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Du collège aux filières d’excellence, la disparition des enfants d’ouvriers – Centre d'observation de la société

Du collège aux filières d’excellence, la disparition des enfants d’ouvriers – Centre d'observation de la société
Au fil de la scolarité, la part des enfants d’ouvriers se réduit tandis que celle des enfants de cadres s’accroît. La quasi-totalité des enfants vont au collège, quelles que soient leurs origines sociales : la part des catégories sociales à ce niveau de scolarité est donc représentative de la répartition des parents d’élèves dans la population totale. Les enfants de cadres (22,7 %) et d’ouvriers (24,1 %) y sont quasiment aussi nombreux, selon le ministère de l’Éducation nationale (données 2019-2020). Ceux qui ne suivent pas la filière générale (moins de 3 % du total) sont à cet âge orientés en Section générale d’enseignement adapté (Segpa) : parmi eux, on trouve près de 40 % d’enfants d’ouvriers et 2 % d’enfants de cadres, vingt fois moins. Les inégalités sociales se forment pour partie dans l’enseignement primaire. Par la suite, les enfants d’ouvriers sont sur-représentés dans les filières professionnelles et techniques. Related:  Chapitre 6 Quelle est l'action de l'École sur les destins individuels et sur l'évolution de la société ?dossier 4. Quelle est l’action de l’École sur les destins individuels et sur l’évolution de la société ?

Dossier 4.3. Les inégalités de réussite scolaire s'expliquent par la socialisation différenciée et par les stratégies des familles Louis Chauvel, le sociologue qui a vu notre lose dans ses graphes Temps de lecture: 13 min En France, on n’a pas de pétrole, mais on a Louis Chauvel, même s’il enseigne au Luxembourg et que sa voix porte plus sur la scène internationale que dans le débat français. Sociologue spécialiste de démographie et grand consommateur de séries statistiques, Chauvel utilise des «télescopes démographiques pour analyser les transformation de la société française», comme il le résume. Le sociologue s'est senti assez isolé dans la sphère académique au cours des dernières années, sans doute le revers du succès médiatique de ses thèses. Son nouveau livre, La spirale du déclassement, enfonce le clou et paraît dans une période où le doute sur l’état de la jeunesse et des classes moyennes profite à l’accusateur. Ce monde qui vient est un monde où les classes moyennes salariées ne seront plus aussi solides qu’avant Louis Chauvel «J’ai été à chaque fois étonné d’avoir été aussi isolé dans les années récentes pour fournir cette analyse. Pourquoi votre diplôme ne vaut rien Seuil

Une année à  Henri IV Que se passe t-il quand la sociologue se consacre aux élèves les plus favorisés, et non aux défavorisés ? Et quand elle borde cette question avec le regard d'un anthropologue. C'est ce que fait Sarah Pochon (Université d'Artois) quand elle pousse la porte du lycée Henri IV de Paris. Un regard d'anthropologue Il suffit de pousser la porte. "Me voilà donc prête à prendre le contre-pied des recherches généralement menées en sociologie de l’école pour porter mon attention sur un monde scolaire réputé, prestigieux, puissant et performant... Et tout de suite elle pointe la singularité des lieux. Des élèves différents Et elle commence à regarder les élèves. C'est que le recrutement du lycée est socialement marqué. Mais ce sont des traits de caractère qui attirent l'attention de la sociologue. Un enseignement différent Dès l'entrée au collège les élèves sont préparés à l'idée d'études longues et à l'ambition scolaire qui deviennent "naturelles". On arrive au dernier caractère de ce lycée .

Orientation scolaire : cadre national de référence entre l'État et Régions de France Consultez l'intégralité de l'album sur Flickr Les objectifs de la politique nationale en matière d'orientation Enjeu majeur pour chaque jeune, l'orientation est directement liée à l'objectif de réussite et d'insertion sociale et professionnelle que l'État poursuit pour chacun d'entre eux. Pour répondre à cet enjeu, le Gouvernement a engagé une transformation de l'orientation afin que chaque élève réussisse et s'insère dans le monde professionnel et dans la société, en ayant accès à une information renforcée et claire, ainsi qu'à un accompagnement individualisé. Cette transformation précise les objectifs de la politique d'orientation en les déclinant à la fois au plan national, régional et au niveau de chaque établissement : Objectifs sociaux : encourager la mobilité sociale et géographique, lever l'autocensure ; lutter contre les inégalités territoriales et concourir à l'impératif de cohésion nationale ; déconstruire les stéréotypes de genre ; accompagner les élèves en situation de handicap.

Dossier 4.2. les transformations de l’École dans la société française Les élèves sortent de l’enseignement secondaire de plus en plus diplômés mais au terme de parcours scolaires encore socialement différenciés A l’école, un faisceau d’indices dessine des inégalités selon l’origine ethnique « Ce n’est pas parce qu’on a cassé le thermomètre que le problème n’existe pas », résume Benjamin Moignard, professeur à CY Cergy Paris Université. L’image traduit le sentiment de nombre de spécialistes de l’école à l’égard du « tabou » entourant la question de l’origine ethnique dans le système scolaire. « Les seules informations disponibles sont les nationalités des élèves et de leurs parents, et encore, elles ne sont pas toujours précisées, abonde Maïtena Armagnague, professeure de sciences de l’éducation à l’université de Genève. Dès qu’un élève a la binationalité, il disparaît des statistiques en tant qu’étranger. » Comment l’école peut-elle, alors, évaluer le rôle des origines dans les trajectoires des élèves, et, partant, dans la construction d’éventuelles inégalités ? La sociologie scolaire a démontré, de longue date, la surreprésentation des enfants issus des classes moyennes et aisées dans les filières générales du lycée, puis dans les études supérieures.

Les réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (Rased) Élèves concernés L’objectif de l’école est de développer les potentialités de tous les élèves, de les conduire à la maîtrise du socle commun de connaissances, de compétences et de culture en assurant pour chacun d’entre eux les conditions de sa réussite. La difficulté, inhérente au processus même d’apprentissage, est prise en compte par chaque enseignant dans son action quotidienne en classe. Toutefois, l’aide apportée par l’enseignant, avec l’appui de l’équipe pédagogique du cycle et, là où il est mis en œuvre, du dispositif "Plus de maîtres que de classes", peut ne pas suffire pour certains élèves. Dès l’école maternelle, certains élèves attirent l’attention des enseignants car leurs attitudes, leurs réponses aux consignes et leur adaptation à la vie collective révèlent des difficultés susceptibles de nuire à leur avenir scolaire. À l’école élémentaire, des élèves ne parviennent pas à répondre aux attendus des programmes. Intervenants Missions Formes d'intervention Le suivi psychologique

Durkheim école Dossier 4.1. Dans les sociétés démocratiques, l’École transmet des savoirs et vise à favoriser l’égalité des chances L’école peut-elle réduire les inégalités sociales ? 13 décembre 2013 - Face aux inégalités sociales, l’école ne peut pas tout. Mais elle ne fait pas assez. Et certaines réformes ont même accentué les écarts. Se demander si l’école peut réduire les inégalités a quelque chose d’incongru. Les inégalités sont en partie indépendantes de l’école Plusieurs facteurs poussent à la montée des inégalités sociales, sans que le système éducatif n’y puisse grand chose. Dans des sociétés où les savoirs formels prennent de plus en plus d’importance, le diplôme joue un rôle croissant dans la définition des positions sociales. La valeur donnée au diplôme n’est pas cependant le seul élément discriminant : d’autres facteurs limitent le rôle de l’école quand il s’agit de déterminer les positions sociales. La dégradation du marché du travail aggrave les choses. La hausse du chômage a entraîné dans son sillage une montée de la pauvreté, qui frappe notamment les familles monoparentales. Il reste des moyens à l’école Mais elle ne fait pas assez Notes

L'école conservatrice: Les inégalités devant l'école et devant la culture on JSTOR The Revue Française de Sociologie is a quarterly journal founded in 1960 by Jean Stoetzel and published with support from the Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS). It aims at publishing work that furthers knowledge of the social world and the development of conceptual and technical instruments in the service of that knowledge. With its readership of professional scientists, the Revue Française de Sociologie provides an open forum for sociological thought and plays an important role in promoting French and French-language sociological research. Since 2001, the journal has further developed this role by inaugurating an annual selection of Revue articles in English translation. The Revue Française de Sociologie covers all areas of the discipline and publishes a variety of texts, including theoretical and empirical studies, reviews of research questions and book reviews. Issues are regularly focused, wholly or partially, on a single subject or question.

Massification et démocratisation de l'accès à l'école et à l'enseignement supérieur Les sources des graphiques et des données sont détaillées en fin d'article. Depuis les années 1950, l'accès à l'École, puis à l'enseignement supérieur, s'est élargi : l'enseignement secondaire et supérieur s'est ouvert à des catégories sociales qui en étaient autrefois écartées et la durée de scolarisation moyenne s'est allongée. L'examen des taux de scolarisation, d'accès et de réussite à des diplômes permet de mettre en lumière ce phénomène de « massification » du système scolaire, tout en nuançant l'idée de « démocratisation » de l'école [1]. La massification de l'enseignement secondaire et de l'accès au baccalauréat À la fois diplôme sanctionnant la fin des études secondaires et premier grade universitaire donnant accès à l'enseignement supérieur, le diplôme du baccalauréat était autrefois réservé à une élite. Les réformes éducatives ayant permis la démocratisation de l'enseignement secondaire depuis la guerre Graphique 1 : Proportion de bacheliers dans une génération par voie (en %)

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