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Natalité : vers la fin de l’exception française

Natalité : vers la fin de l’exception française
Les naissances baissent pour la troisième année de suite. Le taux de fécondité passe à 1,88 enfant par femme, s’éloignant du seuil de renouvellement de la population. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Gaëlle Dupont Est-ce une mauvaise passe ou la fin d’une époque ? Le dynamisme démographique exceptionnel qui a caractérisé la France jusqu’au tournant des années 2010 semble avoir vécu. Les données publiées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), mardi 16 janvier, dépeignent un tableau plus sombre. Deux facteurs expliquent cette évolution : une baisse de la natalité et une hausse de la mortalité. Pour quelle raison ? Lire aussi : L’espérance de vie des femmes en léger recul Baisse des allocations familiales Autre explication conjoncturelle possible : les coups de rabot portés à la politique d’aides aux familles pendant le quinquennat de François Hollande. Lire aussi : Les taux de fécondité européens à la lumière des politiques familiales

http://www.lemonde.fr/societe/article/2018/01/16/natalite-la-fin-de-l-exception-francaise_5242408_3224.html

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Baisse de la natalité : il faut redonner du sens à la politique familiale Editorial. Le nombre de naissances en France est en baisse pour la troisième année consécutive, selon les données publiées par l’Insee mardi. Editorial du « Monde ». Pendant des années, la France a fait figure de paradoxe en Europe en matière de natalité. Même si les Français apparaissaient parmi les peuples les plus pessimistes du monde, ils continuaient inexorablement à être – avec les Irlandais – les plus féconds du Vieux Continent. Mais, depuis 2012, on observe un lent, mais régulier, ralentissement de ce dynamisme démographique.

Espérance de vie en France : treize ans d’écart entre les plus pauvres et les plus aisés D’après les chiffres de l’Insee, en France, treize années d’espérance de vie séparent les 5 % d’hommes les plus aisés des 5 % les plus pauvres. Treize ans d’espérance de vie en plus ou en moins. C’est l’abîme qui sépare, en France, les 5 % d’hommes les plus riches des 5 % les plus pauvres, d’après la dernière enquête de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), publiée mardi 6 février.

Les taux de fécondité européens à la lumière des politiques familiales Le nombre d’enfants par femme est de 1,5 en Allemagne, contre 1,35 en Italie et en Espagne. LE MONDE | • Mis à jour le | Par service international En France, le taux de fécondité des femmes s’affiche en baisse, mais reste, à 1,88 enfant par femme, l’un des plus forts d’Europe, selon les chiffres publiés par l’Insee mardi 16 janvier. En 2100, 40 % de l’humanité sera africaine La population de la planète passera de 7,5 à 9,8 milliards d’individus en 2050 pour atteindre, probablement, 11,2 milliards à la fin du XXIe siècle, selon les prévisions des Nations unies. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Rémi Barroux Un jeune Terrien sur trois âgé de 15 à 29 ans vivra en Afrique en 2050. C’est probablement la donnée la plus marquante de l’évolution de la démographie mondiale telle que la prévoient désormais les Nations unies (ONU).

La population du Japon poursuit son inquiétant déclin L’Institut pour la population et la sécurité sociale évalue à 88 millions le nombre probable de Japonais en 2065, contre 126 millions en 2015. Le premier ministre Shinzo Abe parle d’« une crise nationale ». LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Mesmer (Tokyo, correspondance) Lundi 8 janvier, 1,23 million de Japonais ayant eu 20 ans au cours des douze derniers mois ont participé aux traditionnelles « seijinshiki », les cérémonies d’entrée dans l’âge adulte. En ce jour férié, les jeunes femmes vêtues de kimonos aux teintes chatoyantes et les hommes en costume ou en ensemble hakama-haori ont assisté à des réunions publiques dans leur commune pour écouter leurs aînés énoncer leurs droits et devoirs. Puis ils ont envahi les gargotes pour fêter ce jour qui leur donne officiellement le droit de boire de l’alcool.

L’Europe face au défi du vieillissement Série « 2008-2018, une décennie perdue » (3/5). La chute de la population active va mettre le financement des dépenses sociales à rude épreuve et peser sur la croissance. LE MONDE ECONOMIE | 17.05.2018 à 14h00 • Mis à jour le 21.05.2018 à 06h28 | Par Marie Charrel Les Finlandais appellent cela « äitiyspakkaus », et ils sont très fiers de cette tradition. Chez eux, chaque future mère reçoit de l’Etat, avant la naissance, une boîte en carton contenant tout le nécessaire pour le nourrisson. « Si la baisse du chômage se confirme, l’indicateur de fécondité pourrait augmenter de nouveau » Le démographe Gilles Pison a commenté, mardi, la dernière étude de l’Insee sur la démographie française. Elle révèle un changement de dynamique en France, où les naissances baissent pour la troisième année d’affilée et où le taux de fécondité décroît. Le dynamisme démographique exceptionnel qui a caractérisé la France jusqu’au tournant des années 2010 semble avoir vécu. Les données publiées par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), mardi 16 janvier, montrent que si la population continue d’augmenter, pour s’établir à 67,2 millions de personnes, elle le fait à un rythme moins soutenu que les années précédentes. Gilles Pison, professeur de démographie au Muséum d’histoire naturelle, et chercheur associé à l’Institut national d’études démographiques, a répondu aux questions d’internautes lors d’un tchat mardi, en voici les principaux extraits. Gilles Pison : Les femmes retardent leur première maternité.

Démographie française : plus de monde dans les grandes villes, la population en baisse à Paris La croissance de la population française entre 2011 et 2016 a surtout été portée par les grandes aires urbaines du pays, notamment Lyon, Nantes, Toulouse et Bordeaux et, dans une moindre mesure, l’agglomération parisienne, qui perd des habitants « intra-muros », selon une étude publiée jeudi 27 décembre par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). « Porté par le regain démographique des grands pôles urbains et le dynamisme des couronnes, l’essentiel de la croissance démographique est dû aux grandes aires urbaines », résume l’Insee, qui publie les chiffres officiels de population des communes, départements et régions, calculés à partir du recensement de 2016, et les compare aux chiffres des recensements de 2006 et 2011. Lire aussi (en édition abonnés): « Freiner la croissance de la population est une nécessité absolue » 66,36 millions d’habitants

Les Chinois rechignent à faire plus d’enfants, malgré la levée progressive des restrictions Pékin pourrait tolérer un troisième bébé par famille, l’assouplissement de la politique de l’enfant unique en 2016 n’ayant pas porté ses fruits. LE MONDE | 17.09.2018 à 10h01 • Mis à jour le 17.09.2018 à 18h38 | Par Simon Leplâtre (Shanghaï, correspondance) Avec des salaires trois fois supérieurs au revenu moyen urbain en Chine, Tian Lin et Hua Ming forment un foyer aisé. Tous deux travaillent dur. Trop d’humains pour la planète ? A la faveur de la crise environnementale, la question progresse dans le débat public et taraude certaines consciences : le meilleur moyen de protéger la planète n’est-il pas d’être moins nombreux à y vivre ? La Terre accueille aujourd’hui plus d’humains qu’elle en a jamais porté. Quelque 80 millions d’habitants supplémentaires chaque année, soit 220 000 personnes de plus par jour. A ce rythme, la population augmente vite : de 7,7 milliards aujourd’hui, elle devrait dépasser 8 milliards dès 2022, atteindre 10 milliards en 2050. L’emballement s’est amorcé vers 1800, la croissance a alors épousé la trajectoire fulgurante d’une fusée. Le nombre d’humains a été multiplié par sept en deux siècles, alors qu’il en avait fallu des dizaines pour atteindre le premier milliard.

En 2050, nous serons 9,7 milliards d’humains Vieillissant et de plus en plus contrasté : tel est le visage du monde qui se dessine dans les dernières données démographiques de l’Organisation des Nations unies (ONU). Ce n’est pas une surprise, la population va continuer à croître, mais de vastes parties du globe vont dans le même temps voir inexorablement leur nombre d’habitants décliner, sauf à s’ouvrir à l’immigration. Les démographes considèrent comme sûre à 95 % la probabilité que nous soyons entre 8,5 et 8,6 milliards en 2030. Au-delà, en 2050, la planète va devoir porter 2 milliards de terriens de plus qu’aujourd’hui pour atteindre 9,7 milliards, selon les Perspectives de la population dans le monde 2019, publiées le lundi 17 juin. Contrastes

Espérance de vie, alphabétisation et élimination de la pauvreté : l'ONU souligne les progrès en 75 ans « Comme l’a dit le Secrétaire général de l’ONU hier, nous assistons à des conflits commerciaux et technologiques qui fracturent les marchés mondiaux, sapent la croissance et creusent les inégalités. Et pendant tout ce temps, notre planète est en feu. La crise climatique fait rage », a déclaré Fabrizio Hochschild. Malgré ces tensions, les réalisations des 75 dernières années ne doivent pas être oubliées, notamment s’agissant de l'espérance de vie, des taux d'alphabétisation et de l'élimination de la pauvreté.

Plus de 67 millions d'habitants en France, hausse de l'espérance de vie... Quatre choses à retenir des nouveaux chiffres de l'Insee L'Institut national de la statistique et des études économiques a publié mardi son bilan démographique 2019. A quoi ressemble la population française ? L'Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) a publié, mardi 14 janvier, son bilan démographique 2019. Les données sont issues du recensement, qui "permet de connaître la population de la France, dans sa diversité et son évolution", explique l'institut sur son site.

Une étude suggère que la population mondiale pourrait décliner à partir de 2064 Les chercheurs de l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME, institut de statistiques médicales rattaché à l’université de l’Etat de Washington, à Seattle) anticipent une baisse globale du nombre de naissances par femme, en raison d’un meilleur accès aux moyens de contraception et d’un niveau d’éducation des filles plus élevé, qui retarderait l’âge de la première naissance. Ces données diffèrent des projections effectuées tous les deux ans par les Nations unies (ONU) dans leurs perspectives démographiques, qui prédisent un pic de la population mondiale à la fin du siècle (à 10,8 milliards), mais n’ont jusqu’alors pas anticipé de décrue au cours du XXIe siècle. Ces conclusions divergentes s’expliquent par les modèles utilisés. Article réservé à nos abonnés Lire aussi En 2050, nous serons 9,7 milliards d’humains

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