Aménagement des territoires ruraux et périurbains : remise du rapport de Frédéric Bonnet à Sylvia Pinel 7 janvier 2016| Mis a jour le 8 janvier 2016 Frédéric Bonnet, Grand Prix de l’Urbanisme 2014, a remis ce jeudi 7 janvier à Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’Egalité des territoires et de la Ruralité, son rapport sur l’aménagement des territoires ruraux et périurbains. Changer de regard sur les espaces périurbains Fruit de plus de 80 contributions provenant d’associations d’élus ou de professionnels issus des disciplines les plus larges, ce rapport appelle à changer de regard sur ces espaces, en mettant en lumière leurs atouts : paysages, ressources naturelles, qualité de vie, coût modéré du foncier, etc. et leurs spécificités, plutôt qu’en cherchant à y reproduire des modèles d’aménagement conçus pour la ville. Pour Frédéric Bonnet, les territoires ruraux et les campagnes urbaines ont besoin d’un renforcement de la qualité de leurs aménagements. Simplifier les règles d’urbanisme, rendre les services plus accessibles, impliquer les citoyens Et vous, quel est votre périurbain ?
L'économie des villes (2/4) : L'aménagement du territoire Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Révéler le potentiel des agglomérations moyennes - Fnau octobre 2017 Les agglomérations moyennes sont au cœur de l’attention des pouvoirs publics depuis l’été 2017, avec la préparation d’un futur plan national villes moyennes. Avant même cette annonce, les élus du bureau de la FNAU avaient souhaité travailler sur ces agglomérations qui maillent le territoire français mais qui ont aujourd’hui besoin de révéler leur potentiel, et, pour certaines d’entre elles, de rebondir. Pour construire cette publication et les propositions qu’elle contient, cinq groupes thématiques ont été organisés afin de mobiliser les témoignages des agences d’urbanisme, des collectivités, des représentants de l’Etat, des acteurs nationaux et d’experts. Le Dossier FNAU 42 « Révéler le potentiel des agglomérations moyennes » montre ainsi la diversité des enjeux et des leviers des agglomérations moyennes, ainsi que les outils d’ingénierie mobilisables pour les accompagner.
Centres-villes morts, moches périphéries, merci qui ? Le déclin commercial des centres-villes atteint un stade préoccupant. Le sujet est suffisamment complexe pour que le rapport qui a été rendu sur ce sujet l'automne dernier au gouvernement pèse 471 pages (ce qui est un étiage très haut, j'ai rarement vu un rapport aussi énorme). Intitulé "La revitalisation commerciale des centres-villes", ce rapport fait des propositions qui seront discutées aujourd'hui à Bercy où la secrétaire d'Etat chargée du commerce Martine Pinville organise des Assises sur le sujet. Le constat est grave, disons le. En 2015, sur le panel analysé, 7 % de centres-villes des villes moyennes ont un taux inférieur à 5 %, 38 % ont un taux de vacance commerciale situé entre 5 % et 10 % et 55 % ont un taux supérieur à 10 %, contre seulement 27 % dans les grandes villes. Moulins. Ce sont les villes moyennes, c'est à dire de 10 000 à 100 000 habitants, qui sont les plus touchées, pas les grandes villes. A LIRE, EN CARTES "Des centres-villes de plus en plus déserts" Marie Viennot
Les territoires périurbains Aujourd’hui, près d’un tiers des Français vit dans un territoire dit « périurbain ». Entre ville et campagne, ces espaces sont ceux qui connaissent la plus forte croissance démographique du pays depuis ces trente dernières années. Le développement des espaces périurbains, un défi pour la France Pas toujours maîtrisé, le développement des territoires périurbains soulève des interrogations en termes de transports, d’accès aux équipements et aux services, de consommation d’espaces naturels et agricoles et de banalisation des paysages. Et si pourtant c’était dans ces espaces que pouvaient s’inventer de nouvelles formes d’urbanité qui (ré)concilient ville et nature, aspiration légitime à l’habitat individuel et sociabilité ? C’est bien le sens de notre action qui s’inscrit d’ailleurs dans la continuité des Assises des Ruralités qui se sont tenues à l’automne 2014, et des Comités interministériels aux ruralités des 13 mars et 14 septembre 2015.
Habiter les territoires périurbains en France Support de la conférence de Hadrien Dubucs à l’IUFM de Nouméa, 11 septembre 2013. Références utilisées et citées Laurent Cailly, "Existe-t-il un mode d’habiter spécifiquement périurbain ?" Introduction La périurbanisation est un processus aujourd’hui incontournable tant pour les chercheurs (c’est un phénomène constitutif de la ville aujourd’hui, en France comme ailleurs) que pour les acteurs de l’aménagement urbain. En première analyse la périurbanisation désigne l’extension de l’urbain aux communes rurales qui entourent la ville dense. Il marquerait un affaiblissement voire une disparition des caractéristiques qui font une ville, c’est-à-dire le mélange de la densité et de la diversité. Or on tend à globaliser et à caricaturer ce « tiers espace », ni tout à fait urbain ni tout à fait rural, réputé détruire la distinction rassurante entre ville et campagne et cumulant les désavantages de chacun de ces espaces sans en retenir aucune des qualités. 1. 1.1. 1.1.1. 1.1.2. 1.1.3. Source : INSEE
Une carte animée montre les flux de transports à Paris pendant une journée Des petites pastilles jaunes, bleues, roses, vertes qui se déplacent à toute vitesse à Paris et sa banlieue. Des flux de transport qui rappellent un organisme vivant sur une carte animée, repérée par Le Monde. Derrière cette étonnante animation, qui ressemble à une chorégraphie colorée, Will Geary, un étudiant en géographie à l'université de Columbia (New York). Pour construire cette carte, il a utilisé des données en accès libre des opérateurs de transports publics, compilée par Transitland et développé des outils pour créer soi-même ces animations. On découvre les flux des moyens de transport (métro, bus, tramway, trains) évoluer en fonction des heures : la ville devenir multicolore entre 8h et 8h30, puis se calmer, jusqu'à reprendre vie à partir de 18h. Sur la chaîne Viméo, on découvre d'autres cartes de villes du monde : New York, Mexico, San Francisco, Budapest, Montréal...
Les ÉcoQuartiers - Ministère de la Cohésion des territoires La démarche ÉcoQuartier vise à favoriser l’émergence d’une nouvelle façon de concevoir, de construire et de gérer la ville durablement. ÉcoQuartiers, ensemble vers la ville durable (PDF- 2.3 Mo) Elle concerne tous les types de projets : neufs ou de renouvellement urbain, rénovation de quartiers sensibles, opérations dans de grandes agglomérations ou dans des contextes périurbains et ruraux, en France métropolitaine comme à l’Outre-mer. Un ÉcoQuartier est un projet d’aménagement multifacettes qui intègre tous les enjeux et principes de la ville et des territoires durables : le pilotage et la participation : les ÉcoQuartiers sont des projets collectifs. Un ÉcoQuartier vise à faire émerger parmi ses habitants des modes de vie fondés sur la prise en compte des ressources locales. Un label pour garantir la qualité des ÉcoQuartiers Pour promouvoir ces principes, l’État a lancé dès 2008, la démarche ÉcoQuartier, concrétisée en décembre 2012, par la création du label national ÉcoQuartier.
[Carte interactive] La pauvreté, urbaine, trop urbaine Les oreilles de Christophe Guilluy, le médiatique géographe, doivent siffler depuis ce matin, avec la divulgation par l’Insee de données inédites sur la pauvreté, au niveau de la commune : “la pauvreté est dans l’ensemble plus forte dans les villes-centres des grandes aires urbaines (20% en moyenne), et dans les communes isolées hors de l’influence des villes (17% en moyenne)”, le poids de ces dernières étant toutefois à relativiser puisqu’”elles ne représentent que 5% de la population”. Le taux de pauvreté est défini comme “la part de la population dont le niveau de vie est en-deça du seuil de pauvreté”, fixé à 60% du niveau de vie médian. Tirées du fichier localisé social et fiscal (Filosofi) sur l’année 2012, ces analyses infirment en partie celle de l’auteur de La France périphérique, selon laquelle les petites et moyennes villes ainsi que les zones rurales concentreraient la majorité des populations aux revenus les plus modestes. Cette synthèse corrobore d’autres analyses. Notes
« L’archipel métropolitain », une nouvelle lecture des dynamiques territoriales Une équipe de géographes redessine l’espace urbain en fonction des flux et des réseaux entre territoires. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Francis Pisani et Laetitia Van Eeckhout Le terme de ville, comme celui de métropole, « ne raconte plus les dynamiques territoriales en cours », souligne la géographe du CNRS Nadine Cattan. La vitalité d’un espace urbain tient aujourd’hui moins à ses dimensions qu’à ses connexions. Figés, les périmètres administratifs ne rendent compte ni des discontinuités spatiales ni, a fortiori, des multiples relations qui connectent les territoires entre eux. C’est là qu’intervient la notion de « système urbain ». Lire aussi : « Les lignes qui comptent ne sont plus les frontières » Interdépendance des territoires Jusqu’alors, les lectures des relations restaient segmentées ou partielles. Lire aussi : Jusqu’où va la ville ? Archipels métropolitains « On ne peut plus continuer à réfléchir en matière de hiérarchie, de centre-périphérie », estime la géographe.
Notion à la une : périurbanisation Bibliographie | citer cet article La notion de périurbanisation est utilisée pour qualifier l’urbanisation se réalisant autour des agglomérations, le plus souvent aux dépens des espaces agricoles et naturels. Elle recouvre pourtant un processus protéiforme dans ses modalités d’expansion comme de transformation des espaces. Les changements dans la composition des textures invitent d’ailleurs à approcher le processus au pluriel, tant son développement et ses effets apparaissent divers selon les contextes étudiés et selon les échelles d’observation mobilisées. Si l’on se réfère aux travaux d’historiens, cette diffusion urbaine dans les campagnes est pourtant relativement ancienne et semble même, par certains aspects, constitutive du développement des villes dans son versant urbain (faubourgs, banlieue, villégiature, zones d’activités…) comme dans son versant rural (ceinture de maraîchage, huerta, vignoble…). Bibliographie Mise en web : Jean-Benoît Bouron
40 ans de politique de la ville : des pratiques aux idées Alors que les tensions sociales « en banlieue » se sont rappelées aux médias et aux élus, à travers la violence des confrontations entre forces de police et jeunesse des quartiers populaires depuis plusieurs mois, la « politique de la ville » a été très peu présente dans les récents débats de la campagne présidentielle 2017. Ce silence peut sembler assourdissant au regard des enjeux et des questions scientifiques et politiques que pose pourtant cet objet depuis bien des années déjà. La publication d’un ouvrage collectif, issu du séminaire « Politiques de la ville : idéologies et réalité » tenu en 2008/2009 à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Val de Seine, offre le point de vue de chercheurs et de professionnels. La politique de la ville : un jeu d’acteurs complexe Du côté des élus, les auteurs soulignent et insistent sur les rapports entre État et pouvoir local pour montrer combien ces relations influencent l’efficacité et la pertinence de différents dispositifs.
Une carte de France des « territoires qui gagnent » et des « territoires qui perdent » Rennes, Nantes, Toulouse, Bordeaux, Lyon et Montpellier sont les grandes gagnantes de la recomposition territoriale. En revanche, de nombreuses agglomérations plus isolées ou plus petites perdent leurs habitants, en particulier dans l’est de la France. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Jessica Gourdon La croissance de la population française se polarise autour de quelques grandes aires urbaines françaises. Six grandes aires urbaines – Rennes, Nantes, Bordeaux, Toulouse, Montpellier et Lyon – tirent particulièrement leur épingle du jeu, et ont considérablement gagné en attractivité au cours de ces dernières années, selon les données disponibles Insee (évolution du nombre d’habitants entre 2006 et 2013). Quant à la région parisienne, elle poursuit sa croissance… mais à un rythme moins soutenu que les métropoles précédemment citées. Lire aussi : Toulouse embarque ses territoires dans son sillage aéronautique
De la France moche à la France morte? Temps de lecture: 10 min Dans Comment la France a tué ses villes, une enquête publiée l’année dernière, le journaliste Olivier Razemon propose un petit jeu de psychologie géographique. «Plantez-vous à une soirée en plein Paris et lâchez, à la cantonade, “Brive-la-Gaillarde”, “Bourg-en-Bresse” ou “Romorantin-Lanthenay”», parmi d’autres villes au statut comparable comme Charleville-Mézières, Vierzon, Vesoul ou Digne-les-Bains. Observez les réactions, entre rires entendus et gêne: «Certains chefs-lieux administratifs, qu’on le veuille ou non, portent dans leur nom même à la fois leur apogée et leur tragédie, de la forteresse médiévale à la préfecture déclassée d’une province oubliée», note avec justesse Olivier Razemon. Ces villes comme beaucoup d’autres partagent un sentiment d’abandon qui se manifeste depuis plusieurs années par des rangées de rideaux fermés en centre-ville, une dévitalisation commerciale au centre de l’enquête du journaliste. France Stratégie. Une France en patchwork