La lutte des classes : une question d’actualité ? Vous connaissez peut-être la célèbre phrase de Marx "L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de la lutte des classes".
C’était en 1848. La France, au pays des consommateurs. Avec Jérôme Fourquet. Alors que les gilets jaunes fêtent leur troisième anniversaire et que les penseurs semblent n’avoir toujours pas réussi à comprendre ce mouvement, Jérôme Fourquet et Jean-Laurent Cassely proposent une nouvelle méthode pour étudier cette France invisible : s’intéresser non pas seulement à la France des travailleurs, mais aussi à celle des consommateurs.
En s'intéressant aux nouveaux modes de vie et de consommation, les deux auteurs présentent les conséquences de la désindustrialisation et de la mondialisation sur les territoires de l’Hexagone. Entre néo-ruraux et France de la débrouille, les mutations sont multiples et renvoient à une nouvelle mythologie française, des villages de marques à la Dacia, en passant par le taco français.
Evolution des inégalités / des classes sociales. Classe ouvrière / Classes populaires. Classe moyenne. Classe dominante / Bourgeoisie. Inégalités hommes-femmes. Inégalités entre générations. Espagne. Une nomenclature socioprofessionnelle rénovée pour mieux décrire la société actuelle. Insee. Juillet 2020. Étude parue dans Insee Références « Emploi, chômage, revenus du travail.
Classes sociales : un concept en voie de disparition. Alors que le Conseil supérieur des programmes se réunit depuis le 11 octobre pour discuter et voter les programmes destinés aux classes de seconde et de première au lycée, plusieurs associations de profs ou d’enseignants-chercheurs sonnent l’alerte.
L’ASES (association des sociologues du supérieur) comme l'APSES (association des professeurs de sciences économiques et sociales) dénoncent ainsi “la disparition programmée des classes sociales, des professions et catégories socio-professionnelles (anciennes CSP)”. Comprenez : leur disparition comme notions étudiées à l’école et donc comme outils pour “décrypter et comprendre les sociétés dans lesquelles nous vivons”.
Les programmes officiels doivent être votés d’ici le 2 novembre, date à laquelle on saura si les jours des classes sociales sont comptés pour de bon. En France, la carrière des Noirs se heurte à un mur. Adieu, le portrait d’Uncle Ben’s sur les paquets de riz, celui d’Aunt Jemima sur les préparations pour pancakes.
Les industriels américains Mars, PepsiCo ou encore Colgate-Palmolive ont promis, ces derniers jours, de purger leurs marques de tout « stéréotype raciste ». Google, Apple, Bain Capital se sont engagés à débourser 100 millions de dollars (88,6 millions d’euros) pour lutter contre les discriminations raciales. À partir de quel niveau de revenus est-on "riche" ? Un rapport permet de savoir où l'on se situe.
Alors que la pandémie a plus jamais mis en lumière les disparités de niveau de vie, l'Observatoire des inégalités publie son premier rapport sur les riches.
Combien sont-ils ? Qui sont-ils ? Si de nombreux travaux scientifiques s'intéressent à l'évolution de la pauvreté, la richesse n'est pas aussi documentée. La cifra de muertos por coronavirus entre la población negra de EEUU es desproporcionada. Réforme des retraites : les chiffres à avoir en tête sur les disparités d'espérance de vie en France. Écart entre hommes et femmes, riches et pauvres, cadres et ouvriers...
Les visages de la pauvreté (1/4) : La fabrique des pauvres. Nouvelle semaine consacrée à la pauvreté après la présentation d’un plan de lutte par le gouvernement la semaine dernière...
Une pauvreté économique bien sûr mais aussi sociale et culturelle… dès 1849, Victor Hugo s’insurgeait contre l’incapacité de la société à éradiquer l’extrême misère dans un grand discours devant l’Assemblée constituante… Il évoquait alors « ces rues, ces maisons, ces cloaques, où des familles entières, vivent pêle-mêle, hommes, femmes, jeunes filles, enfants, n’ayant pour lits, n’ayant pour couvertures, que des monceaux infects de chiffons en fermentation » » Un siècle et demi plus tard, quels sont les nouveaux visages de la pauvreté ?
Au Chili, « il n’y a plus d’espoir que le modèle néolibéral de développement porte ses fruits » Le Chili est une « véritable oasis » dans une « Amérique latine affaiblie », se félicitait, début octobre, le président de la République, Sebastián Piñera.
Emeutes, état d’urgence, couvre-feu : c’est pourtant un pays « en guerre » que le chef de l’Etat a décrit quelques jours plus tard, dans la soirée du dimanche 20 octobre, après un week-end de manifestations qui a coûté la vie à douze personnes. Délais de rendez-vous, prise en charge médicale… l’inégalité de l’accès aux soins est géographique mais aussi sociale. Les indices de pauvreté en Europe traduisent de grands écarts entre Etats. D’un point de vue économique, mieux vaut être en couple que célibataire. Le Gini est mort, vive le Palma ? Le « Palma » va-t-il détrôner le roi Gini en matière de mesure des inégalités de niveaux de vie ?
Autant le débat sur les inégalités de revenus est virulent, autant celui autour des outils pour les mesurer reste embryonnaire. Pourtant, le choix des instruments est éminemment politique [1]. Les cinq fractures françaises. Des jeunes au bord de l’illettrisme numérique. Tribune. «Chaque génération possède un million de visages et autant de voix» : ainsi débute un article du Time, publié en novembre 1951, qui se pose la question de savoir s’il est possible de dépeindre le portrait d’une génération entière. S’ensuit une enquête hasardeuse mais captivante durant laquelle des correspondants, partout à travers les Etats-Unis, sondent les jeunes, leurs parents et leurs professeurs, avec une bien audacieuse ambition : au million de visages et de voix, trouver des traits communs et des tonalités semblables.
Cette enquête, plus lyrique que scientifique, donne naissance à un terme qui traverse les âges pour décrire la jeunesse américaine des années 50 : la génération silencieuse. Celle qui ne veut pas aller à la guerre mais montre peu d’enthousiasme pour la paix. Mes doutes sont confirmés par des études. Et pour aller plus loin... La vision idéalisée. Comment va la vie ? (OCDE) montre de profondes disparités en terme de bien-être. "Illectronisme", "abandonnistes" : près d'un quart des Français ne sont pas à l'aise avec le numérique. Près d'un quart des Français interrogés par l'Institut CSA ne sont "pas à l'aise avec le numérique".
Cet "illectronisme" s'établit à 23% des personnes sollicitées par téléphone en février dernier, quand les chiffres officiels évoquent 15% de la population touchée et 7% pour l'illetrisme "classique". Le syndicat de la presse sociale, qui représente une centaine de publications, est à l'origine de cette étude inédite. Philippe Marchal, son président, s'alarme d'"une nouvelle fracture sociale", avec des "abandonnistes" dans toutes les catégories de la population. Alors que le gouvernement envisage des services publics totalement dématérialisés en 2022.
Comment vous est venue l'idée de cette étude ? Les classes sociales, un outil indispensable pour comprendre les inégalités. Nous sommes dans une situation paradoxale : les inégalités sociales se creusent, le capitalisme n’a jamais semblé aussi puissant, la conscience des inégalités est des plus vives… et, pourtant, les représentations de la vie sociale en termes de classes sociales semblent décliner. Classes européennes. Recensé : Cédric Hugrée, Étienne Penissat et Alexis Spire, Les classes sociales en Europe. Tableau des nouvelles inégalités sur le vieux continent, Paris, Agone, 2017, 272 p., 19 €. Alors que plusieurs auteurs ont pu déplorer que la sociologie française tende à délaisser l’approche en termes de classes sociales [1], celle-ci semble récemment connaître un regain d’intérêt à une nouvelle échelle, celle de l’Union européenne.
Le livre de C. Hugrée, É. Penissat et A. Même si son ton militant tranche avec les publications officielles, on peut considérer que l’ouvrage s’inscrit dans la lignée de travaux développés laborieusement depuis près de 2 décennies au sein des instituts de statistique européens dans le but d’élaborer une nomenclature européenne des groupes socioéconomiques. Un premier chapitre décrit la composition par classe sociale des différents pays européens suivant un découpage schématique en classes populaires, moyennes et supérieures.
L’obésité, maladie de « pauvres » En France, les obèses sont quatre fois plus nombreux chez les enfants d’ouvriers que de cadres. Une urgence sociale autant que de santé publique. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Pascale Santi L’épidémie d’obésité se propage dans le monde, entraînant une augmentation des maladies chroniques associées : diabète, maladies cardio-vasculaires, certains cancers… C’est même l’une des premières causes avancées du fléchissement de l’espérance de vie aux Etats-Unis. En France, le surpoids et l’obésité sont restés stables entre 2006 et 2015, selon le volet nutrition de l’Etude de santé sur l’environnement, la biosurveillance, l’activité physique et la nutrition (étude Esteban), rendu public mardi 13 juin. Si cette stabilisation est une bonne nouvelle, l’obésité et le surpoids restent à des niveaux élevés.
Comment définir les classes sociales à l’échelle internationale ?, par Cédric Hugrée, Etienne Pénissat & Alexis Spire (Le Monde diplomatique, mai 2017) Comment définir les classes sociales à l’échelle internationale ? Les Fractures françaises : tout comprendre aux inégalités dans l’hexagone. L’entre-soi social confirmé par le big data. Quelles inégalités devant le vote ? La relance... des inégalités. Anthony Atkinson a ensuite étendu son approche à la mesure de la pauvreté. Cartographie des inégalités françaises (2ème partie) Cartographie des inégalités françaises. Observatoire des inégalités.
Marcel Fratzscher : « En Allemagne, les pauvres restent pauvres » Low cost nouveau marqueur des classes sociales. Comment analyser la structure sociale ? by Claire DE BROCHE on Prezi. Vous ne savez sans doute pas grand-chose sur la société française. Le jeu des sept… classes sociales. Inequality watch. Stéréotypes : la face invisible des inégalités.
Les enfants de cadres accèdent plus facilement à l’emploi.