Ressource Documents Les inégalités face à la santé dans le monde. SIDA - Menace pour lAfrique rurale. VIH/SIDA: un problème rural Sur les 36,1 millions de personnes infectées par le VIH/SIDA, une écrasante majorité (95 pour cent) vit dans les pays en développement.
Et dans ces pays, le SIDA est en train de devenir une menace plus grave dans les zones rurales que dans les villes. Dans l'absolu, il y a plus de ruraux que d'urbains infectés par le virus. L'épidémie se propage à un rythme alarmant jusque dans les villages les plus reculés, réduisant la production vivrière et menaçant la survie des communautés rurales. L'Afrique ne représente qu'un dixième de la population mondiale mais 9 nouveaux cas sur 10 d'infection par VIH y sont concentrés. 83 pour cent de tous les décès dûs au SIDA sont en Afrique, où la maladie a tué dix fois plus d'êtres humains que la guerre. Cependant, le reste du monde n'est guère épargné. La FAO a estimé que dans les 25 pays africains les plus touchés, le SIDA a provoqué la mort de 7 millions de travailleurs agricoles depuis 1985. La prévention anti-sida sauve des milliers d'enfants en Afrique du Sud.
En Afrique du Sud, un programme de soins contre le virus du sida, lancé en 2002, sauve 70.000 bébés chaque année.
Un succès de taille dans un pays où plus de 5 millions de personnes sont infectées, soit 10 % de la population. Dans le cadre du Programme de prévention de la transmission de la mère à l'enfant, chaque femme enceinte est systématiquement soumise à un test de dépistage. Celles qui sont séropositives sont aidées et se voient proposer un traitement adapté. En fonction de la progression du virus dans l'organisme, la future maman reçoit des antirétroviraux pendant la grossesse et après la naissance, et parfois aussi une dose supplémentaire pendant l'accouchement. La prévention anti-sida sauve des milliers d'enfants en Afrique du Sud - 787 La prévention anti-sida sauve des milliers d'enfants en Afrique du Sud - 787 AFP, le 30 mai 2012 Un tiers des nouveau-nés sud-africains naissaient contaminés par le VIH de leur mère au début des années 2000. L’histoire de deux fillettes. Inspiré du Rapport sur la santé dans le monde, 2003, ce récit met en parallèle la vie de deux fillettes nées l’une au Japon, l’autre en Sierra Leone, avec un écart d’espérance de vie de 50 ans.
Alors qu'une fillette née aujourd'hui au Japon peut s'attendre à vivre jusqu'à environ 85 ans, une autre née au même moment en Sierra Leone a une espérance de vie qui ne dépasse pas 36 ans. La Japonaise va être convenablement vaccinée, nourrie et scolarisée. Si elle tombe enceinte, elle bénéficiera de soins maternels de haute qualité. Plus tard, elle pourra être atteinte de maladies chroniques, mais d'excellents services de traitement et de réadaptation seront à sa disposition et elle peut alors s'attendre à recevoir des médicaments d'une valeur moyenne de US $550 par an, et bien plus si nécessaire.
En revanche, la fillette de Sierra Leone a peu de chances d'être vaccinée et risque fort de souffrir d'un déficit pondéral pendant toute son enfance. Voir aussi. Lifeline_fr[1] Les urgences d'une planète surpeuplée. Le Monde | • Mis à jour le | Par Rémi Barroux, Marie-Béatrice Baudet, Paul Benkimoun, Sophie Landrin et Gilles van Kote.
En Afrique du Sud, l'alcoolisme des mères fait des ravages chez les bébés. Le cerveau de Tisha Lourens a été endommagé quand sa mère a bu pendant la grossesse.
Abandonnée à sa naissance dans un hôpital du Cap, elle est l'un des nombreux exemples de syndromes d'alcoolisation foetale recensés en l'Afrique du Sud, où l'alcoolisme fait des ravages. A bientôt seize ans, Tisha joue encore à la poupée et souffre d'un handicap mental irrémédiable. "Je peux écrire mon prénom, mais pas mon nom de famille", raconte l'adolescente noire, évitant tout contact visuel. "Elle ne peut pas lire ou écrire. Elle ne peut pas faire de calculs simples. L'alcoolisme est à l'origine de milliers de morts sur la route, de la majorité des crimes de sang et de très nombreuses malformations infantiles par alcoolisation foetale, irrémédiables. Ironie du sort, les Sud-Africains sont en général plutôt sobres. Mais beaucoup de ceux qui boivent boivent beaucoup. Le problème est particulièrement grave dans la province rurale du Cap septentrional (nord-ouest).
Les ouvriers payés en alcool.