Le clan Arnault ou la fabrique des héritiers. Benoît Coquard, sociologue : « Dans certains milieux ruraux, la culture anti-études reste très forte » Les jeunes des territoires ruraux en déclin, tel est le sujet d’études de Benoit Coquard, sociologue à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et auteur de l’ouvrage Ceux qui restent (La Découverte, 2019).
Au cours de longues enquêtes dans le Nord et l’Est de la France, il a analysé les aspirations d’une certaine jeunesse, pour qui reconnaissance sociale et valorisation de soi passent par d’autres voies que les études supérieures. Et pour qui faire des études, c’est avant tout quitter sa ville ou son village, opter pour un choix à l’issue incertaine, souvent non approuvé par l’entourage, et par ailleurs en inadéquation avec les besoins du marché de l’emploi local. Comme le montre Benoît Coquard, « ceux qui restent » valorisent avant tout la solidarité territoriale et amicale face aux difficultés. Et cette vision semble se renforcer avec la crise actuelle.
Les campagnes en déclin, ce sont ces territoires où les jeunes qui partent faire des études ne sont pas revenus.
Ecole et mobilité. Déclassement. Mobilité en Espagne. (2) Pour les parents c'est sportif aussi. Seghir Lazri travaille sur le thème de la vulnérabilité sociale des athlètes.
Dans cette chronique, il passe quelques clichés du sport au crible des sciences sociales. Comment le social explique le sport, et inversement. Le cas du joueur français de la Juventus Adrien Rabiot a fait beaucoup réagir cette semaine. En cause, la prétendue «grève personnelle» du footballeur qui aurait refusé de reprendre l’entraînement, obéissant à sa mère et agent, Véronique Rabiot. Au-delà de la polémique sur la supposée emprise de la mère sur la carrière de son fils, le cas Rabiot nous invite à nous intéresser plus globalement au rôle et la nature de l’investissement des parents dans la carrière d’un athlète.
De la socialisation sportive Les premiers éléments de recherche sur le sujet mettent en lumière l’importance du rôle des parents quant aux choix de l’activité sportive de l’enfant. Le poids des structures sportives. Est-on toujours renvoyé à sa classe d'origine ? Pauvre petite fille riche : c’est à peu près la tonalité des réactions qui ont suivi, sur les réseaux sociaux, l’intervention de Chris (ex Christine and the Queens) il y a une dizaine de jours sur Canal .
La chanteuse y faisait part du décalage ressenti entre son milieu d’origine et celui du show-biz dans lequel elle évolue : ‘’il y a’’, disait-elle ‘’une mémoire des muscles de la classe ouvrière que j’ai dans mon corps’’. Voyage transclasse, histoires de ceux qui ont quitté leur milieu d’origine - France Culture. Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux.
Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Pierre Bourdieu : "L'habitus, ce n'est pas le destin, le fatum" L'habitus pour les nuls : plonger dans un lycée élitiste pour comprendre (enfin) de quoi parlait Bourdieu. Le lycée Victor Duruy est le seul lycée public de tout le septième arrondissement de Paris, épicentre des beaux quartiers dans la capitale.
Situé boulevard des Invalides, “Duruy” abrite un collège et un lycée (dont des classes prépa aux grandes écoles), soit 1850 élèves qui partagent avec le musée Rodin ses jardins - un parc de 6500 m2 en plein cœur de Paris. L’établissement est réputé excellent, notamment par le profil sociologique de ses ouailles, issues principalement du VIIe, du XVe et du XVIe arrondissement de Paris. Les débouchés des élèves ne dépareillent pas et le lycée affiche “entre 96% et 99% de réussite au bac” sur son site web où l’on vante aussi le quartier : Situés dans un quartier solennel, élégant et sûr, le lycée et le collège Victor Duruy occupent les locaux d'une ancienne institution d'éducation pour jeunes filles qui fonctionna de 1820 à 1905 et était rattachée au couvent alors installé dans l'actuel musée Rodin. Une famille (algérienne) de France.
Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux.
Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Edouard Louis : « Trump et le FN sont le produit de l’exclusion » Issu d’un milieu très défavorisé, l’auteur d’« Histoire de la violence », qui paraît en poche en janvier, revient pour « Le Monde » sur son parcours de « transfuge de classe ».
LE MONDE | • Mis à jour le | Propos recueillis par Catherine Vincent Edouard Louis, né Eddy Bellegueule, a 24 ans. Aujourd’hui diplômé en sociologie à l’Ecole normale supérieure (ENS) de Paris, il a grandi au sein d’une famille très défavorisée dans le nord de la France, en Picardie. Son premier roman, En finir avec Eddy Bellegueule, salué par la critique et vendu à plus de 300 000 exemplaires, a créé une polémique sur la manière dont l’auteur dépeint sa famille et son milieu social d’origine. Je ne serais pas arrivé là si… … Si je m’étais senti aimé pendant mon enfance. Les crachats sur lesquels s’ouvre votre premier roman… C’était important pour moi de les mettre au début du livre, car ils ont été comme un acte de naissance. Quand avez-vous commencé à sentir cette différence ? Les ouvriers de la République. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Perrine Mouterde Lorsqu’il s’exprime en séance plénière, Olivier Le Bras n’a pas encore l’aisance de ses collègues.
Il y a ces jambes qui s’agitent, ces yeux qui s’accrochent à son texte. Jean-Hervé Lorenzi : "Il existe une nouvelle classe de jeunes, victime d'une hypersélectivité à l’école et sur le marché du travail" Une partie de la jeunesse fait entendre son inquiétude face à la réforme du travail du projet de loi El Khomri.
Quel regard portez-vous sur cette génération ? La jeunesse est devenue la génération la plus vulnérable face aux nouveaux risques de nos sociétés modernes. Depuis la crise de 2008, les jeunes sont les premières victimes du chômage et entrent d’emblée dans la précarité qui caractérise les nouveaux emplois. La mobilité sociale fait-elle du surplace ? L'élévation d'individus dans la hiérarchie sociale a principalement été due aux transformations du marché du travail.
Elle semble être de moins en moins fréquente. 1. On attribue généralement le concept de mobilité sociale au sociologue américain Pitirim Sorokin, auteur du livre Social Mobility en 1927. Celui-ci définissait simplement la mobilité sociale comme un "phénomène de déplacement d'individus au sein de l'espace social". Ce qui implique, selon lui, de définir les liens de ces individus avec d'autres individus ou d'autres groupes, puis les relations entre chacun de ces groupes au sein de la population et, enfin, la place de cette population parmi toutes celles qui composent l'univers humain. Il y a quand même des graphiques fabuleux ! Mes petites-filles se paient régulièrement ma tronche à propos de mon (prétendu) amour inconsidéré des graphiques : « alors, Jean, tu nous as fait un beau petit graphique aujourd’hui ? ES424 425G. Apprendre avec l'INSEE - La mobilité sociale.
Quand l'ascenseur social tombe en panne.