L'espoir, ce nouvel obscurantisme ? Comment l’espoir nous a condamnés. Pourra-t-il aussi nous sauver ? “L’espoir c’est un leurre. Quand on n’arrive pas à réparer ce qui est cassé, on devient fou.”Mad Max : Fury Road – 2015 Une page se tourne. Analyser les processus en jeu dans les phénomènes critiques actuels implique de comprendre au mieux ce qu’est l’humanité et, particulièrement, son inscription existentielle dans l’évolution. Nous faisons partie d’un système dynamique, la Terre, dans lequel tout semble être interdépendant, dans l’espace et dans le temps. Nous envisageons traditionnellement ces enjeux systémiques comme trop complexes pour être totalement compris, et leur nature chaotique nous empêche toute prédiction quant à leur devenir. Présente sur Terre depuis 3,8 milliards d’années, la vie a su optimiser l’exploitation des ressources en énergie et en matière première pour son bénéfice global, dans une solidarité qui lui a permis de s’adapter et résister jusqu’à présent à toutes les variations de son environnement.
Présentation d'Adrastia La Relève et La Peste Contraindre les activités industrielles et étatiques au respect du vivant et de la Terre, c’est le combat des juristes militant pour la reconnaissance de l’écocide, comme la française Valérie Cabanes. En 2006, avant même de connaître le terme d’écocide, Valérie Cabanes, juriste en droit international, était déjà impliquée dans le combat de la population autochtone Innu, de la côte nord du Québec, contre la construction de trois grands barrages sur la Romaine, l’une des dernières rivières sauvages. En 2011, elle a accompagné, dans sa tournée européenne, le Cacique Raoni Metuktire qui demandait l’arrêt du complexe de barrages de Belo Monte en Amazonie. Dans cet objectif, elle a rédigé des rapports adressés à l’ONU et au Parlement européen pour dénoncer ce qui était en train de se passer. « J’ai constaté un réel écueil dans le droit international. La notion d’écocide avait été évoquée dès 1972 lors de la conférence des Nations Unies sur l’environnement humain.
Présages #4 : Gaël Giraud — présages "Les travaux qu'on a mené suggèrent que le scénario business as usual nous conduit vers des catastrophes d'ampleur planétaire." "Ces catastrophes ont déjà eu lieu. Un exemple relativement méconnu du grand public, c'est ce qui s'est passé en 1890. On sait ça aujourd'hui grâce au travail d'un historien américain, Mike Davis, dont le livre a été traduit en français, qui s'appelle Génocides tropicaux. (...) Ce que montre Mike Davis c'est que, en 1890 il y a eu un effet El Nino massif, qui a affecté à la fois le Brésil, l'Afrique, l'Inde et la Chine, et dont les conséquences, des inondations, des sécheresses etc ont été complètement négligées par les administrations coloniales de l'époque, qui ont traité ça par dessus la jambe. "Ce que je crains moi, c'est que nous rééditions ce type d'exploit morbide. "A mots couverts, il [Patrick Pouyanné, PDG de Total] explique le pic du pétrole non conventionnel, c'est pour la décennie 2020.
Être acteurs dans la transition agricole et alimentaire | Maison de la Nature et de l'Environnement de l'Isère Nature et Progrès organise un cycle de tables rondes participatives en 2018-2019 8 rencontres thématiques pour œuvrer ensemble à la préservation des terres agricoles, à l’accès à l’alimentation locale et bio et au maintien de la biodiversité. Chaque thème sera décliné en 3 temps• Voir : identifier le problème, mesurer son ampleur, imaginer une utopie.• Comprendre : apporter des éléments de connaissance aux sujets traités, analyser les mécanismes à l’œuvre.• Agir : identifier les moyens d’action ; disposer de moyens d’implication concrets en s’appuyant sur des personnes/structures ressources. Pour chacune de ces tables rondes, les intervenants sont issus d’associations, réseaux, syndicats et collectivités concernés. Un mercredi par mois, (sur l’AGENDA de la MNEI) de septembre 2018 à avril 2019, de 18h30 à 20h30, à la Maison de la Nature et de l’Environnement de l’Isère. Des ateliers thématiques pourront être mis en place, à la demande, entre les tables rondes.
Face au réchauffement climatique, décroissance ou croissance verte? L’heure du changement a sonné. Ils étaient encore 70.000 à le scander dans les rues de Bruxelles ce dimanche lors d’un grand rassemblement pour le climat. Changer oui, mais comment ? Et quel modèle économique pour soutenir ce changement ? Newsletter info Recevez chaque matin l’essentiel de l'actualité. OKNe plus afficher × Faire table rase ou faire évoluer Pour Philippe Roman, chercheur en économie et chargé de cours à l’ICHEC Brussels Management School c’est clair, il faut sortir du modèle économique actuel. Or le temps presse. La croissance peut être une bonne chose dans certains cas, mais si elle est notre objectif numéro 1, on va droit dans le mur Au-delà de la croissance ou de la décroissance, l’indépendance. Une autre croissance est possible Pour Didier Paquot, directeur de recherche et développement à l’Union Wallonne des entreprises, la croissance est au contraire indispensable. Cependant, il y a croissance et croissance assure-t-il.
Le spleen de ceux qui vous donnent (encore et toujours plus) de mauvaises nouvelles sur le climat Tous les voyants de l’état du climat sont au rouge vif. Il ne se passe pas une journée sans qu’un chercheur, un scientifique, un climatologue n’écrive un article alarmiste sur la dégradation du climat. Les journalistes n’en reprennent qu’une infime partie tant la masse d’informations sur le sujet est abondante. Le changement climatique affecte tous les écosystèmes de la planète mais il n’est pas sans conséquences sur la santé mentale des êtres humains. Professionnellement déprimé Ces troubles sont ceux qui peuvent atteindre tout être humain, quelle que soit sa culture. On peut imaginer qu’en moyenne, les climatologues entendus au sens large, sont susceptibles d’avoir plus de valeurs pro-environnementales qu’un citoyen lambda. Les journalistes ayant à traiter des questions sur le climat sont, sans doute pour une grande majorité d’entre eux, conscients du risque traumatique que représente la répétition des mauvaises nouvelles sur le climat. Résilience
Appel pour une Constitution écologique : « On assiste à un élan » Dans le sillon d’un appel lancé en avril dernier, des représentants du monde associatif, politique et de l’entreprise se sont réunis ce lundi 15 octobre aux Grands Voisins, à Paris, pour évoquer l’adoption d’une « Constitution Écologique Française ». Les raisons sont multiples, et « l’urgence » de la situation sur toutes les lèvres. On a fait le point avec plusieurs auteurs de l'appel. « De la marche à l’appel ! Un Appel pour une Constitution Écologique avait déjà été lancé le 22 avril dernier par les organisations CliMates, WARN! Contrat social Loi fondamentale, la Constitution fixe « nos règles du jeu », rappelle pour nous Julien Bayou : « L’article 1 assigne des objectifs fondamentaux à la République : y inscrire l’écologie, ce serait faire en sorte que la République se soucie de la préservation du vivant et de la lutte contre le dérèglement climatique, et acter qu’elle prend sa part dans ce combat ». « Prioriser la défense de la nature par rapport à la liberté d’entreprendre »
Croissance verte ou décroissance ? - Oetopia Chacun s’accorde à reconnaître que la destruction des systèmes vivants a des conséquences sociales désastreuses, que nous constatons dés aujourd’hui. Les grandes conférences internationales, auxquelles participent aussi le monde économique, ne cessent de proclamer l’état d’urgence et cherchent des solutions pour la destination universelle des biens de la terre. Aujourd’hui, si tout le monde est en général acquis à la nécessité d’agir, seules deux grandes idées sont professées : la décroissance ou l’économie verte. Aucune des deux n’aborde cependant la réalité, car elles ne cherchent pas à changer le modèle, mais simplement à en atténuer ses effets, comme s’il suffisait de quelques réglages pour résoudre un problème de cette dimension. Il est évident que la croissance a des limites et qu’il faudra sans doute diminuer le prélèvement des ressources, et aussi, par des technologies innovantes, atténuer les effets de l’activité humaine sur la biosphère.
Ménage écolo : faites votre lessive (à zéro euro) avec du lierre 25 recettes de produits ménagers à base de produits écologiques et à faire soi-même. (Crédit : Adeline Grolleau) Dans la même rubrique Oubliez les produits ménagers industriels, trop souvent nocifs pour l’environnement et la santé. La lessive confectionnée par Adeline Grolleau. Lessive au lierre Pour 3 litres de lessive : 3 poignées de feuilles de lierre Eau Casserole, cuillère, passoire, entonnoir, bidon Temps : 30 minutes Prix : 0 euros Ramassez 3 belles poignées de feuilles de lierre. Retrouvez plus de recettes dans... 25 recettes de produits ménagers écologiques - faciles, efficaces et économiques , par Adeline Grolleau 10 euros.
Manifeste étudiant pour un réveil écologique : pourquoi signer Il y a de cela quelques mois, des étudiants d’HEC, d’AgroParisTech, de CentraleSupélec, de Polytechnique et de l’ENS Ulm se sont unis pour rédiger un Manifeste étudiant pour un réveil écologique, qui se répand actuellement au sein des écoles comme une traînée de pesticides (pour rester dans le thème). Publié mi-septembre, le texte compte déjà plus de 12 000 signataires, issus d’établissements de toutes les régions et de toutes les filières – du Celsa à l’ENSAI en passant par Skema, les Mines Saint Etienne, Sciences Po Bordeaux, diverses universités… Et leur nombre ne cesse de croître. Mais de quoi s’agit-il exactement, et quel est son intérêt ? Le constat d’une situation d’urgence Remontons à la source du problème Malheureusement, la situation actuelle naît du fonctionnement même de nos sociétés modernes, fondées sur la croissance du PIB. Actuellement, nous bénéficions encore de ces injustices, mais cela ne durera pas éternellement. C’est bien gentil, mais comment ? Pourquoi signer ?
Le 15 mars | Les enseignant.e.s pour la planète Que faire le 15 mars ? Réponses à quelques questions fréquentes… CAS N°1 : je veux être gréviste Tout le monde peut-il faire grève ? Tous les personnels de l’Education Nationale ( y compris stagiaires et contractuel.le.s) ont le droit de faire grève. Il est interdit de sanctionner quelqu’un pour fait de grève. Faut-il un syndicat pour faire grève ? Suis-je obligée de me déclarer gréviste ? Ai-je le droit de dire à mes élèves pourquoi je fais grève ? Je peux donc dire à mes élèves que la situation écologique est très grave et que c’est pour cela que les enseignant.e.s se mobilisent ? Le manifeste de 15 364 scientifiques, de 184 pays, publié en novembre 2017 dans la revue BioScience et relayé dans le journal Le MondeLa tribune de 700 scientifiques français.e.s publiée dans Libération le 7 septembre 2018 2) Pour montrer que l’appel à la mobilisation citoyenne est présent jusqu’au plus haut niveau des institutions : Ai-je le droit d’appeler mes élèves à la grève ? WordPress:
Olduvaï - Prepping, Preparedness & résilience communautaire Comment la non-violence protège l’État : Essai sur l’inefficacité des mouvements sociaux (Peter Gelderloos) – Editions LIBRE Je le commande (livraison en 48h) Parlons franchement, au vu de la situation, la grande majorité des mouvements sociaux et écologistes échouent lamentablement, depuis des décennies, ne serait-ce qu'à freiner la catastrophe sociale et écologique en cours (de la sixième extinction de masse aux inégalités économiques phénoménales et croissantes qui caractérisent notre temps). La plupart de ces mouvements se targuent de respecter scrupuleusement les principes de la non-violence, qu’ils considèrent comme la seule méthode de lutte acceptable. Et pourtant, ainsi que Peter Gelderloos l’expose brillamment dans ce livre, cette adhérence dogmatique au concept de la non-violence est injustifiée et injustifiable. En outre, il s’agit d’une des principales raisons pour lesquelles ils sont inefficaces. – En stock – via GIPHY