« Tous Fact-Checkeurs » pour muscler l’esprit critique Suite de notre opération « Tous Fact-Checkers », en partenariat avec Rue 89 Mooc et Le Monde, pour aider chaque citoyen à séparer le bon grain de l’ivraie en matière d’info. Chaînes en diffusion continue, alertes push, newsfeeds en tout genre : nous vivons aujourd’hui dans un monde d’abondance de connaissances où l’information est devenue la denrée la plus consommée. Mais pas nécessairement la mieux consommée. A l’ère de la profusion informationnelle, de l'infobésité, il devient impératif de donner à chacun les outils pour vérifier comment telle ou telle info a été fabriquée, et si elle s’inscrit du côté du fait ou de la simple opinion. Rumeur, diffamation, plagiat ? Source identifiée ou non ? Une invitation à la démarche critique à partager au plus grand nombre, surtout en cette période d'effervescence électorale :
Rapport de « Legatum Institute » : Face à la désinformation, comment rendre la vérification des faits plus utile ? - Observatoire Arabe du Journalisme - AJO Les nouveaux médias et la révolution de l’information ont non seulement permis l’accès à l’information, mais aussi alimenté la propagation de la désinformation. Cette dernière a été définie par le Forum économique mondial comme l’un des problèmes les plus urgents du monde. Le « Fact-checking » (vérification de faits) apparaît ainsi comme le moyen le plus populaire pour lutter contre le déluge de cette désinformation. C’est dans cette perspective que le Legatum Institute a élaboré un rapport intitulé « Les faits que nous pouvons croire: comment mieux vérifier les faits » (Facts We Can Believe In: How to make fact-checking better) définissant les principaux moyens de lutte contre ce nouveau fléau. Le rapport a été élaboré par le « Forum Transitions » de l’Institut Legatum, de l’équipe travaillant sur la Propagande. Une fois que les perceptions du monde sous-jacentes ont été comprises, les vérificateurs de faits peuvent s’engager de manière plus significative avec le public.
[Etude] La fin des fake news… Mais pas celle que vous croyez ! Par Lorraine Poupon, France Télévisions, MédiaLab Tout ou presque semble avoir été dit sur les « fake news » et leur viralité. Mais elles perdurent et même prospèrent. Ce rapport de First Draft commandé par le Conseil de l’Europe revient aux racines du problème : le concept-même de fake news: trop vague, peu rigoureux et galvaudé, il désigne en vérité des réalités variées qui appellent des réponses adaptées. Car comment mettre au même niveau un titre d’article parodique du Gorafi et une vaste entreprise de manipulation de millions d’électeurs ? L’expression fake news ne possède pas de définition unique et précise. L’autre mort des fake news C’est pour cette raison que les auteurs du rapport la rejettent, purement et simplement. Il faut également différencier les acteurs à l’origine du dysfonctionnement, leur message et ceux qui le reçoivent et donc l’interprètent. Enfin, il faut bien distinguer les différentes étapes dans la chronologie de la diffusion de cette soi-disant information.
Vos données seront manipulées ! A l’occasion de la conférence Strata Data qui se déroulait fin septembre à New York, la chercheuse danah boyd (@zephoria), l’auteure de C’est compliqué (dont paraît ces jours la traduction d’un autre livre coécrit avec Mimi Ito et Henry Jenkins, Culture participative) a, comme toujours, livré une présentation remarquable (extrait en vidéo) sur la fragilité des données à l’heure de leur analyse massive. La manipulation des médias a toujours existé et le numérique l’a certainement favorisé en rendant poreuse la frontière entre la propagande et le marketing, rappelle-t-elle en pointant vers le rapport publié par Data&Society en mai 2017, l’Institut de recherche dont elle est la fondatrice et la présidente (blog, @datasociety). Mais l’enjeu n’est pas de nous expliquer ce qui s’est déjà passé ou ce qui se passe actuellement, que de regarder ce qui s’annonce. Les moteurs de recherche et les médias sociaux sont devenus les cibles préférées de la manipulation. Hubert Guillaud
Prévention de la radicalisation : que peut faire l’école ? Après chaque attentat, l’École comme institution, mais aussi et surtout les personnes qui l’incarnent, sont soumises à une dissection clinique. Pour comprendre comment un être humain en vient à détruire les autres et à se détruire lui-même, des experts sont invités à brosser des portraits, à éclairer les zones d’ombre et les points de rupture dans une vie. Les parcours éducatifs des terroristes sont analysés, expertisés et passés au crible. Alors que le monde tremble, résiste et réplique aux impulsions de l’extrémisme violent, les attentes des États, mais aussi des organisations supranationales envers l’Éducation – et donc l’ensemble de la communauté éducative – se multiplient, se font écho, créent d’autres tensions, ouvrent des béances, révèlent les fragilités mais aussi les possibilités créatrices, la force d’innovation, la soif de compréhension de chacun et chacune d’entre nous pour mieux affronter, faire face et répondre aux tempêtes futures. Aux États-Unis En Europe II. [1]. [2].
Séance pédagogique ID Base - Fausses informations, hoax, canulars Présentation de la fiche Fiche de préparation assez longue, correspondant à environ huit pages imprimées, dont près de la moitié est consacrée à la présentation des objectifs. Déroulement de la séquence Les trois séances composant la séquence ont des vocations bien distinctes quoique complémentaires. La première séance a pour but de définir les termes du sujet ( hoax, canular et rumeur) et d'observer différents exemples. La deuxième fournit une méthode pour décrypter des fausses informations et en comprendre les mécanismes. Méthode pédagogique Les deux premières séances sont bâties sur un modèle identique, commençant par un exposé des savoirs visés, suivi d'une activité d'application et se terminant par une mise en commun établissant une généralisation. Objectifs d'apprentissage Près de la moitié de la fiche de préparation est dédiée à la présentation des objectifs. Didactisation du savoir Ce tableau concerne le niveau débutant. Structuration des connaissances Évaluation des apprentissages
Podcast : La science face aux fake news À l'occasion de la Fête de la Science 2017, une émission sur l'importance de la médiation scientifique et de la culture scientifique, portées par les chercheurs, dans une époque marquée par la post-vérité, le climatoscepticisme, les débats sans fin sur les vaccins, etc. Gilles Bœuf parle de la poussée du climatoscepticisme, de la contestation des faits scientifiques, de la non-science et comment il y répond à son niveau. Samuel Guibal parle des attaques contre la science, de la manière dont il voit les aberrations actuelles (créationnistes, « platistes »), de ce qu'il y a à faire pour faire progresser la culture scientifique et des initiatives comme la fête de la science. Véronique Atger parle des chercheurs, de leur vie et leurs rôles ; comment faire vivre cette recherche à l'extérieur, la valorisation de la recherche et la fête de la science à Sorbonne Universités. Animation : Yves Bongarçon (Moustic the Audio Agency) et Didier Pourquery (The Conversation France).
Fausses nouvelles : menace sur la démocratie ? L'éditorial d'Anne Ponce Qu'est-ce qu'une « fake news » ? Information bidon, bobard, fausse nouvelle… Il s'agit d'un mensonge délibéré à visées commerciales ou politiques. Non d'une simple erreur que peut commettre tout média, même sérieux (1). Comme les photos montrant une foule moins fournie pour son investiture à la Maison-Blanche il y a un an que pour celle de Barack Obama, en 2009. " Certains bobards sont colportés sur Internet pour attirer le chaland Certains bobards sont colportés sur Internet uniquement pour attirer le chaland, qui cliquera sur la page. Ils ont donc multiplié les ragots sur la candidate démocrate, gagnant des milliers d'euros en quelques semaines. Comment les reconnaître ? Le bobard est souvent fabriqué à partir d'une information sortie de son contexte (on change la légende d'une photo, par exemple) ; sans source sérieuse ; présentée parmi des informations véridiques pour la rendre vraisemblable. " Un fait peut être vrai mais l'explication fausse
Comment vérifier si une image est vraie ou fausse en trois étapes