Lutter contre les stéréotypes : lire, réfléchir, discuter et agir…. Etrangement, en vivant à Los Angeles, la mode est au transgenre qui s’assume a l’école au milieu de la cour en jouant au basket avec du vernis à ongle. C’est donc bien un sujet polémique et délicat a approcher, parfois non dépourvue d’un certain scepticisme quant aux fondements des actions mais si on ne le fait pas, on est sûr qu’on aura jamais rien fait évoluer : Celui qui déplace la montagne, c'est celui qui commence à enlever les petites pierres. Confucius Un état des lieux par la lecture Suite à certains évènements (monopolisation du terrain de foot par les garçons, propos sexistes voire injurieux..), j’ai commencé à réfléchir sur le moyen de faire surgir les représentations personnelles et de discuter du rapport filles/garçons sans tomber tout de suite dans le moralisateur Une première étape a donc consistée en l’organisation d’un jeu lecture au niveau CM1 Jeu Livre et égaux, par csidoc Une initiation au recul critique par le débat Une pratique citoyenne Les productions des élèves Girls Up!
DOSSIER – STÉRÉOTYPES PARTOUT | Les Nouvelles NEWS Les stéréotypes de genre, femmes-hommes et filles-garçons, sont omniprésents : dans les médias, à l’école, dans les jouets, dans la culture, dans le sport, dans la publicité. Mama ou putain, papa gagne-pain… Les clichés ont la peau dure. Au fil de l’actualité, les stéréotypes s’entretiennent. Rétrospective. Sommaire Initiatives Petits À l’école Dans les livres d’histoire Scientifiques/littéraires ? Cinéma Dans les médias Dans la publicité Côté marketing Nouveaux médias Invisibilisation des femmes Sport Sexualisation des femmes Euphémismes Ils n’aiment pas… Initiatives Hurdles : le nouveau message signé Emma Watson pour l’égalité27 septembre 2016 Du lycée au Congrès, quand la parité compte23 septembre 2016 Paris Air Forum entre hommes : « Où est la mixité, qui devrait être la règle ? Les jeunes contre les stéréotypes de sexe, les gagnant.e.s sont… 1er juin 2016 Instances publiques : personne ne veut communiquer sans stéréotype ? Google propose 13 nouveaux emoji féminins aux métiers variés 11 mai 2016 Petits
Concours #ZéroCliché #ÉgalitéFillesGarçons - CLEMI À vos plumes, micros et caméras ! La nouvelle édition du concours Zéro Cliché pour l'égalité filles-garçons, initié par le CLEMI, invite les écoliers, collégiens et lycéens à déconstruire les stéréotypes sexistes dans les médias, le sport, la mode, l’école, la famille… Organisé en partenariat avec le magazine Causette, Les Nouvelles News et TV5MONDE, le jury récompensera les meilleures productions d’élèves, qui seront publiées sur les sites des médias partenaires. Cette année, le concours s’ouvre aux productions audiovisuelles. Tous les genres journalistiques sont acceptés (article, billet d’humeur, interview, portrait, reportage, édito, dessin de presse, chronique...). Les critères pour participer Les productions, individuelles ou collectives, doivent : Respecter l’écriture journalistique (règle des 5 W : Who ? Le jury prendra en compte également la créativité des modes de traitement et l’originalité des angles choisis. Comment participer Soyez inspirés pour l’égalité ! Ressources
Les effets dévastateurs du marketing genré dans l’agroalimentaire | Be good, do good Aux femmes les désordres alimentaires, aux hommes les artères bouchées… C’est ainsi qu’on pourrait schématiser l’influence du marketing genré sur nos habitudes alimentaires. Heureusement, c’est en train de changer. En février 2018, la marque de chips Doritos a annoncé travailler sur des chips “lady-friendly”, adaptées aux femmes (apparemment, les femmes veulent des chips petites, qui ne font pas de bruit quand on les croque et dont le paquet a été conçu pour entrer dans un sac à main). Un exemple de plus des efforts des marketeurs pour vendre aux femmes des produits traditionnellement perçus comme “masculins” (les chips), ou l’inverse, comme ces yaourts vendus dans un paquet noir orné d’un taureau, pour rassurer les hommes sur leur virilité même quand ils mangent un produit “de femme”. Aliments genrés ©nutritionnisteurbain.ca Les femmes aiment le yaourt, les hommes la viande ©nutritionnisteurbain.ca La nourriture comme source de culpabilité ©SpiceBox ©Shutterstock
Cette illustratrice déconstruit tous les stéréotypes de genre chez les enfants STÉRÉOTYPES - Oui, les petits garçons peuvent s'émouvoir, pleurer et être coquets. Non, les petites filles ne se soucient pas que de leur apparence, ne sont pas toujours sages et peuvent devenir des meneuses. En fait, chacun peut être ce qu'il veut. Cette artiste engagée a posté ce lundi 15 janvier sur sa page Facebook une affiche brisant les stéréotypes de genre. Cette maman de deux filles s'était illustrée dans le même registre lors de la journée internationale de la fille, le 11 octobre dernier. Le dessin avait rencontré un franc succès et la question d'en proposer l'équivalent pour les petits garçons avait rapidement fait surface. Ces petites affiches, elle les destine "aux parents et enseignants qui ont envie de déboulonner les stéréotypes sexuels". Toujours dans l'optique de lutter contre les clichés sexistes, Élise Gravel a compilé dans un croquis quelques grands noms de femmes scientifiques. La tolérance, le savoir-vivre... À voir également sur Le HuffPost:
La dernière pub Japonaise d'Apple : malsaine mais tristement « normale » À première vue, cette publicité ne pose aucun problème. Une jeune fille chante à cœur ouvert dans son smartphone qui transforme sa prestation en émoji mignon. Et pourtant, à la toute fin, ce message d’amour, c’est un riche salaryman d’une cinquantaine d’années qui le reçoit… Un choix marketing très peu probable dans tout autre pays. Mais au Japon, ça passe sans faire de vague. Ce n’est plus un secret pour personne, le Japon est un pays qui reste profondément patriarcal en dépit de son extrême modernité. La vidéo Après plusieurs années de vie au Japon, les petits détails de ce patriarcat nous semble de plus en plus visibles. Avant tout, il faut comprendre que dans le contexte médiatique et culturel japonais, la situation inverse serait totalement impossible. En effet, depuis toutes ces années, il nous arrive régulièrement d’observer des scènes peu communes dans le métro, les restaurants ou les bars.
Décoder la représentation des filles et des garçons dans les médias - CLEMI Ressources Carina Louart, Pénélope Paicheler, Filles et garçons, la parité à très petits pas, Actes Sud Junior, 2015. Clara Mankowski, Y a-t-il encore des préjugés sur les filles ?, La Martinière Jeunesse, 2006. Genrimages est un site internet pédagogique pour sensibiliser les jeunes au décryptage des stéréotypes de genre : www.genrimages.org Filles et garçons sur le chemin de l’égalité, de l’école à l’enseignement supérieur : Outils « Égalité filles garçons » : Cycle 1 Remarquer les différences entre des sites destinés aux filles et aux garçons Observer par exemple deux sites de jeux en ligne : Charlotte aux fraises : le site Habilomedias : urlz.fr/3LYEEt notamment la fiche –conseil “Discuter avec les jeunes du sexisme dans les médias” : Cycle 2
[CP] Sexisme dans les publicités, la barbe Début juillet, à Aix-en-Provence, nous recevions des messages privés, provenant de passantes sur le cours Saint-Louis. Elles exprimaient leur colère face à une affiche d’un sexisme assumé, exposée dans l’espace public. Le responsable de cet affichage – OBarbier – indique que “c’est l’histoire d’une petite plaisanterie”. Une image qu’il “jugeait amusante”, et il maintient qu’il “n’est pas sûr d’avoir totalement compris” où était le problème. Voyons de plus près ce qui est considéré comme amusant par ce barbier. L’affiche présente une femme-tronc, le classique des publicités sexistes. Sur cette affiche, une femme tente de protéger son sexe de l’assaut de six mains d’hommes. Nous aurions trop d’imagination? Voilà bien ce que l’on qualifie de culture du viol : cette idée selon laquelle il serait normal, banal, amusant d’exposer les filles et les femmes à la menace de l’agression, à la menace du viol et de les maintenir sous contrôle, par cette peur. L’équipe de Osez le féminisme!
Lancement du concours #ZéroCliché 2018 ! - CLEMI Lancement de l'édition 2018 du concours #ZéroCliché pour l'égalité filles-garçons, sous le marrainage de Marlène Schiappa ! Organisé en partenariat avec le magazine Causette, Madmoizelle.com, Les Nouvelles News, TV5MONDE et le Défenseur des Droits, le concours récompense les meilleures productions d’élèves, qui seront publiées sur les sites des médias partenaires. Le concours est ouvert aux productions audiovisuelles (vidéos mais aussi sonores). Tous les genres journalistiques sont acceptés (article, billet d’humeur, interview, portrait, reportage, édito, dessin de presse, chronique...). Les critères pour participer Les productions, individuelles ou collectives, doivent : Respecter l’écriture journalistique (règle des 5 W : Who ? Le jury prendra en compte également la créativité des modes de traitement et l’originalité des angles choisis. Comment participer Soyez inspirés pour l’égalité ! Pour toute demande d’informations : zerocliche@clemi.fr Ressources
« Taxe rose » : les femmes paient-elles le prix d'être des femmes? Un texte d'Olivier Bachand Pourquoi une femme paie-t-elle plus cher qu'un homme pour s'acheter des jeans, des lames de rasoir ou du shampooing? La Ville de New York s'est posé la question et a trouvé une réponse : les femmes font les frais d'une « taxe rose » imposée par les détaillants et l'industrie, qui n'ont pas de scrupules à leur vendre des produits plus cher qu'aux hommes. Dans une étude publiée en décembre dernier (Nouvelle fenêtre), le Department of Consumer Affairs de New York a analysé les prix de près de 800 produits équivalents ayant des versions spécifiques pour hommes et pour femmes. Dans 42 % des cas, les produits dédiés aux femmes étaient plus chers que ceux dédiés aux hommes. Et les femmes devaient payer davantage que les hommes dans chacune des cinq catégories de biens étudiées. Certains exemples sont frappants, surtout en ce qui concerne les jouets pour enfants. Trottinettes pour garçon (à gauche) et fille (à droite) et prix, en dollars américains. L'exemple californien
16 vidéos pour parler de la liberté d'expression Il y a un an, le 7 janvier 2015, le journal Charlie hebdo était attaqué par des terroristes. Cette semaine, à l’occasion de cet hommage, tu en as sûrement discuté à la maison et en classe, avec tes professeurs. Ensemble, vous avez peut-être réfléchi à l’importance de la liberté d’expression dans notre pays. 1jour1actu te propose 16 vidéos à visionner pour bien comprendre cette valeur. Le numéro d'1jour1actu qui paraît aujourd'hui t'aide à comprendre ce qu'est la liberté d'expression. Si nous avons tous le droit de penser, de dire, d'écrire ce que nous voulons, nous devons le faire dans le respect des autres. • Utiliser des injures contre quelqu'un parce qu'il est étranger, de couleur, d'une autre religion ou tout simplement parce qu'on est pas d'accord avec ses idées ou sa façon de vivre. • Traiter différemment ou isoler quelqu'un à cause de son sexe, de sa couleur de peau d'un handicap, ou même de ses choix de vie.
Allemagne. Comment la littérature jeunesse conforte les stéréotypes de genre “Livres bleus, livres roses”, titre la Süddeutsche Zeitung, qui révèle les résultats de son étude sur les livres jeune public. Quatre journalistes du quotidien libéral allemand ont passé au peigne fin pas moins de 50 000 ouvrages jeunesse datant des soixante-dix dernières années. Le constat est sans appel : “Les livres pour enfants sont encore remplis de stéréotypes de genre.” Comme on pouvait s’y attendre, l’analyse des couvertures montre que le rose est très majoritairement employé pour les ouvrages destinés aux filles, alors que le bleu est une couleur surtout utilisée dans les livres pour garçons. Mais comme il ne faut pas juger un livre à sa couverture, les journalistes se sont surtout penchées sur le contenu de ces ouvrages en sélectionnant 20 mots-clés pour chacun d’entre eux, attribués dans une base de données bibliographique.