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Vaccins et vaccinations - Inserm

Vaccins et vaccinations - Inserm
Il existe des vaccins monovalents et polyvalents. Les premiers immunisent contre un seul agent pathogène, alors que les seconds immunisent contre plusieurs sous-types d’un même virus ou bactérie. C’est par exemple le cas des vaccins contre les infections à pneumocoque Prevenar 13® et Pneumo 23® qui contiennent des antigènes de plusieurs sous-types de pneumocoques, immunisant respectivement contre 13 et 23 sérotypes différents. Il existe également des vaccins combinés (ou en association) qui renferment des antigènes de plusieurs agents infectieux différents. Par exemple, le vaccin ROR protège contre la rougeole, la rubéole et les oreillons. Et quoi d’autre ? En plus du/des antigène(s) microbien(s) qui en constitue(nt) le principe actif, un vaccin contient : Des stabilisateurs qui garantissent le maintien de la qualité du vaccin après sa production. Le rôle de l’adjuvant Il existe deux sortes de réponses immunitaires.

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Transplantation d’organes - Inserm La transplantation rénale reste de loin la plus fréquente : environ 3 000 chaque année en France (3 232 en 2014). Qu'elle soit due au diabète ou à d'autres maladies, l'insuffisance rénale condamne les patients à subir régulièrement des séances de dialyse. La transplantation améliore leur survie et restaure une vie normale. Endométriose : où en est la recherche ? En France, une femme sur dix est touchée par l'endométriose, une maladie provoquée par la migration des tissus de l’endomètre en dehors de l’utérus. En moyenne, le diagnostic tarde sept ans à être posé, exposant les patientes à de terribles douleurs pendant leurs règles et les rapports sexuels. Une fois identifiée, la maladie peut être soulagée par des anti-douleurs ou des traitements hormonaux, voire en réalisant une chirurgie, mais aucun traitement curatif n'existe. D’après l’association EndoFrance, entre 30 et 40% des femmes atteintes ont des problèmes de fertilité. Depuis quelques années, les recherches et études de cas se multiplient sur le sujet. 5 000 patientes dans une étude de l’AP-HP

L'immunité adaptative - Corpus - réseau Canopé L’immunité innée constitue une première ligne de défense naturelle contre des éléments menaçant l’intégrité de l’organisme. Cette immunité peut être complétée, chez les vertébrés, par l’immunité adaptative dont l’assise repose sur la mobilisation spécifique de cellules immunocompétentes : les lymphocytes T et les lymphocytes B. La lutte contre un antigène endocellulaire (virus de la grippe par exemple) recrute ainsi des lymphocytes particuliers : les lymphocytes T8 et les lymphocytes cytotoxiques. Ces derniers sont capables, après avoir été activés, de reconnaître puis lyser spécifiquement une cellule infectée affichant à sa surface un peptide antigénique.

Résistance aux antibiotiques - Inserm Certaines résistances posent surtout problème à l’hôpital. Les souches de Staphylococcus aureus résistantes à la méticilline (SARM) sont responsables d’infections diverses, pulmonaires et osseuses, ainsi que de septicémies, en particulier dans les unités plus sensibles (soins intensifs). Toutefois, des mesures spécifiques, notamment d’hygiène, ont permis de réduire ces résistances en France (33% en 2001, 15,7% en 2015).

Endométriose - Association ENDOmind Des mécanismes physiopathologiques encore peu compris, des pistes pour la recherche Les causes réelles de l’endométriose ne sont pas encore totalement connues. L’endométriose est une maladie complexe qui prend des formes très variées. L’hypothèse principale est celle de l’implantation de matériel utérin provenant de menstruations rétrogrades. Obésité - Inserm Composition et rôle régulateur du tissu adipeux Il a été découvert que les adipocytes ne constituent qu’un tiers des cellules qui composent les tissus adipeux. Dans les deux tiers restants, on trouve des cellules souches, des lymphocytes et d’autres cellules du système immunitaire, des cellules vasculaires, des terminaisons nerveuses… Or la composition de ce tissu joue un rôle important dans la progression de l’obésité et les complications associées. Une étude Inserm, réalisée chez la souris, a montré que c’est la composition du tissu adipeux plus que sa taille qui est prédictive du risque de complications liées à l’obésité. Des souris obèses présentant un tissu adipeux riche en cholestérol oxydé et infiltré par des cellules pro-inflammatoires (notamment des macrophagesmacrophagesCellule du système immunitaire chargée d’absorber et de digérer les corps étrangers) ont une espérance de vie réduite d’un tiers.

Nouvel espoir de traitement de l'endométriose Alors qu'environ 10% des femmes dans le monde souffriraient de l'endométriose, une récente étude affirme que cette maladie pourrait être soignée grâce au remplacement de cellules défectueuses par des cellules saines. Cette étude, publiée dans le journal "Stem Cells Report", est la toute première à annoncer que des cellules défectueuses de l'endomètre peuvent être reprogrammées pour redevenir des cellules saines, et traiter ainsi l'endométriose. D'après les recherches, les cellules défectueuses de l'utérus peuvent être remplacées par des cellules saines nommées cellules pluripotentes induites. Ces dernières, qui ont valu à Shinya Yamanaka le prix Nobel de médecine en 2012, sont des cellules souches obtenues à partir de cellules adultes spécialisées qui sont reprogrammées génétiquement. Grossièrement, il s'agit de cellules prélevées sur le corps d'un adulte, puis reprogrammées pour devenir des cellules immatures, pouvant se recréer en n'importe quelle cellule de l'organisme.

Microbiote intestinal (flore intestinale) - Inserm Les maladies intestinales chroniques inflammatoires (MICI), comme la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, sont liées à une activation inappropriée du système immunitaire dans l’intestin. Derrière leur survenue se cachent des facteurs génétiques et environnementaux (alimentation, âge...). En parallèle, l'amélioration des symptômes de patients sous traitement antibiotique, ou encore la disparition de lésions inflammatoires intestinales chez des personnes dont la paroi intestinale n'est plus au contact des fécès (dérivation fécale), ont aussi permis de suspecter le rôle du microbiote.

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