Objectifs. Dossier 4.1. Dans les sociétés démocratiques, l’École transmet des savoirs et vise à favoriser l’égalité des chances. Durkheim école. Dossier 4.2. les transformations de l’École dans la société française. Education : il y 60 ans, l’école devenait obligatoire jusqu’à 16 ans. La loi Jules Ferry du 28 mars 1882 avait rendu l’instruction obligatoire en France pour tous les enfants, filles et garçons, de six à treize ans.
Après le Front populaire, la loi du 9 août 1936, initiée par Jean Zay, prolongera ensuite l’obligation d’aller à l’école jusqu’à quatorze ans. L'allongement de la scolarité jusqu'à 16 ans - Lumni. Les APIs permettent de charger des scripts : géolocalisation, moteurs de recherche, traductions, ...
Les APIs permettent de charger des scripts : géolocalisation, moteurs de recherche, traductions, ... Services visant à afficher du contenu web. Services visant à afficher du contenu web. Du collège aux filières d’excellence, la disparition des enfants d’ouvriers – Centre d'observation de la société. Au fil de la scolarité, la part des enfants d’ouvriers se réduit tandis que celle des enfants de cadres s’accroît.
La quasi-totalité des enfants vont au collège, quelles que soient leurs origines sociales : la part des catégories sociales à ce niveau de scolarité est donc représentative de la répartition des parents d’élèves dans la population totale. Les enfants de cadres (22,7 %) et d’ouvriers (24,1 %) y sont quasiment aussi nombreux, selon le ministère de l’Éducation nationale (données 2019-2020). Ceux qui ne suivent pas la filière générale (moins de 3 % du total) sont à cet âge orientés en Section générale d’enseignement adapté (Segpa) : parmi eux, on trouve près de 40 % d’enfants d’ouvriers et 2 % d’enfants de cadres, vingt fois moins. Massification et démocratisation de l'accès à l'école et à l'enseignement supérieur. Les sources des graphiques et des données sont détaillées en fin d'article.
Depuis les années 1950, l'accès à l'École, puis à l'enseignement supérieur, s'est élargi : l'enseignement secondaire et supérieur s'est ouvert à des catégories sociales qui en étaient autrefois écartées et la durée de scolarisation moyenne s'est allongée. L'examen des taux de scolarisation, d'accès et de réussite à des diplômes permet de mettre en lumière ce phénomène de « massification » du système scolaire, tout en nuançant l'idée de « démocratisation » de l'école [1]. La massification de l'enseignement secondaire et de l'accès au baccalauréat À la fois diplôme sanctionnant la fin des études secondaires et premier grade universitaire donnant accès à l'enseignement supérieur, le diplôme du baccalauréat était autrefois réservé à une élite. Jusqu'au début des années 1950, moins de 5 % des élèves d'une classe d'âge accède au baccalauréat.
Graphique 1 : Proportion de bacheliers dans une génération par voie (en %) Dossier 4.3. Les inégalités de réussite scolaire s'expliquent par la socialisation différenciée et par les stratégies des familles. Inégalités scolaires : ce qui se joue dans la classe. Pourquoi, malgré l’engagement quotidien des enseignants sur le terrain, l’école reproduit-elle les inégalités sociales ?
Certains considèrent que les élèves qui échouent à l’école ne possèdent pas les qualités nécessaires (« intelligence », motivation, etc.), ou qu’ils sont victimes d’une forme de handicap social rédhibitoire lié à leur milieu d’origine. Ces explications qui mettent en avant les « déficits » des élèves des milieux populaires négligent le rôle des situations scolaires elles-mêmes. Elles ne permettent pas de rendre compte les dynamiques, qui, au quotidien, à l’intérieur des classes, peuvent creuser les écarts de performances entre élèves. « Les rôles sociaux des enseignants et des élèves ont évolué parallèlement » Cet entretien paraît dans « Le Monde de l’éducation ».
Si vous êtes abonné au « Monde », vous pouvez vous inscrire à cette lettre hebdomadaire en suivant ce lien. Qu’est-ce qu’un « bon prof » ou un « bon élève » ? Comment leur représentation a-t-elle changé depuis le XIXe siècle ? Les élèves sortent de l’enseignement secondaire de plus en plus diplômés mais au terme de parcours scolaires encore socialement différenciés.
Réserve. Exercices interactifs. Graphiques. « Ce n’est pas le principe du mérite qu’il faut rejeter mais son caractère hégémonique » Tribune. Devant la Conférence des grandes écoles, la ministre de l’enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a défendu le 4 juin l’exigence d’une plus grande mixité géographique et sociale dans les grandes écoles, afin que – mais c’était là un implicite – les étudiants ne voient pas l’expression de leurs talents et de leurs ambitions limitée par des contraintes ou des discriminations injustes.
Qui sont les décrocheurs ? - Alternatives #4. « Les rôles sociaux des enseignants et des élèves ont évolué parallèlement »