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Aux Etats-Unis, des lycéens apprennent à débusquer les « fake news »

Aux Etats-Unis, des lycéens apprennent à débusquer les « fake news »
Le musée de la presse et du journalisme de Washington propose aux jeunes un atelier pour apprendre à repérer les fausses informations. Un phénomène exacerbé par les réseaux sociaux. Kyrie est bien embarrassée. Comment savoir si la phrase du président philippin, Rodrigo Duterte, incitant ses compatriotes « à tuer les vendeurs de drogue », est vraie ou pas. La jeune Américaine de 17 ans a deux minutes pour se faire une opinion. Telle est la règle édictée par Kim Ash, l’efficace formatrice, qui, ce matin-là, enseigne à un groupe de lycéens d’Alexandria (Virginie) comment reconnaître et déjouer une « fake news ». Ce programme a été lancé au printemps par le Newseum, le musée de la presse et du journalisme de Washington, alors que le terme fait florès depuis l’élection de Donald Trump. « Sur les sites suspects, repérez un contact, un historique, cherchez sur Internet le profil des sources ou des “experts” cités dans l’article. » Kim Ash, formatrice au Newseum L’apprentissage de la démocratie

http://www.lemonde.fr/m-actu/article/2017/10/13/aux-etats-unis-des-lyceens-apprennent-a-debusquer-les-fake-news_5200593_4497186.html

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Baromètre 2020 de la confiance des Français dans les media La crédibilité des médias L’intérêt porté à l’actualité à son niveau le plus bas depuis 1987 : 59% des Français déclarent suivre les nouvelles avec un grand intérêt, soit une évolution de -8 points par rapport à l’an dernier. Après le fort regain d’intérêt mesuré en 2019 – à la faveur de la crise des gilets jaunes – l’édition de cette année confirme une tendance sensible depuis 2015 : en 5 ans, l’intérêt pour l’actualité a reculé de 17 points. Chez les jeunes âgés de 18 à 24 ans, cet intérêt porté à l’actualité reste stable par rapport à l’an dernier avec un jeune sur deux qui déclare s’y intéresser. La crédibilité accordée à la radio, à la presse et à la télévision s’améliore légèrement tandis que la confiance dans Internet se dégrade et revient à son niveau initial de 2005.

« Tous Fact-Checkeurs » pour muscler l’esprit critique Suite de notre opération « Tous Fact-Checkers », en partenariat avec Rue 89 Mooc et Le Monde, pour aider chaque citoyen à séparer le bon grain de l’ivraie en matière d’info. Chaînes en diffusion continue, alertes push, newsfeeds en tout genre : nous vivons aujourd’hui dans un monde d’abondance de connaissances où l’information est devenue la denrée la plus consommée. Mais pas nécessairement la mieux consommée. A l’ère de la profusion informationnelle, de l'infobésité, il devient impératif de donner à chacun les outils pour vérifier comment telle ou telle info a été fabriquée, et si elle s’inscrit du côté du fait ou de la simple opinion. Rumeur, diffamation, plagiat ? Source identifiée ou non ?

Vos données seront manipulées ! A l’occasion de la conférence Strata Data qui se déroulait fin septembre à New York, la chercheuse danah boyd (@zephoria), l’auteure de C’est compliqué (dont paraît ces jours la traduction d’un autre livre coécrit avec Mimi Ito et Henry Jenkins, Culture participative) a, comme toujours, livré une présentation remarquable (extrait en vidéo) sur la fragilité des données à l’heure de leur analyse massive. La manipulation des médias a toujours existé et le numérique l’a certainement favorisé en rendant poreuse la frontière entre la propagande et le marketing, rappelle-t-elle en pointant vers le rapport publié par Data&Society en mai 2017, l’Institut de recherche dont elle est la fondatrice et la présidente (blog, @datasociety). Mais l’enjeu n’est pas de nous expliquer ce qui s’est déjà passé ou ce qui se passe actuellement, que de regarder ce qui s’annonce.

Rapport de « Legatum Institute » : Face à la désinformation, comment rendre la vérification des faits plus utile ? - Observatoire Arabe du Journalisme - AJO Les nouveaux médias et la révolution de l’information ont non seulement permis l’accès à l’information, mais aussi alimenté la propagation de la désinformation. Cette dernière a été définie par le Forum économique mondial comme l’un des problèmes les plus urgents du monde. Le « Fact-checking » (vérification de faits) apparaît ainsi comme le moyen le plus populaire pour lutter contre le déluge de cette désinformation. C’est dans cette perspective que le Legatum Institute a élaboré un rapport intitulé « Les faits que nous pouvons croire: comment mieux vérifier les faits » (Facts We Can Believe In: How to make fact-checking better) définissant les principaux moyens de lutte contre ce nouveau fléau.

Gérer le rapport aux écrans de nos enfants Télévisions, tablettes, téléphones, jeux vidéo : aujourd’hui, les écrans sont présents dans toutes les maisons. Les enfants s’en emparent et chaque parent peut légitimement s’en inquiéter. Comment gérer le rapport de vos enfants aux écrans ? Séance pédagogique ID Base - Fausses informations, hoax, canulars Présentation de la fiche Fiche de préparation assez longue, correspondant à environ huit pages imprimées, dont près de la moitié est consacrée à la présentation des objectifs. Déroulement de la séquence Les trois séances composant la séquence ont des vocations bien distinctes quoique complémentaires. La première séance a pour but de définir les termes du sujet ( hoax, canular et rumeur) et d'observer différents exemples. La deuxième fournit une méthode pour décrypter des fausses informations et en comprendre les mécanismes.

Colloque « Sauver les jeunes des médias sociaux ? » - Sciencesconf.org Mercredi 22 novembre Session 1 - Ambivalences dans les usages des médias sociaux 9H45 Beatrice Guillier Grande sœur, modèle, star : la YouTubeuse et les adolescentes, entre influence normative et potentiel émancipateur. Podcast : La science face aux fake news À l'occasion de la Fête de la Science 2017, une émission sur l'importance de la médiation scientifique et de la culture scientifique, portées par les chercheurs, dans une époque marquée par la post-vérité, le climatoscepticisme, les débats sans fin sur les vaccins, etc. Gilles Bœuf parle de la poussée du climatoscepticisme, de la contestation des faits scientifiques, de la non-science et comment il y répond à son niveau. Samuel Guibal parle des attaques contre la science, de la manière dont il voit les aberrations actuelles (créationnistes, « platistes »), de ce qu'il y a à faire pour faire progresser la culture scientifique et des initiatives comme la fête de la science. Véronique Atger parle des chercheurs, de leur vie et leurs rôles ; comment faire vivre cette recherche à l'extérieur, la valorisation de la recherche et la fête de la science à Sorbonne Universités. Animation : Yves Bongarçon (Moustic the Audio Agency) et Didier Pourquery (The Conversation France).

Web-série "Médias : la grande réinvention ?- INA - Les médias le monde et moi Quand nous sommes partis en tournage pour le film avec Flo Laval, nous avons beaucoup tourné. Souvent, Flo me disait : « Anne-So, ça, on ne l’utilisera pas » ou « tu verras, ça ne servira à rien ». L’innocence de son apprenti de co-réalisatrice était telle qu’au final, nous avons terminé, en effet, avec près de 40 heures de rush.

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