comme moyen de renforcer l'enseignement et l'apprentissage. Introduction à la metacognition La métacognition est un moyen d'anticiper, de surveiller, d’adapter et d'évaluer la cognition. À l'école, elle dépend de la conscience qu’a l’élève de ce qui doit être appris et réalisé, de quelle stratégie est appropriée et faisable, et de l'état de son avancée dans la tâche. EPermettre aux élèves de superviser leurs propres apprentissages améliore leur sentiment de responsabilité et de motivation. La cognition et le cerveau La cognition repose sur une combinaison de trois systèmes qui ne sont pas équivalents. Le premier système est rapide, efficace et économique : il consiste à s'appuyer sur la perception immédiate pour résoudre le problème en jeu. Comme nous pouvons le voir, le système 3 est très précieux à l'école !
Les mardis de la mémoire #1 - La mémoire, qu'est-ce que c'est ? - Sydologie La mémoire est un des piliers de l’apprentissage. Pourtant, son fonctionnement est parfois peu connu des enseignants et des formateurs. Avec ce nouveau dossier, nous vous présentons toutes les semaines un aspect de notre chère mémoire, qui n’aura bientôt plus aucun secret pour vous ! Lorsqu’on parle de mémoire, il faut différencier 2 choses. On capte tout un tas d’informations grâce à nos 5 sens : vue, odorat, toucher, goût et ouïe. Comment favoriser l’encodage chez vos formés ? Deux stratégies sont incontournables pour favoriser l’encodage : Faire des liens entre les nouvelles informations que vous apportez et des choses que savent déjà les formés.Catégoriser les informations pour aider les formés à structurer les contenus que vous leur transmettez Une fois que l’information est mise en mémoire, il faut la conserver, la faire durer dans le temps. Comment favoriser le stockage chez les formés ? On veut pouvoir, à tout moment, utiliser une information qu’on a précédemment mise en mémoire.