Les fakes news et la qualité de l'information conçue comme un Commun. - Les Communs d'Abord
Louise Merzeau, professeure en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris Nanterre, publie un article consacré au phénomène des fake news sur le site INAglobal, où elle insiste sur la nécessité de repenser la qualité de l’information comme un « Commun ». Extrait : Pour mener un tel travail, il faut, comme le préconise le collectif SavoirsCOM1, penser la qualité de l’information comme un « commun ». C’est-à-dire comme une ressource que nul ne peut s’approprier et qui ne relève pas d’une déclaration ou d’une sanction verticales, mais d’un soin collectif et d’une gouvernance ouverte. À l’ère des réseaux, le design du contrôle ne peut, de fait, se concevoir comme une boîte noire ou un surplomb. Source : INAglobal.
Tant qu'il y aura de la haine, il y aura des gens pour n'y voir qu'un marché.
Sur ce blog - et dans ce magnifique ouvrage - je vous ai souvent parlé des questions politiques soulevées par des algorithmes "racistes", ou qui reproduisaient certains biais racistes / sexistes / trucs-en-istes. Sur ce blog - et dans ce magnifique ouvrage - je vous ai également souvent parlé des questions économiques soulevées par les logiques publicitaires permettant d'acheter tous les mots, y compris ceux de la haine, et récemment les logiques de Crowdfunding et / ou de Fundraising pour soutenir des actions également racistes / sexistes / trucs-en-istes. Pour cette campagne Paypal repérée et dénoncée, combien d'autres se sont réalisées en toute impunité ? Un antisémite est une cible publicitaire comme les autres. Depuis quelques jours une info tourne en boucle sur les internets et représente - hélas - le combo parfait entre les deux questions précédentes. Mais avant d'y revenir en détail, détour rapide par une (toute) petite histoire du business la haine sur les internets. Jews Haters.
La personnalisation : un mythe
La personnalisation est toujours présentée à la fois comme le Graal de la transformation numérique et la raison de l’exploitation toujours plus poussée des données personnelles des utilisateurs. Elle est une promesse qui ne se suffit jamais à elle-même : sa précision, son efficacité, son adaptabilité sont toujours améliorables et perfectibles. Pour s’ajuster parfaitement à chacun d’entre nous, elle nécessite toujours plus de données, pareil à un puits sans fond qui espère toujours trouver dans notre intimité l’information ultime qui nous caractérisera uniquement, exactement et complètement. Mais où est passée la personnalisation ? Pourtant, quand on regarde un peu le fonctionnement des services en ligne, force est de constater qu’à mesure qu’elle nous est assénée comme notre avenir le plus certain, la personnalisation ressemble chaque jour un peu plus à une illusion. Dans ce contexte, la personnalisation ressemble de plus en plus à une cosmétique gentille et indolore. Hubert Guillaud
The Conversation France comme ressource péda
1En ligne depuis le 21 septembre 2015, The Conversation France est un média d’information numérique qui se présente comme un site de partage et de diffusion des savoirs autour de l’actualité générale et scientifique. Les articles sont le fruit de la collaboration entre des journalistes, éditeurs des contenus, et des chercheurs universitaires, auteurs des textes publiés. Comme les autres plateformes The Conversation ouvertes depuis 2011 en Australie, puis au Royaume-Uni, en Afrique et aux États-Unis, la plateforme française est supportée par une organisation à but non lucratif dont les adhérents sont des institutions du monde universitaire. 2Coordinateur du groupe de pilotage The Conversation France au sein de l’université de Lorraine, nous sommes en charge de la promotion de ce média auprès de la communauté universitaire, de ses publics et de ses partenaires. 7Une enquête de lectorat nous permet d’accéder à des points de vue contradictoires.
Attentat de Manchester : photos détournées, fausses infos et fausses personnes disparues
Après l’attentat qui a fait au moins vingt-deux morts à Manchester, de nombreuses fausses infos ou fausses photos ont circulé dans la nuit sur les réseaux sociaux. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Les Décodeurs Après l’explosion qui a fait au moins vingt-deux victimes et une cinquantaine de blessés à la fin du concert d’Ariana Grande à Manchester, lundi 22 mai, de fausses informations ont commencé à circuler, parfois relayées par des médias. Ainsi, comme le rapporte BuzzFeed Royaume-Uni, le tabloïd Daily Express a évoqué un « homme armé » au Royal Oldham Hospital, rumeur démentie par la police de « Greater Manchester », l’agglomération mancunienne. Avis de recherche de personnes pas disparues Comme pour le Bataclan ou l’attentat de Nice, on voit sur Twitter des appels à retrouver des personnes qui ne sont en fait pas disparues, relayées parfois de bonne foi par les internautes. Un youtubeur américain Un enfant « modèle » d’une marque De même d’un enfant, présenté comme Frank :
Les enfants du numérique à la recherche d’informations – Mondes Sociaux
Les statistiques le disent, les jeunes sont équipés, connectés, et même hyper-connectés, puisqu’ils passent en moyenne 13h 30’ par semaine sur internet pour les 13-17 ans, et beaucoup plus de temps encore devant les écrans. Ce temps passé depuis leur plus tendre enfance à manipuler des objets numériques a sans aucun doute des conséquences sur leurs comportements, sur leur façon de penser, de voir le monde, de réfléchir, d’apprendre. Et l’Ecole ne peut plus éluder le problème. La question d’une révolution de la pensée et de l’expertise dans la société de l’information est posée depuis plus de deux décennies. CC Wikimedia Commons Anne Fiedler C’est autour de cette apparente évidence d’un changement générationnel radical qui donnerait désormais aux jeunes des compétences nouvelles, une aisance dans la manipulation des outils techniques, une capacité à accéder rapidement à l’information dont ils ont besoin, qu’Anne Cordier vient de publier Grandir connectés. CC Pixabay OpenClipartVectors
Les relations incestueuses entre fake news et publicité. The Conversation, Août 2017
C’est le nouveau fléau de la presse en ligne, des réseaux sociaux et même du monde politique. Les fake news, ou fausses nouvelles en bon français, pullulent sur Internet et sont largement relayées par les réseaux sociaux. Les récentes initiatives lancées par Facebook ou Le Monde ont encore du mal à faire face à ce phénomène de masse. Pour lutter efficacement contre les fake news, encore faut-il bien comprendre pourquoi elles existent et comment elles se diffusent. Si l’on ne se situe qu’au niveau des intentions, on sait que différents États, partis, courants, groupes de pression, peuvent avoir intérêt à créer de fausses nouvelles pour influencer l’opinion. C’est vieux comme le monde et on peut classer ces manipulations d’informations dans ce qu’on appelle couramment le « soft power ». La publicité au cœur du mécanisme Ces donneurs d’ordre font donc appel à des agences spécialisées dans la création de fausses nouvelles. Sensibilisation, décodage et dénonciation
Google Assistant, l’IA de Google dispo en FR
Utiliser Allo, c'est un peu comme avoir une intelligence artificielle au bout du fil. Ou plutôt dans son téléphone. Ce sont 2 services distincts : Allo et Google Assistant. Allo Google ? Comme s'il faisait partie de votre liste d'amis, Google Assistant est enregistré dans vos contacts. DATA.