Démystifier les croyances sur les risques de la vaccination. Les vaccins sont parmi les outils les plus sécuritaires de la médecine moderne.
Les normes de sécurité concernant la vaccination sont très strictes. Les recherches ont d’ailleurs prouvé que les risques graves associés aux vaccins sont beaucoup plus rares que ceux qui sont liés aux maladies contre lesquelles ils protègent. Les vaccins sont toutefois des cibles faciles pour les personnes qui cherchent à expliquer l’apparition d’une maladie ou d’un problème de santé. Au Québec, un système de surveillance permet de détecter les réactions graves, rares ou inattendues qui peuvent être associées aux vaccins. Ainsi, lorsque de telles réactions se produisent, les scientifiques en sont informés. Ils doivent notamment tenir compte du temps écoulé entre le moment où la personne a reçu le vaccin et le début des symptômes de la maladie qu’elle présente. Les scientifiques doivent donc aussi analyser d’autres critères pour éviter d’arriver à de fausses conclusions. Réponse à une maman Antivax - Tronche de Fake #2.
Un vaccin sans aiguille et sans adjuvant. Les chercheurs ont ensuite utilisé un appareil laser couramment utilisé chez l’Homme à des fins esthétiques/cosmétiques, qui génère des micropores dans la couche externe de l’épiderme.
Ils ont exposé la peau de souris à ce rayon laser puis ont appliqué localement la solution vaccinale. L’expérience a été conduite sur des souris présentant un mélanome et des animaux en bonne santé. L’effet a été rapide : les populations de lymphocytes T CD8+ et CD4+ ont été stimulées de manière très puissante, la vaccination a arrêté la progression de la tumeur dans le premier groupe de souris et protégé le second groupe contre le cancer. Des cellules tumorales ont en effet été injectées aux animaux du second groupe après la vaccination, mais ils n’ont pas développé de mélanome. "Le vaccin a donc été efficace en prévention et en thérapie, malgré l’absence d’adjuvant habituellement indispensable pour stimuler la réponse immunitaire en cas de vaccination contre le cancer.
Que dit la science à propos des 11 vaccins obligatoires en France à partir de 2018 ? La France est devenue un des pays au monde où la défiance vaccinale est la plus forte.
Ces controverses ont lieu alors même que l’obligation vaccinale qui prendra effet en 2018 correspond au calendrier vaccinal actuel, qu’elle n’ajoute aucun vaccin supplémentaire et vise à faire en sorte que les enfants reçoivent effectivement les vaccins qu’ils auraient dû recevoir si le calendrier vaccinal était respecté pour tous les enfants.
La mise au point sur les connaissances scientifiques aujourd’hui publiée par l’Inserm indique que : L’efficacité et l’innocuité des 11 vaccins qui deviendront obligatoires en France sont scientifiquement prouvées. L’augmentation de la couverture vaccinale des nourrissons apportera des bénéfices individuels par la protection conférée directement à l’enfant vacciné, et collectifs par la diminution du risque de contamination pour les personnes non vaccinées. Le choix des décideurs étrangers est partagé entre la simple recommandation et la vaccination obligatoire. Vaccins et vaccination. Vaccination: 10 idées fausses à corriger. Idée fausse n°1: L’amélioration de l’hygiène et de l’assainissement feront disparaître les maladies – les vaccins sont inutiles.
FAUX Les maladies contre lesquelles nous pouvons nous faire vacciner réapparaîtront si nous mettons fin aux programmes de vaccination. Même si une meilleure hygiène, le lavage des mains et l’eau potable contribuent à protéger les populations contre les maladies infectieuses, de nombreuses infections peuvent encore se propager, quel que soit notre degré de propreté. Si les gens ne sont pas vaccinés, des maladies devenues rares, telles que la poliomyélite et la rougeole, ressurgiront rapidement. Idée fausse n°2: Les vaccins ont des effets secondaires nocifs à long terme qui ne sont pas encore connus. Les vaccins sont très sûrs. Idée fausse n°3 : Le vaccin combiné contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche et le vaccin contre la poliomyélite sont responsables du syndrome de mort subite du nourrisson. Vaccins : science ou rumeurs, il faut choisir. Des spécialistes de la vaccination s’inquiètent de la méfiance croissante de la population envers cet outil incontournable de santé publique et souhaitent réagir « au nom de l’intérêt collectif et en particulier des plus vulnérables ».
TRIBUNE. Dans le débat sensible en cours sur la vaccination, nous avons récemment perçu dans certains médias, y compris dans les colonnes du Monde, une dérive inquiétante. Elle tend à donner la parole plus largement aux « lanceurs d’alertes », même fausses ou non confirmées, qu’aux experts académiques dont l’exigence de rigueur médico-scientifique est moins vendeuse. On cherche de plus à disqualifier ces derniers en les accusant systématiquement de connivence avec l’industrie pharmaceutique selon une application bien sentie du principe de la théorie du complot.
L’aluminium des vaccins est-il dangereux ? La plupart des vaccins inactivés dans le monde contiennent des adjuvants qui permettent au système immunitaire de répondre de manière efficace et donc de défendre l’organisme contre les infections ciblées par le vaccin.
Les sels d’aluminium (phosphate et surtout hydroxyde d’aluminium) figurent parmi les adjuvants les plus utilisés dans le monde avec un recul d’utilisation de 90 ans et des centaines de millions de doses injectées. Des interrogations sur le caractère inoffensif de l’aluminium des vaccins ont été maintes fois soulevées durant ces quinze dernières années ; mais compte-tenu des données disponibles à ce jour à l’échelle internationale, l’innocuité (absence de nuisibilité pour la santé) des sels d’aluminium contenus dans les vaccins ne peut être remise en cause.
L’aluminium est le métal le plus abondant sur terre. Les adjuvants vaccinaux, c’est quoi ? Notre système immunitaire, constitué des cellules de défense de l’organisme, doit réagir lorsqu’un microbe pénètre dans notre organisme afin de l’éliminer.
Lorsque l’on injecte un vaccin, il agit de manière à ce que le corps développe sa propre protection contre les bactéries ou les virus qui sont à l’origine d’une maladie ciblée par le vaccin. L’aluminium des vaccins est-il dangereux ? Pourquoi y a-t-il de l’aluminium dans les vaccins ? Pourquoi cette peur des vaccins. Par Ronan Rouxel - SPS n°319, janvier 2017 Le bilan de la vaccination sur la santé publique est plus que positif, il s’agit même d’une des plus grandes avancées scientifiques en médecine [1].
Pourtant, la vaccination se heurte toujours à de vives critiques de la part d’opposants déclarés et fait l’objet de craintes diffuses de la part d’une partie de l’opinion. Les enjeux des choix de non-vaccination et les conséquences des actions des mouvements « anti-vax » ont déjà été en partie abordés dans plusieurs articles de la revue Science et pseudo-sciences (SPS) [2,3,4]. Les critiques, très souvent infondées, ont semé le doute sur la validité des vaccins dans l’esprit de près de 20 % des français en 2015 (contre 8 % en 2005)1.
Certains vaccins, tels que ceux contre l’hépatite B, la grippe et le ROR (rougeole, oreillons, rubéole) atteignent les 40 % de réticences [5,6,7,8]. Multiplier les vaccins nuit-il à l’immunité des enfants ? Les Décodeurs continuent de répondre à vos questions sur les vaccins.
Aujourd’hui : les enfants non vaccinés sont-ils en meilleure santé ? LE MONDE | • Mis à jour le | Par Adrien Sénécat Plusieurs internautes nous ont interpellés au sujet d’une vidéo censée donner le témoignage « choc » d’un thérapeute suisse qui défend des médecines alternatives, Christian Tal Schaller, opposant à la vaccination. Son intervention, d’une vingtaine de minutes, a été publiée pour la première fois sur la page Facebook de l’intéressé en juillet 2014. Mais elle a surtout été visionnée des millions de fois sur Facebook et YouTube ces dernières semaines, notamment depuis sa diffusion, le 28 juin, par la page Touche pas à mon gosse (qui nous apparaît peu fiable dans le Décodex). La thèse centrale de cette vidéo est que les vaccins comporteraient plus de dangers que de bénéfices, car ils détruiraient nos défenses immunitaires, comme le résume son auteur : Vaccins et autisme : l'histoire d'une fraude scientifique. "Nous allons attaquer en justice quatre laboratoires", annonçait dans le Parisien lundi 24 juillet Martine Ferguson-André, militante anti-vaccins et membre de l’association Autisme-Vaccinations.
Une action de groupe devrait être déposée devant la justice en septembre, par près d’une centaine de familles, contre les laboratoires Sanofi, Pfizer, Eli Lilly et GlaxoSmithKline. Leur but : obtenir réparation des dommages causés par l’autisme de leurs enfants, dont les vaccins sont selon elles à l’origine. La mesure annoncée début juillet par la ministre de la Santé Agnès Buzyn d’augmenter le nombre de vaccins obligatoires (de 3 à 11) avait déjà provoqué un tollé chez les anti-vaccins.
Ceux-ci s’appuient sur une étude parue en 1998, contredite maintes fois depuis, qui établissait un lien entre autisme et vaccination ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole). En 1998, un chirurgien britannique, Andrew Wakefield, publie un article fracassant dans l'une des plus grandes revues médicales, The Lancet. Vaccins et autisme: Un examen approfondi des preuves – Initiative Rationnelle.
Ce texte est une traduction partielle de « Vaccines and autism: A thorough review of the evidence », sur The Logic of Science L’une des principales préoccupations des gens concernant les vaccins est qu’ils pourraient causer (ou aggraver) l’autisme. Cette idée, qui a été propagée par des célébrités et un très grand nombre de sites web, est devenue la pierre angulaire du mouvement anti-vaccin.
Mais y a-t-il la moindre vérité ? Ce n’est sans doute pas une surprise si les deux camps revendiquent la supériorité en matière de preuves. Autotests Sida, allergies, cancer, maladie de Lyme... : quelle fiabilité ? L’Académie nationale de Pharmacie a évalué les autotests de dépistage vendus sans prescription médicale en pharmacie à la demande du ministère de la Santé. Voici leurs résultats.
Un rapport rédigé par l’Académie nationale de Pharmacie à la demande du ministère de la Santé, évalue la fiabilité des différents tests de dépistage vendus sans prescription médicale en pharmacie. Le bilan est mitigé : si trois sont jugés utiles et efficaces, cinq en revanche seraient inutiles et cinq autres seraient "à valider". Autotests : quelle utilité ? Vendu en pharmacie depuis 2015, l’autotest du VIH est précieux et présente un réel intérêt de santé publique, selon l’Académie nationale de Pharmacie.
Pour rappel, l’autotest du VIH doit être réalisé trois mois après le rapport sexuel à risque.