La place du documentaliste dans l'enseignement d'exploration Littérature et société - Seconde- Les Enseignants Documentalistes de l’Académie de Poitiers
• I-Cadre de l’enseignement d’exploration Littérature et société en seconde L’enseignement d’exploration Littérature et société est proposé aux élèves de seconde. Selon l’encart du BO n°4 du 29 avril 2010, il permet entre autres de :
Le numérique pour rendre compte d’une lecture cursive
Le numérique permet de renouveler les modalités de restitution et de validation de lecture cursive, en incitant les élèves à réagir soit au cours de leur lecture, soit à son terme, par des productions enrichies. Grâce au numérique, le lecteur solitaire peut entrer en réseau, rejoindre une communauté de lecteurs afin de partager, réagir, analyser. En laissant un espace pour l’expression de la sensibilité, le numérique favorise le passage des impressions de lecture vers une compréhension plus fine de l’œuvre. Engagé dans des débats interprétatifs et des projets créatifs, l’élève peut s’approprier les œuvres et se construire en tant que lecteur, individu, citoyen.
VIDEO - "Quel enseignement explicite de la lecture ?" - Jean-Louis (...) - Formation des personnels
Conférence de Jean-Louis DUFAYS, professeur à l’Université catholique de Louvain (Institut IACCHOS / CRIPEDIS - Centre de recherche interdisciplinaire sur les pratiques enseignantes et les disciplines scolaires) 5 octobre 2017 Jean-Louis Dufays évoque tout d’abord l’histoire du processus de lecture comme objet de recherche. La lecture étant une source majeure de construction de l’identité personnelle et d’émancipation psychoaffective des élèves, il est nécessaire de les familiariser ou les réconcilier avec elle.
Rencontre littéraire rapide ou speed dating littéraire – DocTICE
Les élèves sont encouragés tout au long de leur scolarité à poursuivre leurs lectures, d’ouvrages classiques et de littérature jeunesse. Il est donc important de donner envie à nos élèves de lire ! Mais comment ?Il existe une multitude de portes d’entrées : Présentation d’ouvrages, listes par thème, lecture d’extraits, réalisation de vidéos, pecha kucha, infographie… Il est important de varier les modes d’entrée en fonction de l’objectif visé et des compétences que l’on souhaite développer chez l’élève.
Magali Lesince : Quand les collégiens se font booktubers
Les « youtubers » sont des internautes qui publient des vidéos sur un site d'hébergement tel que YouTube : beaucoup d’adolescents les suivent, voire ont créé leurs propres « chaînes ». Parmi eux se trouvent les « booktubers » : des passionnés de lecture qui partagent leurs coups de cœur littéraires en ligne face caméra. Le phénomène social peut-il devenir phénomène pédagogique ? C’est ce que propose Magali Lesince, professeure-documentaliste au collège André Maurois à Limoges : les élèves du club lecture y sont amenés à rédiger, filmer, monter, diffuser des critiques de livres en vidéo. Le dispositif permet « de rapprocher le livre et le numérique, de prendre en compte les pratiques non formelles des jeunes et de travailler sur l’éducation aux médias et à l’information, et tout cela avec des élèves remotivés et très enthousiastes. »
VIDEO - "Une démarche d’apprentissage explicite de la lecture littéraire au (...) - Formation des personnels
Le film détaille toutes les étapes d’une démarche d’apprentissage explicite de la lecture littéraire au collège. Une démarche d'apprentissage explicite de la... par ac-dijon-formation Durée : 37:35 Avant la séance, les élèves ont fait la rencontre du texte à l’aide de la fiche « découverte » : cet outil didactique comprend un nombre restreint de questions très ouvertes que les élèves se sont appropriées peu à peu.
Laurence Miens : Vers une lecture numérique du texte littéraire ?
L’analyse d’un texte littéraire est une activité habituelle du français au collège et au lycée. Peut-on transformer les modalités de travail pour favoriser une relation authentique et formatrice de l’élève à la littérature ? Comment le numérique peut-il aider à mettre en œuvre une nouvelle didactique du texte ?
Le débat de compréhension
Cet article présente la vidéo d’une séance de lecture analytique en classe de sixième. La séance s’ouvre sur un débat de compréhension : pendant dix minutes, les élèves discutent d’un texte qu’ils viennent de découvrir par la lecture, sans intervention de leur professeur. Le travail de l’oral en cours de français a été réaffirmé par les programmes de cycle 3 et de cycle 4, en lien avec les activités de lecture et d’écriture.
Dynamiques de l’écriture dans l’apprentissage de la lecture analytique au secondaire : les apports des verbalisations écrites dans les interactions texte-élèves et dans l’élaboration du sens
1La question de la trace écrite en lecture apparait de plus en plus comme un sujet de réflexion à part entière. Qu’elle s’inscrive dans les réflexions de la recherche en didactique, dans les activités pédagogiques des enseignants, elle semble avoir évolué du statut d’écrit formatif, point final d’une lecture dont elle se ferait le résumé, sur le modèle de la leçon de connaissances, à celui d’outil didactique jouant un rôle essentiel dans la construction du sens pour les élèves. Prenant la forme de textes intermédiaires, de brouillons, ou d’écrits développant de manière structurée et justifiée une lecture, parfois appelés « textes de lecteur », cette trace écrite de la lecture se définirait donc par la pluralité de ses formes... et par là même de ses fonctions. Cela justifie d’autant plus la nécessité d’interroger les apports des verbalisations écrites dans l’apprentissage de la construction du sens des textes littéraires, soit pour le secondaire, en lecture analytique.
La carte du Tendre - Pacha cartographie
Cette carte du tendre (1), célèbre et assez étrange, est tirée d’un des ouvrages féministes majeurs du XVIIème siècle français, Clélie, de Madame de Scudéry, écrit entre 1654 et 1660. Sa réalisation est attribuée à François Chauveau, dessinateur, graveur, peintre et donc cartographe. Elle correspond en quelque sorte à une carte heuristique (ou mind map en anglais) avant l’heure puisqu’elle représente visuellement le fonctionnement de la pensée de l’époque sur le sentiment amoureux, courtois et platonique.
Ils lisent… et ensuite?
En tant qu’enseignant ou enseignante, il n’est pas rare de se retrouver en proie à de cruels dilemmes lorsque vient le temps de choisir les textes que l’on souhaite faire lire à nos étudiants et étudiantes. Certains textes nous semblent trop peu approfondis, d’autres trop complexes ou trop longs; d’autres encore nous paraissent passionnants, mais ont déjà reçu dans le passé un accueil décevant des élèves, qui ne l’ont peut-être pas compris, pas aimé ou tout simplement pas lu. La tentation est alors grande de renoncer à nos coups de cœur, voire à toute proposition de lectures… Au mieux, on en choisira quelques-unes assurant une base commune que l’on consolidera de toute façon en classe, puisqu’on se doute que plusieurs élèves n’auront pas vraiment compris ou lu les textes. Apprécier les compétences en lecture d’un étudiant : l’intérêt des traces comme outil d’évaluation et d’accompagnement L’enseignant peut choisir ensuite d’évaluer de manière sommative ou formative ces traces.
2013 L’expérience du sujet lecteur : travaux en cours
Qu’il soit savant ou débutant, tout lecteur refabrique le texte qu’il lit : la variété de commentaires de grands écrivains sur La Chartreuse de Parme par exemple l’atteste. La subjectivité créative du récepteur alimente les interprétations mais aussi le plaisir du lecteur : plaisir d’éprouver la tension narrative d’un récit, la connivence paradoxale avec un texte polémique, plaisir de reconstituer la figure de l’écrivain, ou plaisir esthétique enfin. Enseigner la littérature c’est, dans cette perspective, former la subjectivité créative des lecteurs. Il n’est plus question de lecteurs modèles, programmés par l’auteur, mais d’expériences scolaires ou privées, individuelles et collectives.